L’arroseuse (de béton) arrosée

Ah qu’il était bon le temps où l’adjointe à l’urbanisme, Audrey Troin,  signait des permis de construire à tour de bras pour satisfaire l’appétit immobilier et financier de son mentor, le maire de Cogolin Marc Etienne Lansade ! Le béton et l’argent coulaient à flot avec plus de mille logements autorisés en un seul mandat.

Aujourd’hui pourtant elle se mord rageusement les doigts  d’avoir signé un de ces permis, celui du projet immobilier voisin de sa maison dont le terrain vient d’être rasé de sa végétation pour les besoins d’un programme de plus de 80 logements.  Ainsi, depuis sa résidence, elle va avoir  une vue imprenable sur les nouveaux immeubles dont les résidents vont pouvoir observer la propriété de madame Troin depuis leurs balcons.

Ce retour de bâton cocasse rappelle bien sûr la scène mythique du film muet « l’arroseur arrosé ». Il remet aussi au goût du jour la fable du « renard, du zèbre et du cochon » que nous avions publiée en 2015, dans laquelle l’animal rose était bien mal récompensé d’avoir servi avec zèle les moindres caprices de son maitre, le renard. A relire ci-dessous juste pour le plaisir.

Fable du zèbre

2 réponses sur “L’arroseuse (de béton) arrosée”

  1. Excellente mise en lumière du fonctionnement d’une commune, mais quand même une question se pose : un maire ou son mandataire, peut-il signer ou pas un permis de construire selon une appréciation personnelle ? Ou bien, doit-il s’en remettre à son service instructeur qui donnera un avis, en fonction du PLU en vigueur, celui-ci dicte les règles et les droits à construire ? On a l’habitude de dire : tout se joue lors de l’élaboration du PLU, ensuite c’est un peu tard ! Mais pas irréversible ! Un PLU est fait pour évoluer.

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