Les Cogolinois privés de bancs publics – bulletin d’information n5

Après la disparition en coupe réglée des bancs du parvis de la mairie, un et un seul vient de réapparaitre par surprise. Mais comme l’hirondelle, un banc ne fait pas le printemps ! Sur la placette de la liberté un banc s’est longtemps caché derrière le transformateur planté à la place de l’arbre majestueux qui ombrageait le lieu. Mais il a été attrapé et déplacé à son tour. Des bancs qui ont inspiré la plume de notre poétesse.

Tromperie du haut  :  Un banc « camouflé » fixe la laideur d’un mur dégarni. Il tourne le dos à la ville et n’attire plus personne.
L’arbre qui l’abritait n’est pas revenu.
Il avait montré le dos au trompe-l’œil de l’équipe municipale, le banc.
Les « honnêtes gens » qui ne sont pas dupes attendent le premier édile sur d’autres bancs…
Rescapé de l’épuration de la place de la mairie, traqué partout en ville, le maire n’a pas su que c’était lui le banc renié !!!

Tromperie du basBien visible le banc revenu invite au combat:
« Maudit Maire puisque tu es là, tu ne nous auras pas !
Tes bonbonnières marouflées nous ne les digérerons pas !
Certains même disent que tu dois t’en aller ! »
Oui au retour des bancs publics, les petits vieux qui s’y reposent, les amoureux qui s’y bécotent « ont des p’tites gueules bien sympathiques »…

Le chantier de la résidence pour « séniors aisés » est en panne – bulletin d’information n5

Après la démolition expéditive de l’ancienne maison de retraite Peirin, le vaste terrassement du chantier reste béant et inactif depuis de longs mois.
Y aurait-on déterré les cadavres trouvés par un notaire de Levallois-Perret, selon les propos tenus par monsieur Smadja lors du conseil municipal du 14 janvier 2016 ?

Le maire explique pour sa part que la société Levalloisienne Frances Sénior vient de lancer un appel d’offres pour choisir l’entreprise de construction.
On s’étonne qu’elle ne l’ait pas fait plus tôt pour un projet livrable en 2020. Ne faut-il pas chercher l’explication ailleurs ? En effet, dès l’origine du projet, Place Publique avait souligné l’absence totale d’étude préalable qui aurait permis d’appréhender les besoins en matière d’accueil de séniors, y compris modestes, dans le secteur de Cogolin.
Ce qui pourrait expliquer que France Seniors rencontre quelques difficultés à commercialiser les cents appartements prévus.

Les Cogolinois ont été déshérités d’un bien qui leur avait été légué par madame Peirin. Ils ont par contre hérité de deux transformateurs électriques hideux plantés l’un au milieu d’une voie publique, l’autre sur une petite placette dont on a coupé le grand arbre et déplacé le banc. Place Publique a engagé un recours auprès du Tribunal Administratif contre la construction de ces deux bâtiments intervenue avant toute autorisation de travaux et financée par les Cogolinois en lieu et place du promoteur de Levallois Perret.

Le béton coule, le cadre de vie s’écroule – bulletin d’information n5

840 ! C’est le nombre de logements nouveaux créés ou à créer à travers les permis de construire accordés par Marc Étienne Lansade depuis qu’il est maire de Cogolin. Ce nombre ne concerne que le côté terre de la ville, il ne prend pas en compte les 568 logements prévus par les quatre permis de construire du terrain du Yotel que le Rapporteur Public du Tribunal Administratif a demandé d’annuler.

Une asphyxie programmée

On aurait pu se douter de cette frénésie immobilière venant d’un maire ancien professionnel de l’immobilier de Levallois-Perret et de son conseiller, ancien directeur de la société d’économie mixte qui a bétonné la ville du même nom. Mais de là à penser qu’ils iraient jusqu’à remplir de béton tous les espaces disponibles de la ville, il y a un pas que de nombreux Cogolinois n’auraient pas voulu voir franchir. Les panneaux de permis de construire ont poussé comme
des champignons. Notre Dame des Anges, Montée Saint-Roch, rue Edgard Quinet, chemin de Radasse, avenue Sigismond Coulet, rue des Mines, chemin du Carry, rue Barbusse, le Colombier… aucun quartier n’est épargné.

Pour le seul bourg, cela représente un accroissement de la population de l’ordre de 2 000 personnes et 1 500 véhicules automobiles supplémentaires. Et tout cela, sans le moindre plan d’aménagement, de circulation et de stationnement dans une ville déjà bien saturée. Les espaces de respiration de rencontres et de jeux pour les habitants ne sont pas à l’ordre du jour non plus.

