Le FN au bout du Crayon au Cannet

Place Publique, en la personne de son président Francis José-Maria, était au Cannet des Maures, le 7 avril 2018, pour le vernissage de l’exposition « Le FN au bout du crayon » organisée conjointement par Alexandre Faure, président du Crayon et Roger Depierre, président de l’association citoyenne Ensemble pour le Luc avec entre autres, Marie-Jo de Azevedo, présidente du Forum Républicain de Fréjus, Sereine Mauborgne, députée de la 4ème circonscription du Var, Pascal Brun, représentant de la Coordination Varoise Contre l’Extrême droite, Pascal Caffa dessinateur humoriste et Président des Rencontres crayonnées pour la liberté d’expression à Carpentras, avec la chorale de la Redonne orchestrée par David Bardy,…

EAU ET CHANGEMENT CLIMATIQUE – Quelles réponses locales à une problématique globale?

Vendredi 23 mars 2018 à 18H00 Bastide Pisan de Cogolin
Rencontre débat animée par
Francis JOSE-MARIA

Vice-président
de l’association l’Eau Partagée
Membre de l’Académie de l’Eau et du Comité Français des Barrages et Réservoirs,
Ancien directeur du Syndicat des Eaux de la Corniche des Maures, Président de Place Publique

L’alternance de longues périodes de sécheresses et d’épisodes pluvieux violents est l’une des manifestations de l’emballement planétaire du climat. Quelles réponses locales un territoire comme le nôtre peut apporter pour s’adapter aux conséquences d’un réchauffement climatique global ?

Animateur de la longue expérience de gestion, d’éducation et de coopération de l’eau partagée, Francis José-Maria en présente aujourd’hui les principaux enseignements. Comment le projet a réussi à mettre en relation le territoire de la Corniche des Maures avec une région sahélienne du Burkina Faso, menacée de disparition par l’avancée du désert. Comment les actions engagées s’ancrent dans les réalités vivantes de chacun des territoires tout en s’ouvrant au monde. Comment les outils et méthodes utilisées permettent de prendre en compte les représentations des différents publics pour leur permettre de devenir les acteurs de leurs apprentissages et des solutions techniques mises en place. Comment la découverte des interrelations fortes entre les êtres et les choses favorise la compréhension d’un monde complexe en développant un outil de pensée lui aussi complexe…

L’expérience vécue permet à chacun de mesurer combien les solidarités locales et planétaires sont nécessaires pour rendre accessible à tous une eau de plus en plus inégalement répartie. Car la crise que nous traversons ne fera que s’aggraver si les inégalités continuent de se creuser dans la répartition des richesses. L’eau est la plus précieuse d’entre elles.

Cette expérience montre que si le changement climatique nécessite la recherche de réponses globales (COOP 21…), il passe inévitablement par la résilience de chacun des territoires impactés. Non seulement pour leur permettre de s’adapter à ses effets immédiats, mais aussi pour y faire émerger les solutions du futur.

L’expérience de l’eau partagée a été présentée lors de nombreuses conférences nationales et internationales : Forum Mondial de l’Eau (Kyoto-Japon 2003 et Marseille 2012), rencontres nationales de l’eau (Aix les Bains 2007), Conférence internationale sur la gestion de la sécheresse (Saragosse 2008), Congrès Mondial d’Education à l’environnement (Montréal 2009), Comité International des Grands Barrages (Japon 2012), Colloque International d’Education (Université de Clermont Ferrand 2016)

Elle a reçu les soutiens  de  plusieurs personnalités  dont Pierre Rabhi, Philippe Meirieu, Eric Orsena, Edgar Morin, et des institutions suivantes : l’Agence de l’Eau, la Région, l’Unesco, l’Académie de l’Eau,  les Réserves de biosphère, FNE PACA

Elle a également reçu le label de la Décennie des Nations Unies pour l’Education en vue du développement durable, le prix de l’eau et de l’éducation du Symposium International de l’Eau de Cannes (2011) et le prix du festival international  « Eau et Cinéma » pour son film « L’enfant et la mare » (2012).

22 mars 2018 – Journée Mondiale De L’Eau

L’humanité a besoin de l’eau
Une goutte d’eau est flexible. Une goutte d’eau est puissante. Rien n’est plus nécessaire qu’une goutte d’eau.

