L’hommage rendu aux victimes du fanatisme par des citoyens debout, unis et déterminés à défendre leurs libertés

Le parvis de la mairie de Cogolin était trop petit pour accueillir la foule des habitants de Cogolin et de communes voisines venus rendre hommage aux journalistes, aux policiers et aux personnes tombés sous les balles de fanatiques. Enfants, parents, grands parents, de toutes sensibilités et de toutes confessions, ont exprimé leur indignation face à l’inacceptable barbarie. Ils se sont aussi donné la main pour manifester leur unité et leur détermination à défendre sans peur ce qu’ils ont de plus cher, la liberté, qui est visée à travers ces crimes odieux.

Après un temps de silence à la mémoire des victimes, Samya Arabi a lu un message empreint d’humanité, un appel à l’amour du prochain qui a ponctué la cérémonie. (le texte du message est en pièce jointe).

Lord Byron écrivait : « jusqu’à ce que la douleur le lui enseigne, l’homme ne sait pas quel trésor est l’eau ». Il en va de même pour la liberté. Les événements tragiques qui viennent de se produire ont réveillé en nous la conscience de son prix inestimable. Ne laissons pas cette conscience s’endormir au lendemain des événements. Jour après jour, veillons au respect des libertés de chacun, dans l’égalité et la fraternité.

Le reportage photo du rassemblement est visible sur le lien :
http://www.flickr.com/photos/67769677@N06/

Notes de Lecture :
– Lien direct vers l’album photo : http://www.flickr.com/photos/67769677@N06/

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Hommage aux journalistes et policiers morts pour notre liberté – Rendez-vous samedi à 11H30 devant la mairie de Cogolin

Les mots ne suffisent pas à exprimer les sentiments qu’inspire l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo et des policiers qui les protégeaient.

Dégout, lâcheté, horreur

Nos premières pensées vont aux familles et à tous les proches des victimes de cet horrible attentat.

Nous sommes inconsolables de voir ainsi anéantis par les balles les talents de journalistes dont les seules armes étaient la plume et l’esprit.

Nous sommes aussi parfaitement conscients que leurs assassins cherchent à atteindre le cœur de notre démocratie, la liberté de la presse, de l’information et de l’expression. Et quand on touche à cette liberté-là, on remet en cause toutes les autres : religieuses, politiques, philosophiques…

Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux journalistes et aux policiers qui sont morts pour nos libertés, c’est d’en faire aussi notre combat contre l’intolérance, l’obscurantisme et toutes les formes d’intégrisme.

Nous vous invitons à leur rendre cet hommage en nous retrouvant sur la Place Publique devant le parvis de la mairie de Cogolin SAMEDI 10 JANVIER à 11H30, munis d’une affichette « NOUS SOMMES TOUS CHARLIE ».

Rendez-vous samedi 10 janvier à 11H30 sur le parvis de la mairie de Cogolin

Images et Pdf complémentaires :
– images-charlie-4-jpg.jpg

Bonne année

Avec cette image aux couleurs authentiques de la Provence que nous aimons, fière de son identité et ouverte aux autres, Place Publique souhaite à tous les Cogolinois une belle et heureuse année 2015, meilleure que 2014.

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Echos du dernier conseil municipal (15/12/2014) Travail dissimulé et arrangements entre amis

Le Maire entre ses amis Smadja et Masson

Décidément, il se passe de drôles de choses dans cette mairie. Il y a plus de trois mois, le maire nous annonçait avec tambours et trompettes qu’il s’associait les services de Jean-Marc Smadja, le cousin d’isabelle Balkany, en qualité de conseiller spécial pour les grands projets d’urbanisme. Tout cela pour apprendre aujourd’hui qu’il n’avait toujours pas de contrat !

On se serait presque pris de pitié pour ce retraité aux apparences respectables si on n’avait pas appris de sa propre bouche que sa pension de banquier lui rapportait beaucoup trop d’argent pour lui permettre de percevoir des revenus supplémentaires. Le pôvre !

