BAISSE IMPORTANTE ET ARBITRAIRE DES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS – Bulletin d’Information n2

Absence de projet et de concertation

Avec plus de 70 associations, culturelles, sportives, patriotiques, de solidarité ou encore de protection de l’environnement, les Cogolinois aiment la vie associative qui anime la cité toute l’année.
Pourtant, les 28 associations sportives auront dû attendre fin novembre 2014, à la demande de quelques-unes d’entre elles, pour pouvoir rencontrer l’adjoint aux sports, M. Cordé. Incapable de présenter un projet précis de « politique sportive », il a énoncé quelques vagues orientations.
En décembre 2014, toutes les associations ont envoyé leurs demandes de subventions. Les mois ont passé et le verdict est tombé en avril 2015, avec le vote du budget primitif, sans aucune réunion intermédiaire pour informer les dirigeants du suivi de leurs demandes.

Quelques gagnants, beaucoup de perdants

Au final, la baisse globale des subventions est de 290.000 € (-35%) par rapport à 2014.
Plusieurs associations, pourtant actives depuis des années à Cogolin, ont vu leurs subventions fortement diminuées, voire carrément supprimées pour certaines. Quelques autres ont connu une augmentation de l’aide municipale.
La plus chanceuse est une association non répertoriée sur le site de la mairie qui a reçu une aide de 4.000 € pour participer à un rallye dans le désert marocain. Dans le même temps, le Centre Communal d’Action Sociale a enregistré une baisse de 83.200 € de sa subvention. Un choix qui en dit long sur la volonté municipale de serrer la vis aux associations dont le rôle est essentiel en termes d’animation et de cohésion sociale.

Diviser pour régner

Il est anormal que les dirigeants soient contraints de solliciter un rendez-vous ou de se rendre au « mercredi du maire »… pour finalement s’entendre dire que leur association n’entre pas dans les objectifs fixés par la municipalité ! Sans savoir quels sont ces objectifs ni pour quelle politique sportive ou associative ? Le déficit d’information et de communication, l’opacité des décisions prises par le maire et sa garde rapprochée, retranchent les associations dans leur propre fonctionnement et les éloignent les unes des autres. Face à cette volonté municipale de diviser pour régner, les associations auront tout intérêt à s’unir.

Les 14 associations perdantes représentent à elles seules une diminution totale de subventions de près de 300 000 €. Parmi elles, cinq ont vu leur subvention totalement supprimée : l’Aïkido, les Amis du Coq instruit, les Varois de Paris, Loisirs Nature et le Taekwondo. La subvention allouée au club de basket-ball est passée de 20.000 à 3.000 € (-89 %), celle du CCAS de 181.000 à 97.800 € (-46 %)

Les 9 associations gagnantes représentent une augmentation totale de 17.320 €, dont 4 000 € pour l’ association non cogolinoise « Team Evasion off Road Except » et sa participation au rallye des Gazelles.

Notes de Lecture :
– Article de Var-Matin : http://goo.gl/U98HkS

Images et Pdf complémentaires :
– interview-var-matin-06-10-2015-pdf.pdf

BUDGET 2015: FORTE HAUSSE DES DEPENSES DE PERSONNEL ET DES EMPRUNTS – Bulletin d’Information n2

La municipalité FN a eu beaucoup de chance d’hériter de la situation financière largement excédentaire léguée par la gestion Sénéquier. Elle a trouvé un excédent de plus de 3,6 millions d’euros fin 2013 qui a été réduit à 2,75 millions fin 2014. Une baisse qui devrait se poursuivre en 2015 puisque dans le premier budget primitif voté par la majorité FN, les recettes réelles de fonctionnement de 15.277.671 € ne parviennent pas à couvrir des dépenses réelles de 16.124.671 €.

Les charges de personnel augmentent de 1,3 millions d’euros en 2 ans

Après avoir connu une hausse de 266.000 € en 2014, les dépenses de personnel vont augmenter de 1 millions d’euros en 2015. On sait que cette hausse de 20 % est principalement liée au recrutement massif de policiers et va entrainer des millions de dépenses nouvelles (voir article sur la sécurité). Cela fait cher pour soigner un fantasme in sécuritaire et dans un contexte de rigueur imposé par la baisse des dotations de l’État.

