Premier anniversaire – Bulletin d’Information n2

Voilà un an maintenant que le Front National s’est installé en mairie de Cogolin. Un an que Marc Etienne Lansade essaie de se faire passer pour un maire normal, au prix de larges sourires, de beaucoup de fleurs, mais aussi de contorsions, douloureuses parfois.

Pourtant derrière des apparences trompeuses, les paroles et les actes de sa première année de mandat témoignent d’une complaisance xénophobe anti arabe, d’atteintes à la laïcité, de l’utilisation des peurs et des menaces pour justifier ses choix sécuritaires. Plus inquiétante encore est la dérive affairiste et immobilière de sa politique.

Avec des prises de décision peu respectueuses de la légalité, des engagements de dépenses et d’emprunts très lourds dont les promesses de financements futurs ne sont pas du tout acquises, c’est à une dangereuse fuite en avant financière à laquelle il se livre et expose la commune.

Cela fait un an aussi que le collectif de citoyens Place Publique existe. Un an qu’il scrute, analyse et dénonce les nombreuses dérives d’un maire qui n’a rien de normal, l’obligeant à reculer sur de nombreuses décisions. Un an qu’il propose des animations pour permettre aux Cogolinois dans toute leur diversité de se rencontrer et de débattre autour de sujets qui concernent l’avenir de leur ville, de leur territoire et de la société.

L’association Place Publique a soufflé sa première bougie forte de 135 adhérents. Elle vous invite à les rejoindre, à participer aux rencontres et débats qu’elle organise tout au long de l’année, afin de donner encore plus de force à son souffle pour que tous ensemble nous parvenions à éteindre un feu d’intolérance qui gagne dangereusement du terrain.

La bourse au mérite de Marc-Etienne Lansade se transforme en bonnet d’âne

Par délibération du 29 septembre 2014, adoptée à l’unanimité minorité comprise, le conseil municipal avait décidé d’accorder une bourse de 2000 euros pour les bacheliers cogolinois ayant obtenu les « félicitations du jury ».
Place Publique avait alors dénoncé le caractère infondé de cette décision, la mention étant portée par certains jurys et pas par d’autres, à leur bon gré, sans qu’il n’y ait de relation au mérite du candidat dès 18 de moyenne. Ainsi l’année dernière certains candidats n’avaient pas eu la bourse car ils n’avaient pas la fameuse mention écrite sur leur relevé de notes alors que d’autres l’avaient obtenue avec de moins bons résultats (bien qu’excellents!). Du coup la mesure était devenue aléatoire et donc injuste. Place Publique avait proposé d’octroyer cette bourse à tous les cogolinois ayant obtenu la mention très bien (18 de moyenne au moins!). Ils ne sont pas si nombreux et ils le méritent bien après un tel exploit.
Toujours à l’affût d’une mesurette bien démagogique, le maire relance avec insistance son opération et annonce sur le site de la mairie:
« Les heureux bénéficiaires sont priés de contacter la Mairie et de joindre une copie du bulletin de notes avec les « félicitations du jury », pour bénéficier de cette mesure visant à récompenser l’excellence. »
Pas de chance pour lui, cette mention honorifique que les jurys avaient la possibilité de porter sur la feuille des résultats a été supprimée cette année. L’information a échappé à l’équipe municipale comme de coutume trop peu instruite des faits et qui, à défaut d’excellence, devra se contenter d’un bonnet d’âne ?

Le 15 Août

Chaque année pour le 15 Août date du débarquement de Provence, je pense aux millions de morts de cette guerre atroce.
Mais je pense aussi aux efforts des dirigeants européens qui au-delà de leurs différences et malgré les obstacles, les rancunes tenaces, ont su les dépasser pour créer l’Europe d’aujourd’hui qui assure la paix aux générations actuelles et futures.
Soixante et onze ans de paix, ce n’est pas rien dans la vie d’un pays ou d’un village qui a perdu une fois encore quelques enfants lors de cette guerre.
C’est pour cela que je suis surpris et choqué à la fois de constater qu’aux différentes entrées de Cogolin le drapeau européen ne flotte pas au milieu des autres drapeaux.
Est-ce un oubli ou la volonté délibérée de certains de réécrire l’histoire ?
Espérons qu’un jour prochain Cogolin saura à nouveau célébrer l’amitié entre les peuples !

