Le centre-ville se meurt, mais le maire et son conseiller en urbanisme poursuivent leur politique de spéculation dans un grand désordre, au gré des opportunités foncières.
Ils ont déjà vendu un terrain communal au-dessus du cimetière pour réaliser un programme de 140 logements, aucun à vocation sociale.
Ils ont renoncé à démolir l’école Chabaud mais veulent toujours racheter l’ancienne maison de retraite pour la céder à des promoteurs privés par l’entremise de notaires de Levallois Perret. Ils effacent là aussi toute vocation sociale pourtant inscrite dans le legs de Mme Peirin.
Ils veulent déménager les stades de football pour bétonner l’espace libéré. Tant pis pour les écoliers et collégiens qui s’y rendent quotidiennement à pied avec leurs professeurs de sport,
comme pour les enfants et les parents qui y pratiquent des activités, notamment pendant les périodes de vacances?
Après avoir fait approuver par le conseil municipal un projet de parking semi-enterré, sans la moindre étude technico-financière sérieuse garantissant sa rentabilité, le maire vient d’annoncer son report « sine die ». Que va devenir du coup le plan de circulation (déjà payé) qui était organisé autour de ce futur parking ?
La presse nous informe que le maire lance en urgence des travaux de réhabilitation de la Place Victor Hugo d’un coût de 370000€ sans en informer le conseil municipal ni consulter la
population.
Le bar des sports est-il devenu le lieu des arbitrages et la concertation se réduit-elle à la consultation de son adjointe à l’urbanisme et de ses proches?
Autre question: pourquoi n’y a-t-il aucun banc prévu dans le projet? Serait-ce pour la même raison que la suppression des
bancs de la place de la mairie? Les anciens savent à quoi s’en tenir: debout.
Alerte: Pour « faire rentrer du pognon » le maire veut céder la demeure-musée Sellier et en faire un hôtel privé.
Place Publique s’opposera par tous les moyens de droit à l’aliénation de ce patrimoine historique qui appartient à tous les Cogolinois


La publicité tapageuse qui lui a été faite n’a pas suffi.
Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que l’association Place Publique vous tient informé(e) de ses activités dans le domaine de la vigilance et de l’animation citoyennes. Deux ans qu’elle dénonce les dérives de cet étrange équipage municipal : un policier municipal révoqué comme premier adjoint, un banquier qui a travaillé pour Patrick Balkany comme conseiller en urbanisme, une intime de Marion Maréchal Le Pen à la communication, un directeur de cabinet au passé sulfureux, avec à leur tête un ancien professionnel de l’immobilier de Levallois Perret.
A peine installé dans son palais communal
Rien à voir avec l’atterrissage en douceur de « Solar Impulse » après un tour du monde réalisé avec la seule force de l’énergie solaire. Moins de quinze jours après son premier décollage, la nacelle, destinée à envoyer les convives d’un diner dans le septième ciel cogolinois à l’aide d’une grue, a été obligée de revenir au sol prématurément faute de clients.
Madame, Monsieur, Parents d’élèves, Enseignants, RÉAGISSEZ !
Contrairement aux conseils municipaux qui n’attirent plus que quelques rares personnes, la dernière rencontre de Place Publique a suscité l’intérêt des Cogolinois qui sont venus en grand nombre s’informer et échanger sur le bilan des deux premières années de la municipalité Front National de Cogolin. Dans une salle comble, on notait la présence des représentants des collectifs citoyens des communes du Luc et de Fréjus, de la Ligue des Droits de l’Homme de Toulon et de l’Association de défense de la liberté d’expression « Le Crayon ».
LES PAROLES ET LES ACTES DES DEUX ANS DE MUNICIPALITÉ FN BILAN, PERSPECTIVES