Communication et spectacles contre solidarité et éducation

Rien n’est trop cher pour financer cette politique spectacle.
Les dépenses d’animation augmentent de 255.000 €, celles de conseil en fiscalité et urbanisme de 110.000 €, celles des catalogues et imprimés de 97.680 €, celles d’achats de vêtements (uniformes policiers) de 22.150 €, celles des fêtes et cérémonies de 20.700 €. Dans le même temps on diminue de manière drastique les subventions aux associations et au CCAS, on supprime les dotations en dictionnaires aux élèves rentrant en sixième, on augmente les tarifs des transports scolaires, on fait payer les activités extra scolaires… Le seul geste du maire en direction des écoles a été de créer une bourse au mérite pour les bacheliers ayant obtenu les « félicitations du jury », une mention honorifique qui n’existe plus.

Dix millions d’emprunts nouveaux en trois ans

Après avoir emprunté un million d’euros en 2014, il est prévu de lever un nouvel emprunt de 5 millions en 2015. Cela fait beaucoup pour financer 5,75 millions de travaux neufs dont on ne connait pas la nature ni les subventions éventuellement sollicitées en l’absence d’une présentation détaillée par programme. Et ce n’est pas fini, puisque le maire a annoncé son intention d’emprunter 4 millions supplémentaires en 2016. Quant à l’argent du Yotel et du Port des Marines qu’il met en avant pour garantir leur remboursement, il est loin d’être dans les caisses de la commune.
Cette fuite en avant financière est bien inquiétante quand on connait l’origine de messieurs Lansade et Smadja, la ville de Levallois Perret, qui est aujourd’hui la ville la plus fortement endettée de France, et de loin.

Images et Pdf complémentaires :
– interview-var-matin-06-10-2015-pdf.pdf

SECURITE: LES SALAIRES DE LA PEUR – Bulletin d’Information n2

La POLICE MUNICIPALE a vu ses missions et ses pouvoirs s’accroitre depuis sa création. Ses fonctionnaires ne sont plus de simples gardes mais des policiers à part entière. Cela change le regard que nous devons porter sur ces hommes avec tout le respect qu’ils méritent. En contrepartie, le comportement des policiers municipaux et de leur hiérarchie se doit d’être exemplaire. Et c’est sans doute là que le bât blesse le plus à Cogolin, avec à leur tête un premier adjoint révoqué de la police cannoise et un maire qui ne respecte pas les arrêtés qu’il signe.

Exemplaire! Vous avez dit exemplaire?

Après avoir offert aux cogolinois la place de stationnement réservée à l’officier de police judiciaire qu’il est, M. Lansade avait pris l’habitude de garer sa Porsche à un emplacement interdit passible de fourrière. Agacé par une publicité gênante, il a pris un arrêté pour y autoriser le stationnement jusqu’au vendredi 13H00.
Et quand la place est prise, il gare sa nouvelle Jaguar sur l’emplacement réservé à la police qui, ne pouvant plus s’y mettre, est condamnée à faire des patrouilles. Seuls restent sur le terrain les ASVP dont les pouvoirs sont limités.
Cela explique sans doute le grand désordre qui règne encore tous les jours.

Peur sur la ville

En parlant de « couvre-feu » à Cogolin, le candidat Lansade avait attisé la rumeur d’insécurité pour agiter les peurs et justifier le recrutement massif de policiers dont il a doublé l’effectif dès la première année de son mandat. Pourtant, on ne perçoit pas vraiment la différence et l’on se demande à juste titre où est la police de proximité, le contact avec la population, le travail de prévention… ? Comme quoi, l’efficacité de la police n’est pas qu’une question de nombre, elle dépend aussi d’une bonne organisation, de la motivation et du souci de l’exemplarité non seulement des agents mais aussi de leurs chefs et des élus.