Christian Ronze

LE RENARD, LE ZEBRE ET LE COCHON Fable (1) de Jean de la Fontvieille

(1) Cette fable est tirée d’une histoire vraie qui s’est déroulée à Cogolin au printemps 2015. Celle de l’apparition sur les panneaux de la ville et des écoles d’une affiche illustrée par des zèbres informant les parents que le thème choisi pour les activités estivales du centre de loisirs était celui des « différences » avec ce commentaire : « Pour construire des amitiés solides, il ne suffit pas d’apprécier nos ressemblances ; il faut aussi célébrer nos différences ».
Passé le temps de la surprise, on a appris que le maire de Cogolin n’avait pas été tenu informé de cette (belle) initiative prise par les responsables du service animation jeunesse de la commune. Quand il l’a découvert, on imagine sa colère, il a immédiatement demandé que l’on fasse disparaître toutes les affiches et que l’on change le thème des activités.
Quant à la fin de la fable, elle fait référence à l’apéro « saucisson-pinard » organisé en mai 2015 par la jeunesse frontiste sur le parvis de la mairie de Cogolin (cf. article joint).

Dans une contrée de la Provence
Située tout près de son rivage
Un renard rusé en apparence
Gouvernait sans le moindre partage.
« Dans mon pays, foin d’animaux étranges
Venus pour manger l’herbe de nos prés
Avec les réserves de nos granges »
Proclamait-il aux habitants du près.
Il n’avait de cesse de faire fuir
Ceux qui, venus d’Afrique ou d’Orient,
Mettaient leurs pattes sur son empire.
Ainsi proposa-t-il en le priant
Au cochon de souche bien locale
De devenir favori de sa cour.
Très flatté par cette offre royale
L’animal habitué des basses cours
Accepta l’offre sans hésitation.
Dès lors l’animal grognon s’employa
A faire des courbettes et contorsions
Pour plaire aux caprices du renard roi.
Un jour, dans cet enclos bien surveillé,
Venu de sa lointaine savane,
Apparut un zèbre fort éveillé
Dans sa peau rayée sur un corps d’âne.
Ne sachant point du tout où il était,
L’animal épris de grands espaces
Raconta à qui voulait l’écouter
Des histoires apprises de sa race.
« Il faut célébrer nos différences.
C’est en aidant tous les autres que soi
Que se fait un monde d’espérance »
Clamait-il dans les rues et sur les toits.
Vite son message se propagea,
Sur les murs de la ville il s’afficha,
Jusqu’au jour où dans le plus grand courroux
Cela fut connu par l’animal roux.
Aussitôt le renard donna l’ordre
D’arracher les affiches de tous murs,
De chasser le semeur de désordre
Loin des terres du royaume au sang pur.
Le cochon et tous ses congénères
Avec grand zèle s’y employèrent.
Le zèbre apeuré par la menace
Sans hésitation quitta la place.
Pour célébrer sa belle victoire
Roi renard invita en son château
Ses sujets à manger et à boire
Avec cochon servi sur les plateaux.
Morale :
De courtiser son maître avec excès
On est souvent mal récompensé.
Mieux vaut de loin en être détesté
Et conserver toute sa liberté.

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Forum Républicain et Place Publique fêtent l’Europe

Invitée par le Forum Républicain, Place Publique était présente à la fête de l’Europe organisée le 9 mai 2015 à Fréjus

En effet, la 1ère action de David Rachline, maire de Fréjus, après son élection, a été d’enlever le drapeau européen du fronton de la mairie. Face à cette décision très symbolique du nouveau maire frontiste, un collectif de citoyens, le Forum Républicain et différentes associations fréjussiennes avaient décidé de marquer le coup, pour la 2ème année, en fêtant la journée de l’Europe, sans l’aval de M. Rachline. Il s’agissait de montrer qu’il y a des citoyens qui sont là, capables de dire non, par delà les divergences politiques puisqu’étaient invités des représentants de l’UMP et ceux du parti socialiste. Les deux sont venus.

Sur l’esplanade, boulevard de la libération, ornée de petits drapeaux de tous les pays membres, il y a eu des discours (peu et brefs) mais surtout des démonstrations de danses, de chants et de musique.

C’était convivial, gai et plein de couleurs.

