Conférence de presse (suite): LA MAISON MÉDICALE DANS LES MÉANDRES DU RIALET

En tout premier lieu, nous tenons à dénoncer fermement un des nombreux mensonges proférés par le maire dans le dernier magazine municipal : Place Publique n’a jamais été opposé au projet de réalisation d’une maison médicale. Dès le début notre association a simplement signalé la présence d’un ouvrage hydraulique important canalisant le ruisseau du Rialet dans le sous-sol du terrain d’emprise du projet.

Le maire a d’abord rejeté cette information d’un revers de manche en affirmant qu’il passait à côté du terrain. Ce qui est un comble pour le président de la compétence cours d’eau de la communauté de communes ! Il a reconnu dans un deuxième temps que cet ouvrage passait bien sous le terrain mais que l’on pourrait largement construire à côté. Pour finir par admettre qu’il serait obligé de construire au-dessus du ruisseau en utilisant une technique de fondation sur pieux plus compliquée et donc plus onéreuse.

Une nouvelle fois, ce dossier n’a donné lieu à aucune concertation préalable, à aucune étude des besoins en matière de santé, à aucune présentation de prévisions techniques et financières au conseil municipal. Bilan de cette impréparation, on se retrouve avec un projet de bâtiment susceptible de recevoir 120 personnes sur un terrain qui offre en tout et pour tout 11 places de parking, dont une seule pour handicapé. Sans parler des conditions d’accès et de circulation intérieure totalement improbables. Au point que le maire a avoué lors du dernier conseil municipal que ce n’était pas forcément le meilleur endroit pour construire celle maison médicale.

Quant au financement du projet, dont le coût n’est toujours pas connu précisément, il repose sur un premier emprunt de 1 600 000 € voté en catimini le 30 mars et des contributions du budget général à hauteur de 800 000 €, dont 450 000 € prélevés sur le budget 2017. Sauf que ce dernier financement ne sera possible que si les 7 millions de recettes de ventes de terrains se réalisent, ce qui est loin d’être fait. Sinon, c’est tout le budget 2017 qui s’effondrera et avec lui le projet de maison médicale.

Conférence de presse (suite): LE GRAND MONOPOLY IMMOBILIER DU CENTRE VILLE

L’école Chabaud aujourd’hui

Nous nous trouvons à proximité de la Demeure Sellier, mais nous sommes aussi dans le quadrilatère de l’un des quartiers du Monopoly grandeur nature que le Maire et son conseiller en urbanisme veulent bouleverser de fond en comble. Dès leur arrivée aux affaires, ils ont clairement annoncé leur projet de créer un vaste programme immobilier s’étendant de l’ancienne maison de retraite, en cours de désaffectation, à la caserne des pompiers en projet de déménagement vers Grimaud et passant par la démolition de l’école Chabaud. Mais les imbroglios et difficultés se sont accumulés depuis.

ANCIENNE MAISON DE RETRAITE PEIRIN
En tout premier lieu, depuis sa vente conclue en mars 2014, l’ancienne Maison de retraite Peirin appartient toujours à l’Etablissement Public Foncier Régional (EPF) et cela malgré les nombreuses tentatives du duo Lansade-Smadja pour le récupérer afin de le livrer à l’appétit immobilier d’amis de Levallois Perret. Dès juin 2015, ils font délibérer le conseil pour racheter le bien à l’EPF et le revendre, sauf qu’il n’est pas encore désaffecté puisque ses pensionnaires l’occupent toujours.

En octobre 2015, ils font approuver une nouvelle modification simplifiée du PLU pour permettre la création de résidences pour seniors autonomes sur ces terrains, une nouvelle fois sans la moindre étude des besoins.

Lors du conseil Municipal de janvier 2016, M. Smadja conteste la légalité de la vente à l’EPF dans des termes mémorables, parlant de « cadavres déterrés » et de dossier relevant du « judiciaire pénal ». Il lâche à cette occasion que ce sont des notaires de Levallois Perret qui sont sur l’affaire. Le maire propose à nouveau de racheter le bien, mais à l’EHPAD cette fois, alors qu’il n’est toujours pas désaffecté puisque les pensionnaires l’occupent encore. Il essuie un nouvel échec.