L’eau est au cœur du développement durable. Les ressources en eau, ainsi que la gamme de services qu’elles peuvent rendre, contribuent à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement. De la nourriture et la sécurité énergétique à la santé humaine et environnementale, l’eau contribue à l’amélioration du bien-être social et à une croissance équitable, affectant les moyens de subsistance de milliards d’individus.

Thème 2018 – « L’eau : la réponse est dans la nature »

Les dommages environnementaux, associés aux changements climatiques, sont à l’origine des crises liées à l’eau que nous observons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l’eau sont aggravées par la dégradation de la végétation, des sols, des rivières et des lacs.

Lorsque nous négligeons nos écosystèmes, il est plus difficile de fournir à tous l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer.
Les solutions basées sur la nature ont le potentiel de résoudre nombre de nos problèmes d’eau. Planter de nouvelles forêts, reconnecter les rivières aux plaines inondables et restaurer les zones humides permettra de rééquilibrer le cycle de l’eau et d’améliorer la santé humaine et les moyens de subsistance.

L’objectif de développement durable n°6 – Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau – a notamment pour cible de réduire de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et d’augmenter considérablement à l’échelle mondiale le recyclage
et la réutilisation sans danger de l’eau.

La Journée mondiale de l’eau est coordonnée par ONU-Eau (le mécanisme de coordination inter-institutions des Nations Unies pour toutes les questions liées à l’eau douce) en collaboration avec les gouvernements et d’autres partenaires.

http://www.un.org/fr/events/waterday/

LA PLACE D’UN MUSÉE DANS LA POLITIQUE DE LA VILLE

LA PLACE D’UN MUSEE DANS LA POLITIQUE DE LA VILLE
Conférence de Mme Malika Dorbani
Vendredi 6 Octobre, à 18H00 à la Bastide Pisan, Cogolin
ENTREE LIBRE

Qu’est-ce qu’un musée ?

« Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement. Elle est ouverte au public, conserve un patrimoine culturel (considéré comme collectif quels que soient son type et son statut, municipal y compris), l’enrichit et le transmet à des fins d’études, d’éducation et de plaisir esthétiques. » nous dit Madame Dorbani, reprenant la définition proposée par le Conseil International des musées (ICOM). La conférence en rappellera l’histoire ainsi que le rôle que lui assignent les règles internationales, les lois et les codes nationaux.

Le mot nous ramène aux Muses de l’antiquité et le premier musée voit le jour à Alexandrie au IIIe siècle avant J-C.. A la Renaissance, en Italie, les princes constituent des galeries où ils invitent amis et intellectuels à contempler leurs trésors. Mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle, au siècle des Lumières, que naît l’idée d’un endroit de collections ouvert au public. En France, en particulier, c’est la Révolution qui transforme les anciens palais royaux afin de rassembler le patrimoine culturel et de l’ouvrir à l’ensemble de la nation. Quelle est la place du musée dans la collectivité locale ? C’est ce à quoi tentera de répondre notre conférencière.

Malika Dorbani est historienne de l’art. Elle a été Conservatrice du Musée national des beaux-arts d’Alger et collaboratrice scientifique au département des peintures du Musée du Louvre. Entre ses diverses publications ; catalogues d’expositions, notes techniques sur les peintures exposées au Louvre et notes en ligne sur l’Histoire par l’image, soulignons son livre, co-édité par les éditions du Louvre sur la peinture de Delacroix et intitulé Femmes d’Alger dans leur appartement (2008). Madame Dorbani est aussi connue pour ses conférences sur l’histoire de l’art.

CONFÉRENCE DÉBAT SUR LE MARAICHAGE

CONFERENCE DEBAT SUR LE MARAICHAGE, le 30 Septembre 2017 à 10h00
Visite et découverte d’une exploitation en maraîchage (*) avec un projet d’agroforesterie, découverte d’une AMAP, par Yann agriculteur
Suivi d’un déjeuner champêtre type « auberge espagnole » (1)

Yann Ménard, jeune vigneron, choisit de s’installer en maraîchage en 2011. Il acquiert d’anciennes terres maltraitées, au quartier Mourteires. Seul, il défriche, amende, nettoie, modèle ses 4 ha. Ses voisins limitrophes lui proposent leurs terres afin qu’ils les valorisent. Il agrandit ainsi son exploitation. Pour l’aider à s’installer, une AMAP lui vient en aide mais malheureusement le nombre des paniers ne suffit pas. Yann doit trouver d’autres débouchés : vente directe, marchés, restaurants…

Yann a effectué son cursus au lycée agricole de Hyères en sciences des techniques de l’agronomie et environnement, puis un BTS à Avignon : Viticulture-œnologie, avec de nombreux stages chez des exploitants locaux et en Allemagne et des formations dans toute la France pour mieux appréhender la Biodynamie. Il lit beaucoup.