Nous ne disposons pas de rue piétonne, de couloir cyclable, de transport en commun. Les personnes à mobilité réduite et les mamans avec leur poussette ont bien du mal à se déplacer et beaucoup renoncent.
Les piétons sont confrontés à des dangers permanents pour traverser la chaussée (comme les feux tricolores à l’arrêt) les passages piétons sont mal signalés ou pas éclairés, les trottoirs en très mauvais état (rues Gambetta et Jean Jaurès) ou encombrés par les bacs à déchets et divers matériaux, le stationnement est anarchique par manque de civilité et de police de proximité. On peut hélas faire le même constat dans les quartiers en périphérie.

S’il a des conséquences désastreuses sur la vie quotidienne des Cogolinois (embouteillages, pollution…), cet étouffement programmé constitue aussi un véritable frein à l’activité économique. On ne compte plus les commerçants qui ont définitivement baissé leurs rideaux pendant que d’autres cherchent un repreneur éventuel sans beaucoup d’espoir.

Pour une ville à vivre!

Il est urgent de redonner à COGOLIN un centre-ville commerçant et artisanal où il fait bon se promener, faire ses achats sereinement, avec plaisir. Au lieu de vouloir augmenter de manière obsessionnelle le nombre des constructions qui rendent les rues commerçantes impraticables, il convient de leur donner un accès facile et sécurisé pour tous. Cela passe par la réalisation d’un état des lieux précis des besoins et des contraintes, en concertation avec les habitants qui ont leur mot à dire sur les choix d’aménagement urbain qui les concernent. C’est avec eux que nous pourrons recréer un centre-ville partagé, accessible et attractif, avec des espaces verts, des lieux de pause et de rencontre, des aires de stationnement adaptées, des liaisons douces pour les piétons et les cyclistes…

De cela dépend le dynamisme de notre ville, le bien-être de ses habitants et de ses visiteurs.

Un maire en trompe-l’œil – bulletin d’information n5

Après cinq années de mandat, une des seules promesses qu’il aurait pu tenir, celle de couvrir les murs de la ville de trompe-l’œil, Marc-Étienne Lansade ne l’honorera pas puisque les fresques qui fleurissent un peu partout sont de simples « marouflages »*. S’il excelle dans cet art de la double tromperie, c’est pour mieux dissimuler les réalités de sa politique affairiste mise au service d’intérêts très privés.
Marouflage rime ici avec camouflage.

Les décorations peintes sur les transformateurs électriques installés sur la voie publique n’atténuent en rien ni leur laideur ni leur dangerosité. Elles ne font pas oublier que c’est pour servir les intérêts d’un promoteur de Levallois-Perret qu’elles vont plomber le paysage du vieux village pendant de longues années. Même les bancs de la cité sont camouflés Impossible de s’y asseoir pour les familles, les amoureux et les anciens.

Une grande fresque murale représente une librairie fictive, non loin de la demeure-musée Sellier désespérément fermée depuis trois ans à la suite de l’abandon du projet hôtelier que monsieur Lansade voulait confier à une relation de ses relations. La culture vaut mieux qu’un marouflage !

Pourtant les véritables trompe-l’œil existent, ils habillent tous les actes du Maire.

A commencer par sa politique sécuritaire qui était son crédo de campagne. Cinq ans après on apprend que des policiers municipaux sont révoqués et que la vidéosurveillance n’a jamais fonctionné. On trompe l’oeil des caméras… et celui des Cogolinois.

Pareil pour son plan de circulation dont il ne reste aujourd’hui qu’un feu tricolore, installé à grands frais par une entreprise de Levallois-Perret et qui clignote inutilement au croisement de la poste. En lieu et place, le maire délivre des permis de construire à tour
de bras, remplit toutes les dents creuses de béton, sans aménager le moindre espace de respiration, de rencontre et de vie pour les habitants.
Une véritable asphyxie programmée…

Le terrain favori de ses tromperies est celui du Yotel. Les promesses de projet communal, de Zone d’Aménagement Concerté et d’Écoquartier n’étaient que mensonges. Il a vendu le terrain pour le bétonner lourdement. Mais, après avoir annulé les modifications simplifiées n° 4 et 9, le Tribunal Administratif vient de demander l’annulation des quatre premiers permis de construire. Cela n’a pas empêché notre bonimenteur de maire de crier victoire pour tromper l’opinion… pas le Rapporteur Public du Tribunal.