Qu’à cela ne tienne, lors du conseil municipal du 15 décembre 2016, dont le maire a interdit l’accès aux cogolinois et où les regards ont été braqués sur la vente du terrain ex-Yotel (nous y reviendrons, bien sûr), la convention avec l’EPF est prolongée jusqu’ au 31 Décembre 2017 et la décision de rachat du bâtiment à l’EHPAD rapportée. Mais pour permettre à leurs amis de mettre un pied dans la place, l’ancien conseiller de M. Balkany et le maire décident de désaffecter et déclasser un terrain communal de 568 m2 et d’autoriser une SCI domiciliée toujours et encore à Levallois Perret d’y déposer un permis de construire 7 800 m2 de plancher qui concerne non seulement la parcelle concernée, mais aussi l’emprise de l’ancienne maison de retraite qui n’appartient toujours pas à la commune. Cherchez l’erreur !

Deuxième obstacle qui ralentit les visées immobilières du clan des Levaloisiens, la caserne des pompiers qui tarde à déménager de son emplacement actuel vers Grimaud.

ECOLE CHABAUD ET SUPERMARCHE LIDL
Et au milieu se trouve l’école Chabaud que vous avez sous vos yeux, un des marqueurs forts du patrimoine architectural et affectif de Cogolin que nos promoteurs immobiliers ont envisagé de démolir. C’est la plus ancienne école de la commune, chargée des souvenirs de plusieurs générations de Cogolinois. Quand les rumeurs d’un projet de démolition ont commencé à circuler, de nombreux anciens se sont émus au point que, tout récemment, Monsieur Lansade a été amené à écrire, dans la dernière revue , que le bâtiment ne serait pas détruit. Mais il ajoute « quelque soit la destination qui lui sera donnée ». Reculade tactique devant les critiques mais reculade fictive car son intention reste bien de déménager l’école et de donner un nouvel usage à la parcelle, pion important de son grand Monopoly.

Ce qui nous amène à parler du supermarché de la chaîne Lidl qui se trouve sur la Rue Carnot, un peu plus loin sur la voie de sortie vers Grimaud. C’est sur cet emplacement que Messieurs Lansade et Smadja veulent construire la nouvelle école pour remplacer l’actuelle. Et dans leur grand jeu de dominos immobiliers, ils veulent déménager le supermarché existant en plus grand de l’autre côté de la ville et de la route départementale.

Après les migrations du Crédit Agricole et d’autres commerces vers un pôle commercial déjà fortement équipé en grandes surfaces, ce nouveau déménagement va achever le processus de dévitalisation du centre-ville. Les habitants des quartiers riverains du Lidl actuel ne pourront plus s’y rendre à pied et vont être obligés de traverser en voiture un centre-ville déjà bien engorgé. Et pour ceux qui voudraient s’y rendre à pied malgré tout, la traversée de la route départementale risque d’être dangereuse.

Et puis commencer à bâtir de l’autre côté de la départementale, c’est aussi étendre le tissu urbain sur des zones agricoles alors que le maire prétend les défendre. C’est aussi installer des constructions sur des terrains soumis au risque d’inondation, à l’aide de remblais dont on peut douter de la pertinence.

Enfin, si l’enseigne commerciale avait un besoin légitime d’extension, n’y avait pas d’autres solutions à étudier ? Cela n’a en tout cas pas été fait.

La morale de cette histoire, s’il y en a une, c’est que la seule logique qui guide les décisions de Lansade et Smadja est l’aboutissement des projets immobiliers au profit de leurs amis de Levallois. Et pour cela, on n’hésite pas à vendre et spéculer sur un bien qui n’appartient pas à la commune, à démolir une école historique, à déplacer une surface commerciale, à procéder à des modifications simplifiées du PLU alors que la révision générale engagée piétine… Il avait même été question de construire un grand parking semi-enterré heureusement abandonné. Comme les autres projets on espère.

