LE GRAND MONOPOLY CONTINUE – bulletin d’information n4

Centre Ville
Jeu de dominos immobiliers entre Levalloisiens

Dès leur installation en mairie, Monsieur Lansade et son conseiller spécial en urbanisme se sont précipités pour vendre à un promoteur domicilié à Levallois-Perret l’ancienne maison de retraite Peirin devenue obsolète.
Et au diable la vocation sociale du terrain, seule exigence de sa donatrice !

Dans l’impossibilité de retrouver l’origine de propriété du bien, nos deux anciens Levalloisiens ont dénoncé sa vente à l’Établissement Public Foncier Régional (EPFR) par des mots très lourds : « cadavres dans les placards, faux en écriture, menace de pénal… ».

Le temps passant et l’urgence de faire rentrer l’argent dans les caisses communales ont poussé nos deux agents immobiliers à ravaler toutes leurs accusations en acceptant les conditions de vente à l’EPFR.
Ravalées aussi leurs promesses de plus value faites au conseil municipal, puisque le bien proprement dit est revendu au promoteur de Levallois au même prix que celui auquel l’a racheté la commune, autour de 2 150 000 €.
Les 600 000 € supplémentaires correspondent à la vente d’un autre terrain mitoyen communal (un de plus) de 568 m 2 pour permettre au même promoteur de construire sa résidence pour séniors aisés de 7 800 m 2 de surface de plancher.
En l’absence d’étude des besoins, les seniors aux revenus modestes iront voir ailleurs ! « Cela va animer le centre ville » a déclaré le maire sans rire.

Et de l’animation immobilière nos deux activistes de Levallois en ont plein la tête, mais elle se heurte à plusieurs obstacles. La caserne des pompiers qui tarde à déménager à Grimaud. L’école communale Chabaud qu’ils voudraient bien démolir. Mais les habitants restent attachés à l’une des dernières « Écoles Ferry » qui fait partie du patrimoine républicain et architectural de la ville et qui a vu passer des générations de Cogolinois.

Pour ne pas se fâcher avec la population, notre duo de marchands de biens envisagerait de conserver sur place les façades du bâtiment et de déménager l’école sur l’emplacement du supermarché Lidl déplacé à son tour dans une zone périphérique qui concentre déjà d’importantes surfaces commerciales.

C’est ce que Place Publique appelle un jeu de dominos immobiliers qui se fait au détriment des Cogolinois et dans l’unique but de faire des affaires avec des promoteurs Levalloisiens qui n’ont que faire des intérêts de la commune.

Si vous souhaitez donner votre avis sur notre association, n’hésitez pas à remplir le questionnaire suivant : http://www.placepubliquecogolin.fr/article/en-quelques-clics-repondez-au-questionnaire.html

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