Côté port, il dépense les millions sans compter pour les apparences luxueuses d’un yacht-club et de la capitainerie.

Mais derrière le vernis, d’autres scènes se jouent!
Après la résiliation par le tribunal administratif du marché de commercialisation attribué à la va vite à un marchand de fripes qui était le moins compétent et le plus cher de tous les candidats, notre généreux président de la régie du port a décidé de lui accorder une indemnité d’un million d’euros. Problème : le jour et à l’heure où le conseil d’administration de la régie a pris cette décision, Marc-Étienne Lansade était, « nous dit » la presse locale, en vacances dans le Morvan. Ici l’art du trompe-l’œil se double d’un véritable don d’ubiquité. Les boues polluées qui dorment au fond du port finiront bien par remonter un jour à la surface.

Dans la famille trompe-l’œil, on trouve aussi un budget équilibré grâce à la vente de biens communaux et à l’abandon de plus de 16 millions de travaux d’équipement prévus en cinq ans. Un double appauvrissement de la ville. On y rencontre également une Zone Agricole Protégée qui aboutit au contraire de l’intention affichée en ne protégeant pas les terres agricoles périurbaines les plus exposées à la spéculation. Il y a enfin l’interminable feuilleton du restaurant de plage du lot n° 2 où les amis de monsieur Lansade, les mêmes que ceux du Yotel, continuent de faire des affaires sur le dos des biens communaux.

Ouvrir les yeux des Cogolinois et non les tromper est bien le but affiché par le présent bulletin, bien plus modeste que les luxueuses brochures en papier glacé et en trompe-l’œil de monsieur Lansade.

La rédaction de Place Publique
* Toiles déjà peintes avant d’être collées

Les rencontres de Place Publique, Des moments d’échanges et de partage des savoirs – bulletin d’information n4

 

 

Malgré la volonté du Maire de lui faire payer les salles municipales, Place Publique a continué d’organiser ses rencontres conviviales sur des thèmes très variés :

De 1851 à nos jours, histoire et patrimoine du Var républicain » par Jean-Marie Guillon, professeur émérite en histoire contemporaine à l’Université Aix -Marseille, le mardi 29 novembre 2016
http://www.placepubliquecogolin.fr/article/histoire-du-var-republicain-retour-sur-la-conference-passionnante-de-jean-marie-guillon.html

– « Pour l’exemple », récit imaginaire d’un poilu, pièce jouée le 26 février 2017 au Lézard, de et avec Félix Chabaud accompagné de Christiane Ildevert et Renat Sette.
http://www.placepubliquecogolin.fr/article/une-piece-de-theatre-a-ne-pas-manquer.html

– Conférence débat sur la permaculture « Des plantes saines dans un sol sain » par Edo Malloggi retraité-jardinier, sociétaire et administrateur de la Société Centrale d’Agriculture, Horticulture et d’Acclimatation de Nice, le samedi 11 mars matin avec travaux pratiques l’après-midi dans les jardins partagés de Grimaud
http://www.placepubliquecogolin.fr/article/journee-permaculture-le-11-mars-a-grimaud.html

– Vernissage de l’exposition “le FN au bout du crayon” à Cogolin, le samedi 18 mars, puis poursuite de l’exposition à Ramatuelle pendant 1 semaine au mois d’avril
http://www.placepubliquecogolin.fr/article/exposition-le-fn-au-bout-du-crayon-un-vent-de-liberte-a-souffle-sur-cogolin.html

Conférence débat sur le maraîchage, le 30 Septembre 2017 avec découverte d’une exploitation en maraîchage et d’un projet d’agroforesterie, découverte d’une AMAP, par Yann agriculteur à Cogolin
http://www.placepubliquecogolin.fr/article/conference-debat-sur-le-maraichage.html

La place d’un musée dans la politique de la ville : conférence de Mme Malika Dorbani conservatrice et directrice du Musée National des Beaux-Arts d’Alger de 1977 à 1994, vendredi 6 Octobre 2017.
http://www.placepubliquecogolin.fr/article/la-place-dun-musee-dans-la-politique-de-la-ville.html

Fidèle à ce qu’elle a annoncé à sa création, il y a 3 ans, Place Publique s’efforce de créer des espaces ouverts de rencontres, d’échanges, d’informations et de dialogues respectueux de la diversité des Cogolinois.
Elle souhaite ainsi contribuer au développement de la vie associative, sociale et culturelle de Cogolin pour y vivre bien tous ensemble.

