Du restaurant de plage au restaurant du port en passant par le Yotel – bulletin d’information n5

Nous avions relaté dans notre précédent bulletin (1) les conditions pour le moins douteuses dans lesquelles le lot de plage n° 2 et son restaurant avaient été attribués à madame Guillemard épouse Forouzandeh.

A la suite de l’incendie de l’établissement, la commune a réalisé à ses frais et ceux de son assurance 350 000 € de travaux de reconstruction en lieu et place de Mme Guillemard qui n’était pas assurée.

Aussitôt après avoir récupéré le restaurant pimpant neuf, cette dernière a revendu ses parts à un nouvel exploitant pour la coquette somme de 500 000 €.

Soit un total de 850 000 € engrangés sur le dos de la commune, donc des contribuables Cogolinois.

Forte de cet enrichissement, Mme Guillemard a racheté le restaurant du port « Bocca Luppo » à la société Marina Paradise de M. Goldberger, titulaire du bail du Yotel et employeur de M. Forouzandeh, mari de madame.

M. Goldberger l’avait lui-même racheté à la société Fagoma de Mme Maestracci qui fut une candidate toute aussi fictive que M. Forouzandeh lors de l’attribution du lot de plage n° 2 en 2015.

Pendant ce temps, MM. Goldberger et Forouzandeh continuent d’exploiter discrètement le village de vacances du Yotel sous l’égide d’une société « Var Gestion » une nouvelle fois créée pour la circonstance. Il est vrai que le Maire leur a accordé sans la moindre mise en concurrence un convention d’occupation précaire taillée sur mesure.

Tout cela peut paraître confus, mais une chose est claire : l’argent gagné sur le dos de la commune circule entre les mêmes mains.

(1) Article « Une bande littorale organisée »

Les dessous pollués du port des Marines – bulletin d’information n5

En surface, les millions coulent à flot pour en mettre plein la vue au lecteur non averti : achat d’un luxueux appartement avec piscine pour le transformer en yacht-club, concours d’architecture, refonte de la capitainerie avec sa « Tour Signal » lumineuse…

Par contre, le papier glacé de la revue municipale reste étrangement silencieux sur les travaux d’infrastructure (quais, pontons…) tout comme sur le
coût de la dépollution du port. Il est vrai que pour accélérer la fin de la concession, le maire avait conclu avec le gestionnaire sortant (1) un protocole d’accord totalement défavorable aux intérêts de la commune : abandon d’un audit approfondi qui aurait pu mettre à la charge de la SAPP d’importants travaux de remise en état des installations portuaires, substitution de la commune à la SAPP dans les litiges qui l’opposent à un chantier naval à propos de la pollution du port, versement de l’indemnité de résiliation anticipée d’un million d’euros qui aurait pu être économisée en attendant sagement la fin de la concession !

A tous ces millions perdus par la commune, on aurait pu rajouter les 2 millions du surcoût du marché de commercialisation des places de port attribué à la société la moins compétente et la plus chère. Heureusement le Tribunal Administratif a stoppé l’hémorragie en résiliant ce marché peu convenable.

Régie fantôme et indemnité réelle

Cela n’a pas ébranlé les 3 administrateurs de la régie, le maire et deux de ses adjoints, qui brassent à eux-seuls des dizaines de millions sans rendre le moindre compte au conseil municipal. Lors d’un conseil d’administration qui est censé s’être tenu le 26 novembre 2018, ils ont décidé d’allouer une indemnité d’un million d’euros à la société privée de son marché.
Pourtant de nombreuses bizarreries entourent les conditions de tenue de cette réunion.

La première concerne son lieu. Les délibérations adoptées ce jour-là mentionnent qu’elle s’est déroulée à l’hôtel de ville de Cogolin, siège de la régie. Ce que le maire a contredit en répondant à la question d’un élu d’opposition qu’elle avait eu lieu ailleurs sans apporter d’autre de précision.

La deuxième, c’est la durée de la réunion qui, selon son compte rendu officiel, s’est ouverte à 14H30 et clôturée à 15H00. Une demi-heure pour traiter cinq questions inscrites à l’ordre du jour, dont l’indemnité d’un million, cela parait un peu court !

Il y a enfin la question des présences à cette réunion. M. Félix, absent, a donné sa procuration à M. Lansade. Or, c’est la presse locale qui l’affirme, le même jour à la même heure, M. Lansade se trouvait à 500 kilomètres de Cogolin, en vacances dans le Morvan.
Compte tenu de la propension du maire à raconter des sornettes nous avons plutôt tendance à croire la presse.