Pour terminer cette intervention , l’Association Place Publique tient à préciser qu’elle ne fait pas de l’opposition systématique contrairement à ce qu’affirme Monsieur Lansade. Elle sait que des évolutions sont nécessaires, que des bâtiments doivent être rénovés, que des logements doivent être créés pour répondre aux besoins de l’évolution de la population, que le patrimoine communal doit être valorisé économiquement dans le respect de l’environnement.

Ce que nous dénonçons, c’est la méthode opaque, personnelle et autoritaire utilisée par le maire pour décider des projets communaux, mettant les conseillers municipaux et les cogolinois au pied du mur. Ce que nous dénonçons, c’est l’attribution des baux et des ventes de terrains de gré à gré, sans mise en concurrence, parfois à des sociétés qui n’existent pas. Ce que nous dénonçons c’est l’absence totale d’études préalables sérieuses, tant financières que techniques, rendant les projets incertains. Ce que nous dénonçons, c’est l’improvisation et la précipitation des décisions qui mettent en péril les finances communales. Ce que nous dénonçons c’est l’absence de vision d’ensemble qui devrait être présentée à la population et soumise à son avis.

Après la demeure Sellier, et les projets immobiliers que nous venons d’évoquer, nous verrons dans les sujets à suivre que le projet de Maison Médicale et ceux du quartier de Cogolin Plage relèvent des mêmes méthodes tout aussi contestables et dangereuses.

Suite de la conférence de presse – La demeure musée Sellier fermée depuis 9 mois

BREF HISTORIQUE

En septembre 2016, comme elle le fait depuis des années, la Maison Sellier accueille en tant que musée, la 10e édition de l’exposition « Trans ’Arts » puis l’exposition de l’association des Peintres de Cogolin. Avant même la clôture de ces manifestations, le maire annonce par voie de presse sa décision personnelle de fermer cet ancien château des seigneurs de Cogolin pour le transformer en hôtel privé, sans avoir consulté au préalable ni la population ni le conseil municipal. Le choix de l’opérateur hôtelier privé est également annoncé par la seule volonté de celui qui se prend pour le nouveau seigneur des lieux, Marc Etienne Lansade.

Le bâtiment est physiquement fermé au début du mois d’octobre 2016.

C’est un premier exemple de la méthode dictatoriale que le maire utilise pour gérer la cité. Il y en aura d’autres.

Dans le silence qui suit cette nouvelle, Place Publique réagit sur le champ. Elle alerte Var-Matin, appelle à venir manifester contre la fermeture de la maison Sellier, sur la place de la mairie, le 16 octobre et à signer la pétition aussitôt mise en ligne et présentée dans les rues de la ville. La manifestation a bien lieu, avec le succès que l’on sait, réunissant les cogolinois de tous bords politiques.

Cela n’empêche malheureusement pas le conseil municipal d’approuver, 4 jours plus tard, la délibération qui lui est soumise par le maire et qui entérine la désaffectation et le déclassement de la maison Sellier. Par cette décision brutale et improvisée le maire de Cogolin et son équipe mettent fin à une période ininterrompue de 35 années pendant lesquelles la Demeure Sellier a fait partie intégrante et active du patrimoine culturel des Cogolinois et ce pour des motifs uniquement commerciaux à ce jour non aboutis et qui risquent de ne jamais voir le jour.

Dans la foulée, les collections du musée sont déménagées et dispersées, sans inventaire, sans protocole, sans contrôle d’un conservateur agrée ni du conseil municipal.

Place Publique ne baisse pas les bras et se bat sur tous les fronts : elle écrit au Ministère de la Culture, à la Direction Régionale des Affaires Culturelles, à l’ICOM (International Council of Museums). Le 8 décembre 2016, elle dépose un recours au tribunal Administratif contre la délibération du Conseil municipal en date du 20 octobre relative à la désaffectation et au déclassement de la Maison Sellier.