Si vous souhaitez donner votre avis sur notre association, n’hésitez pas à remplir le questionnaire suivant : http://www.placepubliquecogolin.fr/article/en-quelques-clics-repondez-au-questionnaire.html

La mise à disposition des salles communales redevient gratuite, Merci Place Publique ! – bulletin d’information n4

Il n’aura pas fallu moins de 4 délibérations du Conseil Municipal et 3 recours de Place Publique auprès du Tribunal Administratif pour que toutes les associations cogolinoises puissent à nouveau bénéficier de la gratuité d’occupation des salles municipales.

Que d’argent et de temps perdu pour rien, puisque on est revenu à l’exacte situation de départ ! Pratiquement un an à se battre pour Place Publique, à écrire au maire, au Trésor Public, à rédiger des mémoires en attaque et en défense, à alerter les médias, les services de l’état juste pour faire reconnaître l’illégalité des délibérations prises en Conseil Municipal, l’injustice du procédé qui consistait à traiter de façon discriminatoire les différentes associations cogolinoises, faisant payer la mise à disposition des salles à celles qui ne plaisaient pas à Monsieur Lansade, dans le plus grand arbitraire, portant ainsi atteinte au principe d’égalité devant l’impôt et les charges publiques. Le fait du prince !

Malgré sa reculade, le maire a continué de s’acharner contre Place Publique en lui réclamant le paiement des salles pour une occupation du 29 novembre 2016, avec la très intéressante rencontre/débat animée par Jean Marc Guillon sur l’histoire du Var républicain. Il a remis ça pour une réservation sans suite destinée à une assemblée générale qui s’est finalement tenue dans une commune voisine.

Place Publique a une nouvelle fois contesté ces demandes de paiement devant le Tribunal Administratif. Une nouvelle fois M. Lansade a reculé et n’a pas réussi à nous faire taire par des mesures qui constituent une atteinte grave à la liberté d’expression des associations.

Si vous souhaitez donner votre avis sur notre association, n’hésitez pas à remplir le questionnaire suivant : http://www.placepubliquecogolin.fr/article/en-quelques-clics-repondez-au-questionnaire.html

Le sort de la demeure Sellier entre les mains des Cogolinois – bulletin d’information n4

Erratum : Les votes sont maintenant clos, nous attendons maintenant la prochaine épate : Demeure Sellier, Resultat du vote

Place Publique s’est fait le porte parole de la population lorsqu’elle a dénoncé les agissements de la municipalité et lancé une pétition pour contrer la privatisation du seul musée que possède notre ville de 12 000 habitants.
Il n’est pas inutile de revenir sur la chronologie des faits pour montrer quelles sournoises décisions furent prises dans un premier temps et quelles fausses raisons l’ont amené à ce retournement « démocratique » que représente l’appel à idées.

A peine fermée l’exposition Trans’Arts 2016, le Maire ordonne de vider la demeure Sellier de son contenu, de disperser son patrimoine public sans en établir un inventaire officiel. A partir de cette décision non concertée, ni même au sein du conseil municipal, il « constate » la désaffectation du bâtiment qu’il a lui-même provoquée pour faire retirer la demeure Sellier du patrimoine public de la commune. Car sa décision est déjà prise de louer la demeure historique à une société privée dirigée par un proche de son réseau de relations pour en faire un hôtel. Sans appel d’offre, sans consultation de la population, sans la moindre mise en concurrence, par le simple fait du roi.

Devant l’émotion suscitée par cette perspective, l’entrepreneur qui voulait créer son hôtel retire son offre, mais le maire n’abandonne pas et décide de confier le lieu à l’architecte du premier pour en faire une maison d’hôtes. Les mots changent, les interlocuteurs permutent mais la volonté de privatiser reste constante. Monsieur Lansade a beau clamer qu’il ne s’agit que d’une location, que l’intégrité de la bâtisse sera préservée et même qu’il y aura quelques objets d’art ici ou là, cette confiscation de bien public est un exemple entre beaucoup de cette soif de brader le patrimoine de la ville à la rapacité immobilière.

Place Publique conteste immédiatement l’autorisation de travaux donnée à une société inexistante et oblige le maire à abandonner une nouvelle fois son projet. Pour des contraintes techniques, prétend-il, sans dire un seul mot de l’opposition unanime ou presque que sa manœuvre avait suscité, en témoigne le millier de signatures recueillies par la pétition de Place Publique et les prises de position publiées par les deux anciens maires.