Questions subsidiaires

Dans les eaux troubles de la gestion du port, d’autres questions restent en suspens :

Les travaux du Yacht-club et sa passerelle extérieure sont-ils compatibles avec le label d’architecture contemporaine remarquable qui protège les Marines depuis juin 2018 ?

Ces travaux peuvent-ils être financés par des garanties d’usage alors que le Code des transports stipule que celles-ci ne peuvent être perçues « qu’en contrepartie d’une participation au financement d’ouvrages portuaires nouveaux constituant une dépendance du domaine public de l’Etat » ?

Cela expliquerait-il le fait que la régie envisage d’emprunter 30 millions d’euros sur 3 ans ?

Monsieur Lansade sera-t-il encore là quand les réponses à ces questions remonteront à la surface ?

(1) La Société Anonyme du Port Public des Marines de Cogolin (SAPP)

Trois chutes sèvères du Maire sur le terrain de l’Hippodrome – bulletin d’information n5

Quand il a donné le nom d’ « Hippodrome » au terrain du Yotel, le maire ne se doutait pas que ses projets immobiliers allaient se transformer en une course d’obstacles sur lesquels il allait chuter les uns après les autres.
Croyant que l’épreuve se jouerait sur terrain plat, Il avait attelé son sulky au cheval de retour de Levallois-Perret, Jean-Marc Smadja. Ensemble, ils ont commencé leur course en attribuant le bail du village de vacances à une société créée pour la circonstance, Marina Paradise, avec une clause de sous location juteuse vivement critiquée par la Chambre Régionale des Comptes. Et pour rendre l’affaire encore plus rentable, le tandem a fait approuver une modification simplifiée n° 4 du PLU. Las, ils se sont cassé les naseaux et le nez sur le premier obstacle dressé par Place Publique, un recours auprès du Tribunal Administratif qui a annulé cette modification simplifiée n° 4 par un jugement du 20 avril 2018.

Loin de se démonter, nos champions ont contourné l’obstacle en accordant un nouveau bail déguisé en contrat d’occupation précaire à une nouvelle société créée pour la circonstance, Var Gestion, dont les dirigeants sont les mêmes que ceux de Marina Paradise.

Le champ de course redevenu plat, ils se sont lancé au trot dans une nouvelle modification simplifiée n° 9 destinée à augmenter les droits à construire du terrain qu’ils venaient de vendre de manière autoritaire à un promoteur lors d’un conseil municipal honteux (1) auquel les Cogolinois n’avaient pas accès. Mais à la sortie du virage, ils ont aperçu le deuxième obstacle, les recours déposés par Sauvons le Yotel et Place Publique auprès du Tribunal Administratif. Ce dernier a sèchement annulé la modification simplifiée n° 9 le 25 janvier 2019 et notre équipage portant casaque aux couleurs de Levallois Perret s’est fracassé une deuxième fois.

La toque de travers, le driver Lansade a voulu se remettre en course en accordant quatre permis de construire au promoteur et nouveau propriétaire du terrain. Mais face au nouvel obstacle – les recours de Sauvons le Yotel, UDVN-FNE 83, Place Publique et l’Etat – son cheval s’est mis au galop et le Rapporteur du tribunal administratif l’a désarçonné en demandant l’annulation des quatre permis de construire.

On ne sait pas si notre tandem va se relever de cette dernière chute, mais le projet consistant à construire 55 000 m 2 de surface de plancher sur un terrain d’assiette de 50 000 m 2 semble sérieusement compromis avant les prochaines élections municipales. Les paris sont ouverts…

En attendant, à l’ombre de ces déconvenues successives, ce sont les mêmes heureux bénéficiaires des baux successifs qui tirent les meilleurs rapports de cette course d’obstacles sur le dos d’un bien communal vendu à un promoteur privé.

(1) Conseil municipal du 15 décembre 2016

L’art de transformer une défaite en victoire

Dès le lendemain de l’annonce des conclusions du Rapporteur Public du Tribunal Administratif demandant l’annulation totale des quatre permis de construire du Yotel, la Maire a poussé des grands cris de victoire dans la presse. Un peu comme si le capitaine d’une équipe de football qui s’est pris 4 buts à 0 s’exclamait « vous avez vu la déculottée qu’on leur a mis ! ».

Est-ce sous l’effet de produits énergisants qu’il n’a rien compris au score ? Ou bien est-ce une nouvelle démonstration de son art consommé du trompe-l’œil destiné à faire passer les vessies pour des lanternes ?