Une dérive financière inquiétante

Le maire a déjà engagé plus d’un million de dépenses supplémentaires qui vont être suivi de nombreux autres millions pour financer les nouveaux véhicules, l’aménagement d’un nouveau bâtiment et les 40 caméras de vidéosurveillance promises. Pour financer sa politique spectacle, il a prévu d’emprunter 10 millions d’euros en 3 ans qu’il promet de rembourser avec tout l’argent qu’il va gagner sur les projets immobiliers de son ami Smadja. Sauf que ces recettes sont hypothétiques et ne concerneront au mieux que le prochain mandat.
L’héritage risque d’être lourd !

URBANISME OU « URBALKANYSATION » ? – Bulletin d’Information n2

Professionnel de l’immobilier à Levallois avant de devenir maire de Cogolin, M. Lansade a choisi, pour le conseiller sur les grands projets d’urbanisme, Jean-Marc Smadja, cousin d’Isabelle Balkany et ancien directeur de la Société d’Économie Mixte qui a bétonné la même ville de Levallois.

Quand « pognon » rime avec béton

« J’ai besoin de quelqu’un qui sache faire du pognon », a déclaré le maire à la presse. Il n’y avait donc pas meilleurs choix que cet ancien banquier dont les compétences en matière d’urbanisme paraissent elles beaucoup plus discutables. Ce conseiller très spécial s’est mis au travail dès l’été 2014 et comme on pouvait le craindre, tous ses projets sentent fort le béton : un PLU qui prévoit une augmentation de population de 50% en 5 ans; la signature d’un bail d’exploitation du terrain du Yotel en infraction avec les règles d’urbanisme et de protection contre les inondations; une modification du PLU cherchant à régulariser cette infraction; le projet de construire 90.000m2 de surfaces de plancher sur le même terrain de 130.000m2 constituant la dernière coupure naturelle de la frange littorale; une ZAC littorale pour laquelle on annonce des millions d’€ d’études et des centaines de millions d’€ de travaux ; un centre-ville où l’on envisage de vendre ou détruire des bâtiments communaux, dont une école, pour y développer des projets immobiliers…

Un conseiller sans contrat

Seul bémol, la plupart de ces dossiers ont été préparés par monsieur Smadja sans qu’il ait le moindre contrat, donc sans aucun droit ni titre pour agir au nom de la commune. Le premier marché officiel a été signé le 26 février 2015 avec la société Euromena qu’il dirige. Ce qui remet sérieusement en cause la validité des actes qu’il a préparés avant cette date, car aucun contrat ne peut venir régulariser des prestations exécutées avant sa signature.

La Société Publique Locale, nouvelle machine à bétonner

Dernière trouvaille, les maires de Cogolin et Fréjus viennent de créer chacun leur Société Publique Locale (SPL) dont les deux seuls actionnaires sont leurs communes respectives.
Derrière cette alliance urbaine tordue entre deux communes géographiquement séparées, mais tellement proches politiquement, l’enjeu est de permettre aux deux maires de bétonner leurs villes en paix en se libérant largement des règles de publicité et de mise en concurrence, comme le permettent les SPL. Et devinez qui sera le Directeur de la SPL de Cogolin ? Jean-Marc Smadja, bien sûr !
Pour essayer d’éviter un réveil trop dur aux cogolinois, Place Publique a dénoncé la plupart de ces décisions d’urbanisme auprès du Préfet du Var, du Procureur de la République et du Tribunal Administratif.

Premier anniversaire – Bulletin d’Information n2

Voilà un an maintenant que le Front National s’est installé en mairie de Cogolin. Un an que Marc Etienne Lansade essaie de se faire passer pour un maire normal, au prix de larges sourires, de beaucoup de fleurs, mais aussi de contorsions, douloureuses parfois.

Pourtant derrière des apparences trompeuses, les paroles et les actes de sa première année de mandat témoignent d’une complaisance xénophobe anti arabe, d’atteintes à la laïcité, de l’utilisation des peurs et des menaces pour justifier ses choix sécuritaires. Plus inquiétante encore est la dérive affairiste et immobilière de sa politique.

Avec des prises de décision peu respectueuses de la légalité, des engagements de dépenses et d’emprunts très lourds dont les promesses de financements futurs ne sont pas du tout acquises, c’est à une dangereuse fuite en avant financière à laquelle il se livre et expose la commune.