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UNE SORTIE AU CAP LARDIER

Vendredi 8 mai 2015: Belle journée ensoleillée pour les courageux randonneurs de Place Publique qui, sous la conduite de Patrick ont marché de la plage de Gigaro jusqu’à la plage de Briande au pied du Cap Taillat, en passant par le Cap Lardier. Le retour s’est fait par la Bastide Blanche, puis le ruisseau des Brouis qui rejoint la piste de Gigaro. Outre le plaisir des yeux, Christian a raconté l’histoire des épaves de tous les bateaux oubliés depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Les participants ont été enchantés par cette balade et se sont bien promis de recommencer!

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LES MARIES DU LOT 2

– « Marie-Laurence, acceptez-vous de prendre pour époux Farshad ici présent ?
– Oui
– Farshad, acceptez-vous de prendre pour épouse Marie-Laurence ?
– Oui »
Non, cette union prononcée en juin dernier par Marc-Etienne Lansade n’est pas l’heureux dénouement d’un film de cinéma. Elle vient conclure un feuilleton plus que douteux dont le scénario a été écrit par le maire de Cogolin lui-même. En voici les principaux épisodes.
L’histoire commence en fin d’année 2014 avec le lancement par le maire d’une procédure de délégation de service public pour choisir un nouveau gestionnaire du lot n°2 de la plage des Marines de Cogolin. Au tout début, trois personnes ont présenté leurs candidatures : une société de Cogolin, madame Guillemard Marie-Laurence et la société « Epi Club » dont le Président est un certain Farshad Forouzandeh.
Après l’élimination sommaire de la société cogolinoise pour de vagues motifs de couverture de terrasse, seuls sont restés en lice Marie Laurence Guillemard et la société Epi Club. Pour appuyer sa candidature, madame Guillemard a présenté une première expérience de propriétaire d’un restaurant parisien et une autre en tant que directrice d’établissement de plage en 2014, sans autre précision. A aucun moment de la procédure les membres de la commission spécialisée chargée de choisir le futur exploitant du lot n°2 n’ont reçu la moindre précision sur cette expérience. Pour cause, puisqu’elle concernait l’exploitation d’un établissement de Ramatuelle sous l’égide de la société « Epi Club » présidée par Farshad et dont Marie-Laurence est la Directrice Générale. Un document publicitaire de l’établissement montrant Marie Laurence et Farshad tendrement enlacés témoigne que la relation des deux candidats n’était pas seulement sociale, mais aussi très personnelle.
Après avoir présenté deux offres totalement identiques, donc vidées de tout élément de concurrence, Farshad a finalement fait savoir qu’il retirait sa candidature en janvier 2015. Et c’est ainsi que Marie-Laurence, seule et dernière candidate, s’est retrouvée l’heureuse élue pour exploiter le lot de plage n°2.
Bien sûr, tous ces éléments nourrissent de forts soupçons de collusion et d’entente que Place Publique a dénoncés auprès du Préfet du Var.
Mais si l’on rajoute à cela que Marc Etienne Lansade a ses habitudes à l’Epi Club de Ramatuelle, et que Fréderic Chatillon, proche de Marine Le Pen mis récemment en examen, fréquente l’Epi Club de Paris, les doutes se dissipent.
Et l’on comprend mieux que le maire de Cogolin ait souhaité écrire l’épilogue de cette histoire d’arrangements entre amis en célébrant lui-même l’union de Marie-Laurence et Farshad, « les nouveaux mariés du lot 2 ».

CONSEIL MUNICIPAL DU 15 JUIN 2015 : L’URBANISME DE COGOLIN PLACE SOUS LE CONTROLE DU FN

Le dernier conseil municipal a une nouvelle fois démontré que le maire était très à l’aise sur ses terrains de jeux favoris, l’urbanisme et l’immobilier. Tellement à l’aise qu’il en oublie les règles de procédure et viole la réglementation sur les inondations pour faire passer en force une modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

L’EQUIPE DE LEVALLOIS MET EN PLACE LA MACHINE A BETONNER
C’est avec leur grande complicité d’anciens professionnels de l’immobilier à Levallois-Perret que Marc-Etienne Lansade et Jean-Marc Smadja ont savouré l’approbation par le conseil de la création d’une Société Publique d’Aménagement Local(SPAL). A première vue, rien à redire, puisque la loi le permet. Mais en y regardant de plus près, les sujets d’inquiétude sont sérieux. Le tout premier réside dans la nature même de cette SPAL qui va permettre à nos deux compères de se libérer des règles de publicité et de mise en concurrence dans leurs projets d’urbanisme. Quand on sait qu’ils ont fixé au PLU un objectif de population de 18 000 habitants à l’horizon 2020, soit une augmentation de 50% en 5 ans, on comprend que le bétonnage massif de la commune est à l’ordre du jour, comme il l’a été pendant des années à Levallois. L’ « urbalkanysation » de Cogolin est bien en marche !