L’opérateur hôtelier privé choisi par le maire commence à s’inquiéter devant le tournure des événements, il téléphone au président de Place Publique et face à la détermination affichée par ce dernier, il lui annonce qu’il renonce à donner suite à son projet.

TRAVAUX ATTRIBUES A UNE SOCIETE QUI N’EXISTE PAS

Place Publique n’a pas le temps de se réjouir que déjà le maire fait adopter une autre délibération le 15 décembre 2016 autorisant une nouvelle société hôtelière ‘La Maison SELLIER’, représentée par une certaine Madame PICARD domiciliée maison Sellier ou toute autre société par substitution, à faire des travaux dans l’ancien musée.

Place Publique réagit aussitôt en faisant une demande de recours gracieux au maire et le même jour, une demande de déféré préfectoral contre cette délibération qui est entachée d’illégalité puisque la société « Maison Sellier » n’existe pas !

Pendant ce temps, le nombre de signataires de la pétition augmente. Arrivée à 1000, Place Publique prend rendez-vous avec le maire pour lui remettre les 1000 signatures (exactement 1029), le 10 mars 2017.

OU EN EST-ON AUJOURD’HUI?

Dans une vidéo calomnieuse et sur le magazine Terre Mer, monsieur le maire avec l’aplomb qui le caractérise, ment effrontément sur le nombre, l’origine et l’âge des signataires, minimisant ainsi les résultats de la pétition et taxant donc Place Publique de mauvaise foi. Après une vérification minutieuse des signataires et soucieuse de rétablir la vérité, Place Publique demande un droit de réponse dans le magazine communal, tout en sachant pertinemment qu’une des spécialités de Marc Etienne Lansade, c’est de répondre au droit de réponse comme si communiquer en dernier était gage de vérité.

Par contre, comme il n’a pas répondu à notre recours gracieux, nous allons maintenant attaquer la délibération autorisant les travaux à la maison Sellier au Tribunal Administratif. Je pense qu’à ce jour et sur ce dossier, Place publique est la seule association qui ne se soit pas contentée de faire simplement des recours gracieux mais qui a engagé tous ses moyens humains et financiers pour tenter de faire barrage au maire et pourtant, nous allons le voir, ce n’est qu’un des multiples dossiers pour lesquels Place Publique se bat tant la gestion de cette municipalité, ou plutôt celle de Marc Etienne Lansade, est calamiteuse !

Une conférence en plein air faute de salle gratuite (suite)

Nous sommes obligés de tenir cette conférence en plein air en raison de la décision du maire de faire payer la mise à disposition des salles municipales aux associations qui ne lui plaisent pas, dont Place Publique fait bien sûr parti, tout en la maintenant gratuite pour d’autres dans le plus grand arbitraire. Cela au prix de contorsions et de torsions du cou de la légalité, puisque il en est à trois délibérations, toutes contestées auprès du Tribunal Administratif par Place Publique pour discrimination à l’encontre de certaines associations.

La première de septembre 2016 avait décidé de manière brutale et sans la moindre concertation d’accorder la gratuité aux seules associations sportives ou culturelles de Cogolin. En octobre 2016, il répare l’oubli de quelques mécontents en rajoutant aux deux premières catégories les associations caritatives ou patriotiques.

Parallèlement aux requêtes engagées auprès du Tribunal Administratif, Place Publique refuse de payer les salles en raison d’une vocation culturelle affirmée par ses statuts. Cela crée des difficultés d’application qui obligent le maire à prendre en mars 2017 une troisième délibération réservant la gratuité « aux seules associations cogolinoises à vocation strictement patriotique ou caritative ». Sans comprendre pourquoi uniquement celles-là, on se dit que cela crée un peu moins d’iniquité en discriminant un plus grand nombre d’associations. Mais c’était se tromper sur les véritables intentions du maire qui dans le dernier magazine municipal précise que cette délibération ne concerne que les utilisations occasionnelles et non conventionnées en énumérant une liste de 36 associations auxquelles se rajoutent les associations sportives qui continuent de bénéficier d’un accès gratuit aux salles. Mais toujours pas Place Publique. Le seul problème, c’est que cette clause n’est pas applicable puisque elle n’est pas inscrite dans la délibération du 30 mars. Il justifie sa décision en affirmant que la participation demandée ne sert qu’à couvrir les frais occasionnés par l’utilisation des salles municipales. Mais alors pourquoi les associations qui les utilisent le plus souvent, et génèrent donc le plus de frais, ne payent pas, alors que celles qui les utilisent occasionnellement devraient payer? Cela constitue une atteinte grave au principe d’égalité devant l’impôt et les charges publiques.