C’est tellement gros que même les sourds et les aveugles commencent à ne plus le croire !

ZAP: Une zone agricole mal protégée – bulletin d’information n5

Voilà un dossier dans lequel l’art du trompe-l’oeil de Marc-Etienne Lansade atteint des sommets. Il annonce à grands cris qu’il va protéger 1 140 hectares de terres agricoles, mais en y regardant de près, on s’aperçoit que sa ZAP protège des secteurs éloignés de la zone urbaine, donc faiblement soumis à la spéculation.

Par contre, il exclut de son périmètre de protection les terrains agricoles les plus proches des secteurs urbanisés où la pression immobilière est la plus forte. Des terrains qui représentent un potentiel agricole de 200 hectares dont 100 hectares sont déjà en culture de vignes en AOP.
Et c’est bien sûr par hasard que certains de ces terrains, laissés ouverts à une possible urbanisation future, appartiennent à des conseillers municipaux en exercice !

Le maire qui bétonne la ville va avoir du mal à se faire passer pour le chevalier blanc de la protection agricole. Il ne trompera pas l’oeil des agriculteurs, ni celui des Cogolinois.

Les Cogolinois privés de bancs publics – bulletin d’information n5

Après la disparition en coupe réglée des bancs du parvis de la mairie, un et un seul vient de réapparaitre par surprise. Mais comme l’hirondelle, un banc ne fait pas le printemps ! Sur la placette de la liberté un banc s’est longtemps caché derrière le transformateur planté à la place de l’arbre majestueux qui ombrageait le lieu. Mais il a été attrapé et déplacé à son tour. Des bancs qui ont inspiré la plume de notre poétesse.

Tromperie du haut  :  Un banc « camouflé » fixe la laideur d’un mur dégarni. Il tourne le dos à la ville et n’attire plus personne.
L’arbre qui l’abritait n’est pas revenu.
Il avait montré le dos au trompe-l’œil de l’équipe municipale, le banc.
Les « honnêtes gens » qui ne sont pas dupes attendent le premier édile sur d’autres bancs…
Rescapé de l’épuration de la place de la mairie, traqué partout en ville, le maire n’a pas su que c’était lui le banc renié !!!

Tromperie du basBien visible le banc revenu invite au combat:
« Maudit Maire puisque tu es là, tu ne nous auras pas !
Tes bonbonnières marouflées nous ne les digérerons pas !
Certains même disent que tu dois t’en aller ! »
Oui au retour des bancs publics, les petits vieux qui s’y reposent, les amoureux qui s’y bécotent « ont des p’tites gueules bien sympathiques »…

Le chantier de la résidence pour « séniors aisés » est en panne – bulletin d’information n5

Après la démolition expéditive de l’ancienne maison de retraite Peirin, le vaste terrassement du chantier reste béant et inactif depuis de longs mois.
Y aurait-on déterré les cadavres trouvés par un notaire de Levallois-Perret, selon les propos tenus par monsieur Smadja lors du conseil municipal du 14 janvier 2016 ?

Le maire explique pour sa part que la société Levalloisienne Frances Sénior vient de lancer un appel d’offres pour choisir l’entreprise de construction.
On s’étonne qu’elle ne l’ait pas fait plus tôt pour un projet livrable en 2020. Ne faut-il pas chercher l’explication ailleurs ? En effet, dès l’origine du projet, Place Publique avait souligné l’absence totale d’étude préalable qui aurait permis d’appréhender les besoins en matière d’accueil de séniors, y compris modestes, dans le secteur de Cogolin.
Ce qui pourrait expliquer que France Seniors rencontre quelques difficultés à commercialiser les cents appartements prévus.

Les Cogolinois ont été déshérités d’un bien qui leur avait été légué par madame Peirin. Ils ont par contre hérité de deux transformateurs électriques hideux plantés l’un au milieu d’une voie publique, l’autre sur une petite placette dont on a coupé le grand arbre et déplacé le banc. Place Publique a engagé un recours auprès du Tribunal Administratif contre la construction de ces deux bâtiments intervenue avant toute autorisation de travaux et financée par les Cogolinois en lieu et place du promoteur de Levallois Perret.

Le béton coule, le cadre de vie s’écroule – bulletin d’information n5

840 ! C’est le nombre de logements nouveaux créés ou à créer à travers les permis de construire accordés par Marc Étienne Lansade depuis qu’il est maire de Cogolin. Ce nombre ne concerne que le côté terre de la ville, il ne prend pas en compte les 568 logements prévus par les quatre permis de construire du terrain du Yotel que le Rapporteur Public du Tribunal Administratif a demandé d’annuler.