Pour rassurer l’auditoire, il s’est senti obligé de déclarer qu’il ne faisait pas cela pour l’argent mais pour rendre service à son ami Marc-Etienne Lansade.

Plus sérieusement cette situation pose des questions graves.

Depuis quand une mairie peut-elle faire travailler une personne physique sans passer le moindre contrat avec elle ? Car on sait que son conseiller spécial a bel et bien commencé à travailler pour son compte, sur le dossier du terrain dit « du Yotel » notamment. Le maire l’a confirmé en indiquant que c’était M. Smadja en personne qui avait négocié les termes du bail commercial pour l’exploitation du village de vacances conclu avec une mystérieuse société SEMP dont on ne sait rien, puisqu’elle n’est pas encore inscrite au Registre du Commerce. Bizarre !

En l’absence de tout lien juridique avec la mairie, M. Smadja n’a à ce jour aucun droit ni titre pour connaître des affaires de Cogolin. Ce qui remet sérieusement en cause toutes les décisions prises sur la base du travail de ce conseiller « au noir ». En premier lieu le bail passé avec SEMP. Mais aussi la procédure engagée de révision du PLU dans laquelle notre « banquier soit disant urbaniste » fixe un objectif de population de 18 000 habitants à l’horizon 2020. Soit une augmentation de 60 % en cinq ans ! Rien que çà. Cela promet beaucoup de béton.

Il y a là une grande désinvolture et une forme de mépris vis-à-vis des règles régissant le fonctionnement d’un conseil municipal, mais aussi vis-à-vis de l’ensemble des citoyens de la commune.

Il serait temps que les membres du Conseil Municipal, relégués au statut de simples spectateurs, réagissent. Il serait également souhaitable que les cogolinois se rendent compte que l’avenir de leur commune se décide par des arrangements entre amis !

Marc Etienne Lansade installe une crèche en mairie de Cogolin Ne tombons pas dans le piège de la provocation

Il faudrait être naïf pour ne pas comprendre que c’est par pur calcul politique que M. Lansade a décidé d’installer une crèche dans la mairie de Cogolin. Il aurait sans doute aimé que nous tombions dans le piège tendu aux défenseurs de la laïcité en nous entrainant sur le terrain de la provocation, pour nous faire passer pour les ennemis des crèches, de dieu et de la culture.

Désolé pour vous, monsieur Lansade, on peut être laïque et aimer les crèches de Noël, les santons représentant Jésus, les Rois Mages et des personnages provençaux. Beaucoup de laïques, dont je fais partie, se plaisent à installer chaque Noël une crèche dans leur maison pour perpétuer cette belle tradition chrétienne qui émerveille enfants, parents et grands-parents.

Etre laïque, monsieur Lansade, ce n’est pas interdire les crèches, mais c’est respecter l’égalité des cultes, ne pas privilégier une religion sur une autre en appliquant le principe de séparation des églises et de l’Etat. En voulant instrumentaliser politiquement une tradition aussi chère au cœur de tous, vous manquez non seulement de respect pour la laïcité, vous cherchez à diviser les cogolinois autour d’une fête qui doit au contraire les rassembler.

Aussi, même si nous ne sommes pas d’accord avec votre décision, nous ne viendrons pas vous chercher querelle sur l’installation d’une crèche à la mairie.

Par contre, notre devoir est de dénoncer cette incroyable escroquerie que constitue la récupération du symbole le plus fort de la foi chrétienne par votre parti d’extrême droite dont l’idéologie est aux antipodes du message de tolérance et d’humanité délivré par Jésus.

Francis JOSE-MARIA

Notes de Lecture :
– Article de l’Express : http://goo.gl/rYpUA0

L’interview de Marc Etienne Lansade sur le mariage d’une étrangère en situation irrégulière Des contre-vérités et une atteinte inacceptable aux libertés fondamentales

Dans une vidéo postée sur You Tube le maire de Cogolin dénonce l’obligation qui lui est faite de procéder au mariage d’une étrangère « extra-européenne » en situation irrégulière au regard du séjour sur le territoire national et qui de plus aurait outragé des fonctionnaires municipaux dans l’exercice de leurs fonctions.