Sans solution privatisée et pressé de toutes parts, Marc-Etienne Lansade prétend maintenant nous démontrer son grand respect de la démocratie en convoquant à un appel d’idées et une sélection par vote entre les meilleurs projets présentés. Il espérait que cette consultation soit un échec, mais c’était sans compter sur les cinq propositions très élaborées de Place Publique et celle de Cogolin Avenir parmi lesquelles le Comité de sélection a grappillé des idées en ordre dispersé dans quatre projets distincts.

Pris à son propre piège, il se voit obligé de les soumettre au vote de la population, mais en imposant des conditions très restrictives pour limiter la participation et prétendre que la concertation ne marche pas.

Aux Cogolinois de lui démontrer le contraire en allant voter en nombre en mairie du 2 au 17 janvier 2018 pour choisir l’avenir de la demeure historique qui leur appartient.

http://www.varmatin.com/vie-locale/on-vous-presente-les-4-projets-soumis-au-vote-des-cogolinois-pour-la-demeure-sellier-192458

Si vous souhaitez donner votre avis sur notre association, n’hésitez pas à remplir le questionnaire suivant : http://www.placepubliquecogolin.fr/article/en-quelques-clics-repondez-au-questionnaire.html

La suppression de classe à l’école Fontvieille: 283 selon les manifestants, 269 selon la police… – bulletin d’information n4

14! Cette fois ci les chiffres ne divergeront pas tant que cela…sauf qu’il ne s’agit pas de compter des protestataires dans la rue mais…. des écoliers à l’école Fontvieille avec dans le rôle de la police, l’inspecteur de circonscription. Petite est cette différence, mais elle a eu un effet radical : la fermeture d’une classe deux jours après la rentrée scolaire.

Les conséquences ont été terribles sur les conditions d’apprentissage des enfants : ventilation de l’effectif de ces écoliers devenus migrants dans d’autres classes parfois en sureffectif, création de plusieurs niveaux dans certaines classes.

Le Maire de Cogolin a d’abord souscrit à la vague d’indignation générale, puis il s’est ravisé pour se ranger aux cotés de l’inspecteur (tiens, tiens…!) lâchant les enfants et leurs parents, la communauté scolaire et les intérêts de sa ville.

A se demander si les bambins de l’école Fontvieille ne sont pas dans le collimateur de leur maire, eux qui avaient déjà vu, l’année dernière, leur budget destiné à l’enseignement amputé de 43% . Tout cela au prétexte d’abonder la réparation de la climatisation de leur école, théoriquement à la charge du budget investissement de la mairie. Finalement, la subvention a été rétablie après que le spectacle des enfants autour du thème « danses et chants autour de la Méditerranée » où la chanson de Jean-Jacques Goldman « Aïcha » devait être chantée, soit annulé à l’école (merci au collège voisin de l’avoir accueilli).

Quant à l’inspecteur, il avait déjà joué à « pousse toi de là que je m’y mette » vidant les petits de l’école maternelle de Plein Soleil pour y installer…ses bureaux.

Très hussard mais surtout pas noir! (1)

(1) « Hussard noir » : surnom donné aux instituteurs de la III° république

http://www.varmatin.com/jeunesse/suppression-dune-classe-a-cogolin-les-parents-sont-furieux-164070
http://www.varmatin.com/education/fermeture-de-classe-les-parents-deleves-font-blocus-a-cogolin-164583
http://www.varmatin.com/greve-mouvements-sociaux/les-parents-deleves-bloquent-depuis-ce-jeudi-matin-lacces-a-lecole-fontvieille-164599
http://www.varmatin.com/jeunesse/classe-supprimee-a-cogolin-des-raisons-desperer-164920
http://www.varmatin.com/jeunesse/ecole-fontvieille-de-cogolin-on-a-recompte-les-eleves-un-par-un-165652
http://www.varmatin.com/politique/lecole-fontvieille-a-cogolin-en-question-au-conseil-168027
http://www.varmatin.com/greve-mouvements-sociaux/on-fait-le-point-sur-les-greves-de-mardi-dans-les-ecoles-de-cogolin-173521

Si vous souhaitez donner votre avis sur notre association, n’hésitez pas à remplir le questionnaire suivant : http://www.placepubliquecogolin.fr/article/en-quelques-clics-repondez-au-questionnaire.html

Démocratie : peau de chagrin, Restriction de l’information et pression sur les opposants – bulletin d’information n4

Après son cuisant échec sur le déplacement de la médiathèque, la majorité municipale, malgré ses promesses électorales, s’est abstenue de présenter ses divers projets à la population et de lui demander son avis. Nous en donnons plusieurs exemples manifestes dans ce bulletin. Moins connues du grand-public sont les mesures discriminatoires prises au fil des mois au sujet des conseils municipaux.