Une asphyxie programmée

On aurait pu se douter de cette frénésie immobilière venant d’un maire ancien professionnel de l’immobilier de Levallois-Perret et de son conseiller, ancien directeur de la société d’économie mixte qui a bétonné la ville du même nom. Mais de là à penser qu’ils iraient jusqu’à remplir de béton tous les espaces disponibles de la ville, il y a un pas que de nombreux Cogolinois n’auraient pas voulu voir franchir. Les panneaux de permis de construire ont poussé comme
des champignons. Notre Dame des Anges, Montée Saint-Roch, rue Edgard Quinet, chemin de Radasse, avenue Sigismond Coulet, rue des Mines, chemin du Carry, rue Barbusse, le Colombier… aucun quartier n’est épargné.

Pour le seul bourg, cela représente un accroissement de la population de l’ordre de 2 000 personnes et 1 500 véhicules automobiles supplémentaires. Et tout cela, sans le moindre plan d’aménagement, de circulation et de stationnement dans une ville déjà bien saturée. Les espaces de respiration de rencontres et de jeux pour les habitants ne sont pas à l’ordre du jour non plus.

Nous ne disposons pas de rue piétonne, de couloir cyclable, de transport en commun. Les personnes à mobilité réduite et les mamans avec leur poussette ont bien du mal à se déplacer et beaucoup renoncent.
Les piétons sont confrontés à des dangers permanents pour traverser la chaussée (comme les feux tricolores à l’arrêt) les passages piétons sont mal signalés ou pas éclairés, les trottoirs en très mauvais état (rues Gambetta et Jean Jaurès) ou encombrés par les bacs à déchets et divers matériaux, le stationnement est anarchique par manque de civilité et de police de proximité. On peut hélas faire le même constat dans les quartiers en périphérie.

S’il a des conséquences désastreuses sur la vie quotidienne des Cogolinois (embouteillages, pollution…), cet étouffement programmé constitue aussi un véritable frein à l’activité économique. On ne compte plus les commerçants qui ont définitivement baissé leurs rideaux pendant que d’autres cherchent un repreneur éventuel sans beaucoup d’espoir.

Pour une ville à vivre!

Il est urgent de redonner à COGOLIN un centre-ville commerçant et artisanal où il fait bon se promener, faire ses achats sereinement, avec plaisir. Au lieu de vouloir augmenter de manière obsessionnelle le nombre des constructions qui rendent les rues commerçantes impraticables, il convient de leur donner un accès facile et sécurisé pour tous. Cela passe par la réalisation d’un état des lieux précis des besoins et des contraintes, en concertation avec les habitants qui ont leur mot à dire sur les choix d’aménagement urbain qui les concernent. C’est avec eux que nous pourrons recréer un centre-ville partagé, accessible et attractif, avec des espaces verts, des lieux de pause et de rencontre, des aires de stationnement adaptées, des liaisons douces pour les piétons et les cyclistes…

De cela dépend le dynamisme de notre ville, le bien-être de ses habitants et de ses visiteurs.

Un maire en trompe-l’œil – bulletin d’information n5

Après cinq années de mandat, une des seules promesses qu’il aurait pu tenir, celle de couvrir les murs de la ville de trompe-l’œil, Marc-Étienne Lansade ne l’honorera pas puisque les fresques qui fleurissent un peu partout sont de simples « marouflages »*. S’il excelle dans cet art de la double tromperie, c’est pour mieux dissimuler les réalités de sa politique affairiste mise au service d’intérêts très privés.
Marouflage rime ici avec camouflage.

Les décorations peintes sur les transformateurs électriques installés sur la voie publique n’atténuent en rien ni leur laideur ni leur dangerosité. Elles ne font pas oublier que c’est pour servir les intérêts d’un promoteur de Levallois-Perret qu’elles vont plomber le paysage du vieux village pendant de longues années. Même les bancs de la cité sont camouflés Impossible de s’y asseoir pour les familles, les amoureux et les anciens.

Une grande fresque murale représente une librairie fictive, non loin de la demeure-musée Sellier désespérément fermée depuis trois ans à la suite de l’abandon du projet hôtelier que monsieur Lansade voulait confier à une relation de ses relations. La culture vaut mieux qu’un marouflage !

Pourtant les véritables trompe-l’œil existent, ils habillent tous les actes du Maire.