Cela fait un an aussi que le collectif de citoyens Place Publique existe. Un an qu’il scrute, analyse et dénonce les nombreuses dérives d’un maire qui n’a rien de normal, l’obligeant à reculer sur de nombreuses décisions. Un an qu’il propose des animations pour permettre aux Cogolinois dans toute leur diversité de se rencontrer et de débattre autour de sujets qui concernent l’avenir de leur ville, de leur territoire et de la société.

L’association Place Publique a soufflé sa première bougie forte de 135 adhérents. Elle vous invite à les rejoindre, à participer aux rencontres et débats qu’elle organise tout au long de l’année, afin de donner encore plus de force à son souffle pour que tous ensemble nous parvenions à éteindre un feu d’intolérance qui gagne dangereusement du terrain.

INTERDICTION DES DANSES ORIENTALES La lettre de la présidente accable le maire de Cogolin

Sur son compte Twitter, Marc Etienne Lansade exhibe largement la lettre de la présidente du club de danse qui s’emploie avec beaucoup d’application à le dédouaner de toute implication dans la décision d’interdire la représentation de danses orientales à la Fête du Coq.

Avant de la publier, il aurait dû y réfléchir à deux fois, car ses termes sont cruellement accablants pour lui. En écrivant noir sur blanc que « les décisions sur la représentation ont été prises exclusivement par son conseil d’administration et l’Adjoint à l’animation de Cogolin Monsieur Aimé Garnier », la présidente confirme le fait que la représentation de danses orientales a bien été annulée et que l’adjoint au maire de Cogolin a participé à cette décision. On se demande à quel titre cet adjoint est intervenu dans la décision d’une association qui, en principe, s’administre librement ? Au fait, à quelle date s’est réuni le CA qui aurait lui aussi participé à cette décision ?

Ainsi, à trop vouloir protéger le maire, la présidente ne fait que l’enfoncer un peu plus. En effet, selon les règles de l’administration d’une commune, quand un adjoint agit dans le cadre de la délégation qu’il a reçue de son maire, ce dernier ne peut être exonéré de sa responsabilité dans la prise de décision incriminée. D’autant que par la suite le maire n’a jamais publiquement désavoué son adjoint ni contesté cette décision, la reprenant même à son compte.

Au lieu de s’attaquer aux conséquences médiatiques de cette affaire, la présidente ferait mieux de s’en prendre à sa cause réelle, celle de l’interdiction qui lui a été faite par la municipalité de présenter des danses orientales à la fête du coq. Car il s’agit là d’une véritable ingérence politique dans la vie associative, d’une atteinte à sa liberté et d’une décision d’exclusion.

N.B. La lettre de la Présidente du Club de danse Cogolinois et la réponse de Place Publique sont jointes en annexe

Images et Pdf complémentaires :
– lettre-de-la-pra-sidente-pdf.pdf
– ra-ponse-de-place-publique-pdf.pdf

Bonne année

Avec cette image aux couleurs authentiques de la Provence que nous aimons, fière de son identité et ouverte aux autres, Place Publique souhaite à tous les Cogolinois une belle et heureuse année 2015, meilleure que 2014.

Images et Pdf complémentaires :
– voeux-2015-ter-pdf.pdf

Interdiction des danses orientales par la municipalité FN de Cogolin Place Publique dénonce une atteinte à la liberté d’expression

En ce premier week-end de septembre 2014, la fête du coq animait la place centrale de Cogolin. Comme à l’accoutumé, les associations locales y animaient des stands pour faire la promotion de leurs activités et enregistrer de nouvelles adhésions. Mais c’était la première fois qu’elle se déroulait sous l’égide de la municipalité FN.

Bien qu’elle n’y fût pas conviée par la municipalité, Place Publique a tenu à participer à cette grande manifestation de la vie associative et à cette occasion j’y ai rencontré une femme visiblement bouleversée. Elle m’informa que la municipalité venait d’interdire au club de danses, dont elle est une des responsables, de présenter une démonstration de danses orientales comme elle le faisait les années précédentes à côté de nombreuses autres danses proposées : classique, jazz, salsa, hip-hop…

Ses propos m’ont  été ensuite confirmés par une autre responsable de l’association. La demande de ne pas présenter les danses orientales au public a été faite par l’adjoint à la culture, Aimé Garnier, aux motifs que cela n’était pas dans les orientations de sa municipalité et que cela ne plaisait pas à beaucoup de Cogolinois (sic).