Enfin, pour ceux qui douteraient encore de l’arbitraire du Maire, nous savons qu’il répond à certaines associations qui font des demandes de salles occasionnelles que pour elles cela sera gratuit, par le fait du prince.

Oui, c’est bien à la liberté de certaines associations que le maire s’attaque, et plus particulièrement à celle de Place Publique pour la faire taire.

Loin de « clore ce débat stérile », comme il le déclare dans la revue municipale, nous attendons avec impatience sa quatrième délibération pour la déférer à son tour au Tribunal Administratif.

Quant au lieu où nous nous trouvons, il est finalement tout à fait adapté à la circonstance puisqu’il nous offre une vue panoramique sur les espaces visés par l’appétit immobilier du tandem Lansade-Smadja. Il est également à deux pas de la demeure Sellier, désespérément fermée depuis 9 mois.

A MON AMI HERVE GHESQUIERE

Pause pendant le tournage du film « L’eau Partagée » à Markoye (Burkina Faso-2001)

C’est en 2001 que nos chemins, nos pistes devrais-je dire, se sont croisés sur les terres déjà brûlées par le changement climatique du Sahel Burkinabé. Avec Michel Anglade, complice de tes reportages sur les théâtres de nombreux conflits, tu avais accepté de tourner pour l’UNESCO un film sur les actions d’éducation et de coopération de « l’Eau Partagée » conduites par le syndicat des eaux que je dirigeais à l’époque.

Derrière des apparences robustes, j’ai appris à connaitre l’homme sensible, attentif aux autres, doté d’un humour décapant, révolté par cette misère dont se nourrissent les terroristes, les nationalistes et l’extrême droite. Je salue ici le courage avec lequel tu as couvert la plupart des conflits de notre monde tourmenté : ex-Yougoslavie, Cambodge, Rwanda, Irlande du Nord, Irak… jusqu’à ce lointain Afghanistan où tu as été pris en otage pendant 547 jours par les Talibans.

Tu as mené ton dernier combat contre la maladie avec le même courage, le même espoir. Ainsi, malgré et contre elle, avais-tu répondu favorablement à ma demande de venir présenter ton dernier ouvrage (1) lors d’une prochaine conférence de Place Publique.

Tu es parti avant, à la rencontre d’une paix pour laquelle tu t’es battu tout au long de ta vie.

Je n’oublierai jamais ton exemple, je ne t’oublierai jamais.