A commencer par sa politique sécuritaire qui était son crédo de campagne. Cinq ans après on apprend que des policiers municipaux sont révoqués et que la vidéosurveillance n’a jamais fonctionné. On trompe l’oeil des caméras… et celui des Cogolinois.

Pareil pour son plan de circulation dont il ne reste aujourd’hui qu’un feu tricolore, installé à grands frais par une entreprise de Levallois-Perret et qui clignote inutilement au croisement de la poste. En lieu et place, le maire délivre des permis de construire à tour
de bras, remplit toutes les dents creuses de béton, sans aménager le moindre espace de respiration, de rencontre et de vie pour les habitants.
Une véritable asphyxie programmée…

Le terrain favori de ses tromperies est celui du Yotel. Les promesses de projet communal, de Zone d’Aménagement Concerté et d’Écoquartier n’étaient que mensonges. Il a vendu le terrain pour le bétonner lourdement. Mais, après avoir annulé les modifications simplifiées n° 4 et 9, le Tribunal Administratif vient de demander l’annulation des quatre premiers permis de construire. Cela n’a pas empêché notre bonimenteur de maire de crier victoire pour tromper l’opinion… pas le Rapporteur Public du Tribunal.

Côté port, il dépense les millions sans compter pour les apparences luxueuses d’un yacht-club et de la capitainerie.

Mais derrière le vernis, d’autres scènes se jouent!
Après la résiliation par le tribunal administratif du marché de commercialisation attribué à la va vite à un marchand de fripes qui était le moins compétent et le plus cher de tous les candidats, notre généreux président de la régie du port a décidé de lui accorder une indemnité d’un million d’euros. Problème : le jour et à l’heure où le conseil d’administration de la régie a pris cette décision, Marc-Étienne Lansade était, « nous dit » la presse locale, en vacances dans le Morvan. Ici l’art du trompe-l’œil se double d’un véritable don d’ubiquité. Les boues polluées qui dorment au fond du port finiront bien par remonter un jour à la surface.

Dans la famille trompe-l’œil, on trouve aussi un budget équilibré grâce à la vente de biens communaux et à l’abandon de plus de 16 millions de travaux d’équipement prévus en cinq ans. Un double appauvrissement de la ville. On y rencontre également une Zone Agricole Protégée qui aboutit au contraire de l’intention affichée en ne protégeant pas les terres agricoles périurbaines les plus exposées à la spéculation. Il y a enfin l’interminable feuilleton du restaurant de plage du lot n° 2 où les amis de monsieur Lansade, les mêmes que ceux du Yotel, continuent de faire des affaires sur le dos des biens communaux.

Ouvrir les yeux des Cogolinois et non les tromper est bien le but affiché par le présent bulletin, bien plus modeste que les luxueuses brochures en papier glacé et en trompe-l’œil de monsieur Lansade.

La rédaction de Place Publique
* Toiles déjà peintes avant d’être collées

Convocation à l’Assemblée Générale de Place Publique le vendredi 28 juin 2019

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la prochaine Assemblée Générale de PLACE PUBLIQUE qui aura lieu le vendredi 28 juin 2019 à 18 heures, à la Bastide Pisan de Cogolin. Ce sera l’occasion de renouveler votre adhésion pour l’année 2019/2020.

En pièces jointes, vous trouverez la convocation avec l’ordre de jour, un bulletin de participation à nous retourner ou un pouvoir si vous ne pouvez pas être présent, ainsi qu’une fiche d’appel à candidature au Conseil d’Administration (sous 2 formats différents) et un bulletin d’adhésion pour l’année 2019/2020 (sous 3 formats différents).

5 membres du conseil d’administration sont à renouveler cette année et une place est à pourvoir sur les 12 administrateurs prévus, au maximum, par les statuts. Si vous êtes intéressé(e), vous pouvez nous adresser votre candidature si possible avant la date butoir fixée au vendredi 21 juin 2019.

Nous comptons vivement sur votre présence. Un apéritif clôturera la soirée.

A très bientôt, le secrétariat de Place Publique

Un petit soucis de date dans l’article du jour…

Parce qu’il faut sauver le climat (méditerranéen)

Pour ceux qui n’ont pas pu assister à la conférence « L’aménagement du territoire en Méditerranée face au dérèglement climatique » du 26 mars 2019 animée par Jean-Laurent Félizia (ou pour ceux qui voudraient la revoir), elle est disponible directement ci dessous :

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Nous avons également  le plaisir de vous transmettre l’interview donnée à Place Publique, par Jean-Laurent Félizia, paysagiste-naturaliste, ingénieur horticole, militant écologiste engagé.

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