Le maire a déplacé les séances du conseil municipal de la grande salle de Maurin des Maures vers l’espace exigu de la Bastide Pisan où l’agencement des tables pour les élus ne laisse qu’un étroit passage pour une vingtaine de sièges à disposition du public.

Chacun garde en mémoire le conseil municipal du 15 décembre 2016 où le maire avait fait occuper tous les sièges par des membres de son parti extérieurs à la commune, obligeant deux cents Cogolinois présents à rester debout à l’extérieur. Un bel exemple de démocratie !

C’est que Monsieur Lansade admet difficilement la contestation et que son attitude ou celle de ses adjoints soient mises à jour. Ainsi, les conseils étaient filmés pour être disponibles sur le site de la mairie. Puis, changement, dû sans doute aux enregistrements parfois cruels pour le maire : les séances seraient filmées mais plus mises en ligne.
C’était encore trop, car des élus de l’opposition y avaient toujours accès. Désormais, il n’y aura plus de copie image.

Il s’agit là d’une nouvelle restriction de l’information, déjà nettement insuffisante auparavant.
L’expression des conseillers d’opposition est aussi rudement diminuée, puisqu’ils doivent désormais présenter leurs questions écrites, limitées en nombre, au moins une semaine avant la séance du conseil.

Petit à petit, derrière ses airs d’ouverture joués en début de mandat, monsieur Lansade poursuit son opération de musellement de tout opposant et de restriction de l’accès à l’information des élus et du public. En pleine séance du conseil, il ordonne à ses policiers de retirer le micro à un opposant, une autre fois d’expulser manu militari de la salle un riverain opposé au projet de lotissement de notre Dame des Anges en l’accusant d’être ivre…

Adepte des décisions autoritaires prises dans le secret d’un cabinet de quelques amis, monsieur Lansade fait reculer chaque jour un peu plus la démocratie locale.

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Les mécomptes de Marc-Etienne Lansade – bulletin d’information n4

Un maire qui ne sait pas à quoi vont servir les 5 millions d’emprunt qu’il a décidé de réaliser, ça c’était à l’occasion de la présentation du budget primitif 2015.

Le même qui est obligé d’annuler 5,4 millions d’euros d’investissement faute des crédits nécessaires, c’était lors du vote du compte administratif 2016.

Et c’est toujours lui qui n’a pas hésité à inscrire 7 millions d’euros de recettes de ventes immobilières totalement incertaines pour équilibrer un budget 2017 qu’il a lui-même mis en grande difficulté. Ce qui ne l’a pas empêché de diminuer imprudemment les taux des impôts locaux à la veille des dernières élections présidentielles.

En effet, au nom d’une politique sécuritaire non évaluée, il a recruté des policiers à tour de bras augmentant les dépenses de personnel de plus de 2 millions d’euros par an.

Il a décidé de mettre des caméras de vidéos surveillance partout sans en connaitre l’efficacité réelle pour un coût d’investissement de l’ordre du million d’euros et de fonctionnement de plusieurs centaines de milliers d’euros par an.

Il a fait exploser les dépenses d’animation d’autres centaines de milliers d’euros par an…

Et pendant que les investissements nouveaux peinent à voir le jour, l’endettement de la commune a augmenté de 2,3 millions d’euros.

Il faut rajouter à ce tableau déjà inquiétant les 80 000 € perdus du plan de circulation, les 350 000 euros de travaux inutiles de la place des boules, les 300 à 400 000 € de subventions non demandées pour la construction de la maison médicale, les 40 000 € de recettes annuelles en moins du loyer de la mission locale priée de déménager, les 20 000 € perdus du loyer versé par Syndicat des Eaux, les 47 000 € de palmiers plantés sur la plage, les 300 000 € de travaux de réhabilitation du restaurant de plage incendié, les 12 000 € de loyers annuels que cette même locataire ne verse plus à la commune…

Nous laissons au lecteur le soin de sortir sa calculette pour faire le total des sommes colossales elles aussi parties en fumée !

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