L’analyse juridique (1) de l’interview du maire effectuée par Place Publique met en lumière les nombreuses approximations et contre-vérités de son propos qui, en contestant le droit au mariage d’une étrangère, fut-elle en situation irrégulière, remet en cause la Déclaration des Droits de l’Homme adoptée par les Nations Unies de 1948, la décision du Conseil Constitutionnel du 13 août 1993 et la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales.

Il est tout à fait inadmissible qu’un maire, officier de l’état-civil garant de la loi dans sa commune, tente de s’y soustraire et s’attaque à cette liberté fondamentale reconnue à tout être d’aimer et de se marier, quelle que soit sa nationalité ou sa situation administrative. Il est encore plus inacceptable qu’il manipule la vérité pour essayer d’attirer à sa cause des lecteurs pas suffisamment avertis.

Notre collectif dénonce en conséquence les différentes contre-vérités énoncées par Marc-Etienne Lansade dont nous donnons ici un résumé synthétique:

Il est d’abord totalement faux d’affirmer qu’il y a une impunité pour les étrangers en situation irrégulière. En effet, si la loi considère que cette situation ne justifie plus de garde à vue, elle maintient comme antérieurement la procédure de reconduction à la frontière dans un cadre administratif. Des sanctions financières et d’emprisonnement sont toujours prévues en cas de maintien irrégulier sur le territoire national.

Il est parfaitement illégal de demander au candidat au mariage une preuve sur la régularité de son séjour au nom du principe constitutionnel de la liberté individuelle de mariage.

Lors de la constitution du dossier en vue du mariage, le ressortissant étranger, comme le citoyen français, doit fournir des pièces prouvant son identité et son domicile.

Il est tout à fait mensonger de dire de dire « qu’il est impossible à un français de se marier si sa carte d’identité est échue de quelques jours ». Les textes officiels confirment que la carte nationale d’identité continue à justifier de l’identité de son titulaire tant qu’on peut le reconnaitre d’après la photographie qui y figure. Le ou la candidat(e) au mariage peut prouver son identité à l’aide de son passeport, son livret de famille, sa carte d’ancien combattant, un extrait de son acte de naissance, son permis de conduire. Il est encore faux de déclarer qu’il y aurait une inégalité de traitement entre un étranger et un français.

Il est vrai par contre, mais M. Lansade n’en parle pas, que les maires disposent de pouvoirs de contrôle qui leur permettent d’auditionner les futurs époux et d’aviser le procureur s’il y a des indices sérieux de mariage blanc ou forcé.

Il est également vrai que si les fonctionnaires de l’Etat Civil ont été outragés, ils peuvent en demander réparation en se constituant partie civile. Si comme on le suppose c’est la demande d’une pièce non exigible qui a motivé l’outrage présumé, il appartiendra au juge d’apprécier.

Enfin, il est démagogique et mensonger de laisser croire qu’un changement de majorité électorale nationale pourra modifier ces principes fondamentaux protecteurs des droits et libertés de de tout être humain, qu’il soit étranger ou non.

(1) Voir cette analyse juridique dans le document PDF joint en annexe

Images et Pdf complémentaires :
– mariage_etranger_analyse_juridique.pdf

Mais que fait la police municipale ?

A qui est cette belle voiture ?
Petit indice : à un donneur de leçons qui fait appel au civisme des cogolinois.
Durée du stationnement : deux heures
Alors, vous avez trouvé ?

Et bien cette Porsche décapotable grise appartient au maire de Cogolin qui semble peu habité par le souci de l’exemplarité.
Mais il y a plus grave. A la suite des recrutements effectués par le maire, les policiers municipaux sont de plus en plus nombreux à verbaliser les véhicules qui enfreignent les règles de circulation ou de stationnement. Seule échappe à leur zèle la Porsche grise du maire pourtant passible de la fourrière.

Cette manière d’agir se définit par une phrase : « Fort pour les faibles et faible pour les forts ».