Place Publique s’élève avec la plus grande indignation contre ces faits qui constituent une atteinte grave à la liberté des associations et une ingérence inadmissible dans le choix de leurs activités. Elle dénonce la tentation coutumière de l’extrême droite à vouloir dicter de manière autoritaire sa conception de la culture.

Notes de Lecture :
– Article sur l’express : http://goo.gl/zmwi79
– Article sur le Nouvel Obs : http://goo.gl/NoZKbn

Comité de Vigilance Fréjus et Cogolin

A Cogolin, au coeur du Golfe de Saint-tropez, loin des médias, le Front national s’embarrasse de moins de précaution dans sa gestion municipale.
La cité était connue pour avoir vu grandir Emmanuelle Béart. Aujourd’hui, la décision de baptiser l’un de ses parkings du nom de Maurice Barrès – l’écrivain antidreyfusard, grand idéologue de l’extrême droite française – fait les gros titres des journaux.

Parachuté en mars dernier, Marc-Etienne Lansade, entrepreneur parisien d’un quarantaine d’années, a réussi à s’emparer des clés de la ville en réalisant une violente campagne anti-islam.
Après avoir multiplié les effets d’annonce (embellissement des ronds-points et d’un local à poubelles, nouveaux panneaux de signalisation, inscription de la devise « Liberté, Egalité, Fraternité », effacée par le temps, sur le fronton de la mairie,…), celui qui taillait le bout de gras avec Jean-Marie Le Pen lors de la sortie du patriarche frontiste sur Ebola, solution parfaite pour résoudre le problème de l’immigration, met en place une politique qui ne déplairait pas à ce dernier.
Mode opération : « La Reprovençalisation. »

« Ce terme est un paravent pour dire que les commerçants qui vendent des produits orientaux ou d’origine maghrébine ont été poussés dehors, estime Francis José-Maria, cofondateur de Place publique, collectif de citoyens constitué à la suite de la victoire du Front national.
C’est une hérésie car lorsqu’on rabougrit les marchés, le commerce diminue. Ce repli sur soi, c’est comme dire aux Phéniciens : ‘repartez chez vous’. »

Dans un communiqué envoyé aux Cogolinois pour ses cents premiers jours de mandat, Marc-Etienne Lansade se félicitait de la « destruction de l’extension illégale de la mosquée ». Cette « grande opération urbanistique » est en réalité plus modeste qu’il ne le suggère. « J’avais obtenu de l’ancien maire l’autorisation de construire une marquise d’une cinquantaine de centimètre au-dessus de la porte d’entrée de la mosquée pour nous protéger de la pluie, explique l’imam Ali Atik. Monsieur Lansade m’a demandé de la détruire par courrier dès qu’il a été élu. »

Comme tout bon maire frontiste, Marc-Etienne Lansade mise tout sur la sécurité : recrutement de deux nouveaux policiers municipaux et renforcement de la vidéosurveillance sur le port de plaisance de la ville.
Mais c’est l’un de ses propres élus qui a eu des problèmes disciplinaires.
Fin juillet, Eric Masson, son premier adjoint délégué aux finances, a été révoqué de la police cannoise pour avoir multiplié les dérapages. En février dernier, il s’était distingué en débarquant en furie dans les bureaux de la direction des ressources humaines de Cannes.
Traumatisée, une femme enceinte avait été transportée en état de choc au centre hospitalier. Suspendu de la fonction publique territoriale par le conseil de discipline de la municipalité cannoise à cause de son comportement, Masson s’est vu refuser la demande de mutation qu’il espérait. Il avait pourtant trouvé un point de chute idéal dans la ville voisine où un maire FN lui avait donné son accord. Son nom ? Fréjus.

Images et Pdf complémentaires :
– 2014-08-13-Les_inrock.pdf