Marc Etienne Lansade « écologiste en béton » de la communauté de communes

On ne sait pas comment a été décidée l’attribution des délégations aux 11 vice-présidents de la communauté de communes, mais ce qui est sûr, c’est qu’en confiant la transition écologique et le développement durable au Maire de Cogolin, l’intercommunalité a tiré le gros lot.

Est-ce pour le récompenser des six ans de mandat qu’il vient de passer en mairie de Cogolin à remplir de béton tous les espaces disponibles de la ville, sans la création du moindre jardin ni de la moindre aire de jeux pour les familles ? Sans la plantation du moindre arbre non plus.

Les arbres, lui et son ami bétonneur de Levallois-Perret, ils préfèrent les arracher. Arraché l’arbre majestueux qui offrait son ombre aux habitants venant se reposer sur le banc de la place de la Liberté. Pour y mettre quoi ? Un hideux transformateur électrique destiné à alimenter le vaste programme immobilier accordé sur un plateau à un promoteur  devinez d’où… de Levallois Perret bien sûr !

Notre « néo-écologiste » intercommunal n’a pas  hésité une seconde à détruire plus d’un hectare de la forêt urbaine de Notre Dame des Anges…

… et les tortues d’Hermann qu’elle abritait pour y couler le béton d’un autre important programme immobilier privé.

C’est encore lui qui a décidé de dévaster plusieurs hectares de la forêt communale de Négresse pour y installer une brocante éphémère.

Comment est-il possible de confier la transition écologique et le développement durable à cet agent de déforestation patenté?  A cet élu qui s’est fait annuler par les tribunaux trois modifications simplifiées du PLU parce qu’elles ne respectaient pas les règles d’urbanisme, de risques d’inondation et de protection d’espaces agricoles ? Comment faire confiance à un maire qui s’est vu obligé de stopper son projet de Zone Agricole Protégée parce qu’elle ouvrait les terres agricoles périurbaines à la spéculation ?

Enfin, comment accorder un crédit environnemental à ce maire qui a vendu à un promoteur privé dix hectares du terrain communal du Yotel, dernier espace littoral boisé de qualité, pour y implanter un gigantesque programme immobilier de 60 000 mètres carrés de surface de plancher ? Fort heureusement les juges du Tribunal Administratif et de la Cour d’Appel ont annulé tous les permis de construire déposés à ce jour parce qu’ils ne respectent pas le caractère limité de l’urbanisation imposé par la loi littoral.

Les élus de l’intercommunalité auraient-ils oublié que c’est en grande partie à cause du classement du terrain du Yotel en « zone de développement stratégique », imposé par monsieur Lansade, que le Schéma de Cohérence Territoriale a été invalidé par le Préfet ? Le laisseront-ils entrainer le territoire intercommunal dans la même politique immobilière effrénée que celle qu’il mène dans sa commune ?

A la lumière de son bilan, notre écologiste « pas en herbe mais en béton » ne semble pas avoir le meilleur profil pour engager notre bassin de vie sur la voie d’une politique de développement durable du territoire respectueuse de l’environnement, une politique de transition écologique et énergétique permettant de faire face aux conséquences du changement climatique, une politique capable de répondre aux besoins des habitants en matière de logements pour les actifs et les retraités,  de transports, d’emplois, de services aux personnes…

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