Dernier Conseil Municipal APRES CAMEMBER, VOICI GRIBOUILLE

Après Camember(le sapeur), puisqu’il emprunte pour rembourser d’autres emprunts, voici GRIBOUILLE puisque le maire de Cogolin prend des décisions qui vont le conduire au contraire de ce qu’il souhaite tout comme gribouille qui se jette à l’eau pour ne pas se mouiller ! Explication : le maire de Cogolin a décidé, tout seul et sans le mettre en concurrence avec d’autres spécialistes, de choisir un cabinet dit de conseil pour « optimiser la taxe sur les surfaces commerciales ».

Cela n’est déjà pas très bien, mais voilà qu’il a décidé de signer une convention avec un cabinet déjà condamné par deux juridictions administratives pour avoir conseillé des collectivités à ne pas respecter les conditions du code des marchés publics et sans que le prix global de la prestation attendue ne soit connu.

Qui achèterait un produit sans en connaître le prix ? Qui, affirmant prendre une bonne décision, aggraverait en fait la situation financière de sa commune ? GRIBOUILLE! Le maire de Cogolin !

Place Publique et les Cogolinois ne veulent pas que leur maire prenne de telles références…d’enfantillages. Comme tout ne finit pas par des chansons et puisqu’il s’agit d’une décision qui repose sur une illégalité, Place Publique l’a portée à la connaissance des autorités responsables du contrôle (1). Tout ceci n’est pas un conte pour enfants mais la mise en œuvre des mauvais comptes du Maire de Cogolin.

(1) La lettre adressée par Place Publique au contrôle de légalité est jointe en annexe

Images et Pdf complémentaires :
– lettre_au_prefet_6.pdf

Marc Etienne Lansade jette la communauté de communes et son personnel à la poubelle

On savait que l’une des compétences transférées à la communauté de communes était celle des ordures ménagères. Mais on n’aurait jamais imaginé qu’un maire, en l’occurrence celui de Cogolin, s’en saisisse pour jeter sans ménagement cet établissement à la poubelle.

Pour ceux qui s’étaient intéressés à sa campagne, cela n’est pas une véritable surprise, puisque Marc Etienne Lansade avait annoncé son opposition à l’intercommunalité. Il l’a clairement confirmé lors du conseil municipal du 30 octobre dernier en déclarant que « si l’on voulait avancer, il valait mieux passer à côté (de la communauté de communes – NDLR) »

Il persiste et signe dans son dernier bulletin municipal en écrivant : « Vous connaissez mon hostilité à la communauté de communes qui ne sert à rien d’autre qu’à coûter de l’argent aux contribuables et de permettre aux élus de ne plus avoir à répondre de leurs dépenses municipales ». Peut-être est-il utile de lui rappeler qu’elle sert au minimum à lui verser une indemnité de vice-président. Pour être cohérent et aller jusqu’au bout de son affirmation, nous l’invitons à renoncer à ses indemnités. Cela permettra à la communauté de communes d’économiser une dépense inutile.

Sans faire le moindre tri, il n’hésite pas à mettre dans le même sac poubelle le personnel de l’établissement intercommunal : « En réalité, la communauté de communes ne préoccupe pas véritablement ces derniers (les élus – ndlr), si ce n’est pour accueillir en son sein les fonctionnaires jugés indésirables par les municipalités » affirme-t-il toujours dans la même revue municipale. Son propos viserait-il son « adjoint à l’inculture », ancien employé municipal transféré à la communauté de communes… au service des ordures ? On n’ose pas le croire !

DEVINETTE IDENTITAIRE

A la suite de la publication de nos différents articles sur la nomination de Julien Langella (Bloc identitaire) à la communication de la mairie de Cogolin, un de nos lecteurs (ils sont de plus en plus nombreux) nous envoie la devinette suivante :

Question : Savez-vous comment s’appelle la mairie en Allemagne ?
Réponse : RATHAUS

Question : Savez-vous comment s’appelle désormais la mairie de Cogolin ?
Réponse : BLOC-HAUS