La terre est belle généreuse mais aussi capricieuse. Ce passionné d’agriculture va l’apprendre à ses dépens, mais tout cela va forger son expérience. Yann est devenu une référence : il est sollicité de toutes parts pour parler de son expérience. Les jeunes qui veulent s’installer viennent prendre conseils, Yann n’est pas avare de partages. Il n’hésite pas à prêter des terres à un jeune qui souhaite s’installer avant de pouvoir acheter ses terres (car même si celles-ci ne sont pas constructibles, elles n’en sont pas pour cela abordables.)

Yann a toujours été convaincu que l’agriculture doit être respectueuse de la nature. Il a choisi de travailler avec un cheval. Il respecte les haies naturelles pour attirer les polinisateurs, les oiseaux. Il favorise la lutte biologique intégrée avec l’utilisation d’insectes auxiliaires. Il a créé une pharmacopée qu’il utilise pour faire des tisanes de plantes qui lui permettent de traiter ses plantations pour les renforcer. Il prépare ses terres au tracteur et les entretient au cheval. Il travaille sans label, en toute transparence. Il n’utilise ni engrais ni pesticide de synthèse, ni OGM. Il s’agit donc bien d’une agriculture dite « naturelle ».

(* En venant du rond-point de Font Mourier prendre direction Grimaud / La Garde Freinet, route D61. Continuer 50 mètres après le panneau « Producteur, Paniers à la semaine, AMAP » et tourner dans un champ à droite où vous verrez une serre blanche sur la droite depuis la route. Vous êtes arrivé.)

Après un apéritif offert par Place Publique, le déjeuner type « auberge espagnole » sera composé de ce que chaque convive apportera.
Pensez à amener vos couverts ^^

La page Facebook du Jardin de la Piboule : https://www.facebook.com/jardindela.piboule/
Et son site Web : https://www.lejardindelapiboule.com/

Exposition « Le FN au bout du crayon ». Un vent de liberté a soufflé sur Cogolin

En raison du refus du maire de nous prêter une salle, grâce à l’hospitalité courageuse d’une famille cogolinoise, nous avons installé les tentes et l’exposition sur un terrain privé en plein air avec une grande inquiétude compte tenu du vent violent qui a soufflé toute la journée de samedi sur Cogolin. Eole s’est miraculeusement calmé moins d’une heure avant l’ouverture du vernissage et a permis au vent doux de la liberté de souffler à l’intérieur même des murs d’une ville FN.
Nous avons été agréablement surpris par le grand nombre de participants, démontrant que la résistance et la reconquête sont possibles, malgré les refus de salle et les mauvais traitements d’un maire qui a peur de la liberté. Aux côtés d’Alexandre Faure et des membres du Crayon, des partenaires de l’expo et des journalistes du Ravi, les collectifs voisins du Luc et de Fréjus nous ont fait l’amitié de leur présence, ainsi qu’une association citoyenne de Brignoles. SOS racisme était représenté par Sonny Phung, jeune et sympathique responsable des Alpes Maritimes. Sacha Czertok de l’UEJF s’était excusé.
Cette belle soirée fut une véritable bouffée d’oxygène, un signe fort d’encouragement à poursuivre nos actions citoyennes destinées à faire vivre des espaces de résistance, de rencontres et de liberté sur des terres que le FN cherche à bruler par les peurs, la haine, les menaces et les discriminations.
Ce vernissage a donné le coup d’envoi du tour de France que cette magnifique exposition va effectuer dans les différentes villes FN et d’autres aussi. Elle reviendra dans le golfe du 1ier au 9 avril à Ramatuelle.
Le texte du message d’accueil de Place Publique figure en pièce jointe.