Francis José-Maria

(1) « LA BLESSURE – Sarajevo, la vie après la guerre » Editions Don Quichotte

Les raisons d’une conférence de presse en plein air

Nous avons souhaité organiser cette conférence de presse à un moment décisif du mandat du maire Front National de Cogolin. En effet, après trois années de gestion autoritaire et opaque par le cabinet restreint de Levallois Perret composé de MM. Lansade et Smadja, leur bilan est désespérément vide : en dehors du recrutement massif de policiers, de la création de deux nouveaux postes de police et d’une débauche d’animations et de communication, aucune réalisation, aucun équipement nouveau n’a vu le jour. Oh pardon, j’allais oublier le remplacement de la fontaine dangereuse sur la place des boules ! Hormis quelques affaires entre amis, dont certaines parties en fumée, la plupart des projets annoncés à grand bruit ont capoté, certains sont en panne ou en grande difficulté.
Et pourtant l’endettement de la commune s’est alourdi de plus de 2 millions d’euros et il manque 7 millions d’euros de recettes pour équilibrer le budget 2017. Ce qui n’a pas empêché le maire d’annoncer une baisse des taux d’imposition locale à la veille de l’élection présidentielle.
Les véritables raisons de cette situation dangereuse, il faut les rechercher dans les motivations et les méthodes du maire : absence de projet d’intérêt général remplacé par la spéculation immobilière ; prise de décision personnelle et brutale; absence totale d’études préalables ; absence de concertation avec la population et d’information des conseillers municipaux ; muselage des oppositions…
Les cogolinois ne savent pas ce que leur coûtent ces projets et encore moins ce qu’ils leur rapporteront. Ils sont pourtant à l’origine des ressources et sont les vrais propriétaires des biens communaux, mais ils ne sont jamais informés des sommes engagées par la municipalité qui restent souvent vagues quand il s’agit de présenter les études financières qui aideraient à juger de leur viabilité.

Le Maire devrait être le rassembleur de tous les habitants et toutes les associations qui manifestent un intérêt réel pour l’essor de leur ville et refusent de la voir meurtrie. A l’opposé, Marc Etienne Lansade les traite avec mépris sans prendre en considération leurs besoins. Il les dépossède méthodiquement de leurs biens : terrains, musée, moyens financiers… Il cherche à faire passer la plupart de ses projets en force, mais à la moindre contestation il recule. Quant à la concertation et aux référendums promis pendant sa campagne, ils ont été définitivement rangés au placard des oublis.

Ce sont toutes ces dérives que Place Publique dénonce et combat depuis 3 ans pour les faire cesser avant qu’elles ne provoquent des dommages irréversibles et ne laissent au cogolinois un lourd tribut financier ainsi qu’un embarrassant héritage immobilier boiteux et encombrant pour de longues années.

Parmi eux, nous allons vous détailler les principaux dossiers et projets d’actualité que nous espérons ne pas voir aboutir ou faire annuler.

Deuxième tour des législatives: Place Publique appelle à voter pour Sereine Mauborgne

Le taux d’abstention au premier tour des Législatives est inquiétant pour notre démocratie.
Dimanche prochain, le choix est clair entre les deux candidats restant en lice.
Fidèle à son combat républicain contre les dangers et les dérives du Front National, Place Publique appelle ses adhérents et sympathisants, dans la diversité de leurs sensibilités, à voter pour la candidate d’En Marche, Sereine Mauborgne, au second tour des élections législatives.

PLACE PUBLIQUE

AUX VICTIMES DU TERRORISME DU MONDE ENTIER

Kaboul, Afghanistan, 31 Mai, 150 morts, 400 blessés, 3 Juin, 7 morts, 119 blessés, Téhéran, Iran, 7 Juin, 12 morts, 40 blessés. Et toujours des massacres en Irak et Syrie. Les victimes innocentes de l’État Islamique sont bien plus nombreuses au Moyen-Orient que dans les pays occidentaux. Nous compatissons avec les victimes de Manchester, Londres, Paris et Nice ; c’est notre devoir d’humains. C’est au nom de ce même devoir que nous compatissons aussi avec ces victimes lointaines, quelles que soient leurs nationalités et leurs religions. A l’heure où des dirigeants, ici ou ailleurs, pointent du doigt la communauté musulmane dans un grand n’importe quoi d’amalgame raciste, souvenons-nous aussi des centaines et milliers de victimes musulmanes, qui, plus loin de nos frontières et trop loin de nos cœurs, périssent aussi sous les coups d’une poignée de déséquilibrés fanatisés qui se drapent dans de faux arguments religieux pour semer la mort partout dans le monde.

Nous sommes londoniens

Place Publique exprime son entière solidarité avec les londoniens et sa sincère compassion aux familles et aux proches des victimes. Elle réaffirme sa détermination à ne pas céder à la peur que veulent propager de lâches assassins dépourvus de toute humanité.