Images et Pdf complémentaires :
– un-vent-de-liberta-a-souffla-sur-cogolin-pdf.20170320.pdf

Journée Permaculture le 11 mars à Grimaud

Simple, respectueuse de la santé des sols, des plantes et des hommes, la permaculture est un champ vertueux accessible à tous. Place Publique vous invite à venir en découvrir les méthodes et expérimenter les techniques lors de la journée qu’elle organise le samedi 11 mars à Grimaud. Animée par Edo Malloggi, jardinier qui la pratique depuis de longues années, la journée débutera à 10 heures dans la salle Beausoleil de Grimaud par une conférence. Elle sera suivie sur place d’un repas en commun composé des contributions de chaque participant. De 14H30 à 16H30, sous les conseils avisés de M. Mallogi, chacun pourra expérimenter ces méthodes et techniques dans les jardins partagés de Grimaud qui se trouvent dans la zone d’activité du Grand Pont, juste à côté de l’Héliport.

La pièce de théâtre « Pour l’exemple » a ému un large public

Salle comble dimanche 26 février pour la représentation de « Pour l’Exemple » organisée par Place Publique dans la salle du Lézard. Auditoire conquis, séduit et bouleversé avec cette narration basée sur l’expérience de la guerre par un charron provençal incorporé au XVe Corps durant la guerre 14-18.
Texte écrit par Félix Chabaud, un enfant de Cogolin, fils de l’instituteur qui a donné son nom à l’école communale. Une pièce mêlant récitation, lecture, chants, provençal et musique portée par Félix lui-même et ses compagnons Renat Sette, comédien, chanteur et musicien et Christiane Ildevert, contrebassiste et chanteuse.
Un grand merci à tout le public présent et à Véronique Barbe pour son accueil.

UNE PIECE DE THEATRE A NE PAS MANQUER

Place Publique vous invite à venir voir la pièce de théâtre: « Pour l’exemple » qui sera jouée dimanche 26 février 2017, à 17h30, au théâtre du Lézard, Espace Raimu,18 avenue Georges Clémenceau à Cogolin (entrée:10 euros).

Son auteur n’est autre que Félix Chabaud dont la famille est bien connue et estimée à Cogolin. La mise en scène qui associe la musique, le chant et l’image à l’art du récit, avec quelques passages en provençal, crée une ambiance forte et émouvante. C’est un spectacle de très grande qualité à ne pas manquer!

Vous pouvez réserver votre place en téléphonant au 06 14 80 92 91.

Images et Pdf complémentaires :
– annonce-pour-l-exemple-bis-pdf.20170219.pdf

L’EXPOSITION « LE F.N. AU BOUT DU CRAYON » LA COORDINATION NATIONALE DES COLLECTIFS CITOYENS S’ENGAGE AU CÔTÉ DU CRAYON

Plusieurs comités de vigilance nés dans les villes raflées par le parti de Marine Le Pen se sont associés au Crayon pour son projet d’exposition itinérante « Le F.N. au bout du crayon : Caricatures, dessins de presse et liberté d’expression* ». Francis José-Maria, président de Place Publique de Cogolin, l’une de ces associations citoyennes, nous livre les motivations de leur décision.

– Le Crayon : L’association citoyenne Place Publique de Cogolin que tu présides ainsi que plusieurs autres collectifs, Le Rassemblement Citoyen de Beaucaire, le Forum Républicain de Fréjus, l’Université Populaire (L’UPOP) de la Fensch à Hayange, le CRIC – Levier d’Actions Citoyennes de Mantes La Ville) affiliés à La Coordination Nationale des Collectifs Citoyens se sont associés au Crayon pour son projet d’exposition itinérante « Le F.N. au bout du crayon : Caricatures, dessins de presse et liberté d’expression »*, quelles sont les raisons qui ont motivé votre décision ?

– Francis José-Maria : On assiste dans toutes les communes F.N. à une remise en cause inquiétante de la liberté d’expression des associations, des commerçants, des écoles, des collectifs citoyens, des oppositions politiques, de la presse… L’expo du Crayon est pour nous un moyen de reconquérir un espace de liberté que le F.N. cherche à étouffer dans les communes, comme il le ferait dans le pays s’il y prenait le pouvoir.

– Le Crayon : Que redouterais-tu le plus dans le cas d’une victoire de Marine Le Pen aux prochaines élections présidentielles ?

– Francis José-Maria : La remise en cause de toutes ces libertés, bien sûr[…]

La suite de la longue interview en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.lecrayon.net/Le-blog/Actualite/L-EXPOSITION-LE-F.N.-AU-BOUT-DU-CRAYON-LA-COORDINATION-NATIONALE-DES-COLLECTIFS-CITOYENS-S-ENGAGE-AU-COTE-DU-CRAYON