LES VILLES FN DE FREJUS ET DE COGOLIN POUR SEULS ACTIONNAIRES
Obligé de trouver une deuxième commune pour pouvoir constituer sa SPAL, le maire est allé démarcher sa voisine de Gassin qui, avec le 1% des parts qui lui était proposé, a refusé de servir de caution à des opérations sur lesquelles elle n’aurait aucun pouvoir. Du coup, il est allé chercher un allié sûr, son ami David Rachline, maire FN de Fréjus, qui ne pouvait pas lui refuser. En retour, Cogolin deviendra actionnaire de la société publique de Fréjus avec 1% des parts. Mais quel rapport y a-t-il entre la ville de Fréjus et l’aménagement du fonds du golfe de Saint Tropez ? Et que va faire Cogolin dans les projets urbains du littoral Fréjussien ? Après la surprenante création d’un camping « Marina Paradise » à Cogolin, espérons que le littoral varois ne va pas devenir le paradis du FN.

ENFIN UN EMPLOI SÛR POUR MONSIEUR SMADJA
Si toutes ces manœuvres ne sont pas vraiment rassurantes pour Cogolin, elles le sont beaucoup plus pour monsieur Smadja qui grâce à elles a enfin trouvé un emploi. Il est en effet le Directeur Général désigné de cette nouvelle société pour en assurer le contrôle total(itaire). Cela s’ajoute à la mission de conseil en urbanisme que le maire lui avait attribué par convention lors du conseil municipal du 2 avril 2015. Après avoir travaillé pendant près d’un an sans le moindre contrat, donc sans aucun droit ni titre pour agir au nom de la commune, ce qu’il ne s’est pas privé de faire, cela fait tout d’un coup beaucoup contrats pour un seul homme.

LE MAIRE SE RIT DU PPRI (PLAN DE PREVENTION DU RISQUE D’INONDATION)
L’autre dossier d’urbanisme important approuvé par le conseil concernait la modification simplifiée n° 4 du PLU. Celle-ci consiste à autoriser sur un terrain de 13 hectares situé en zone littorale l’installation de campings, caravanes, mobil-homes et autres habitations légères actuellement interdite par les règlements du PPRI et du PLU en vigueur en raison de leur forte vulnérabilité face au risque d’inondation. Dans le registre mis à la disposition du public, Place Publique et France Nature Environnement PACA avaient dénoncé l’irrecevabilité de cette modification en raison de sa totale contradiction avec le règlement du PPRI qui s’impose à tous les documents d’urbanisme comme servitude d’utilité publique. Dans le respect du code de l’urbanisme, le maire aurait dû rendre compte de ces observations à son conseil municipal et les prendre en considération dans son projet de délibération. Que nenni, M. Lansade n’a que faire du règlement et des formalités sur lesquels il s’assoit avec dédain. Et quand le leader de l’opposition lui a fait observer qu’il y avait une incompatibilité avec le PPRI, il a assuré que ce terrain n’avait jamais connu de problème d’inondation et que ses fonctions de président des cours d’eau à la communauté de communes lui conféraient l’expertise suffisante pour parler de ces sujets. Pas de chance, les photos du terrain concerné prises lors de la crue de novembre 2011 (voir en pièce jointe) démentent formellement ses propos de soi-disant expert. Après avoir volontairement passé sous silence les observations formulées par le public, ME Lansade est pris en flagrant délit de dissimulation de la réalité des crues pour essayer de faire passer un dossier très important pour l’avenir de ce terrain et la sécurité de ses occupants.

Une nouvelle fois, Place Publique est là pour lui rappeler que c’est le règlement du PPRI qui fait loi, et non la parole d’un maire, fut-il responsable des cours d’eau.

Images et Pdf complémentaires :
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Retour en images sur la journée de coordination nationale du 28 juin à Grimaud

Plus de cent personnes venues de toutes les villes FN de France ont participé au rassemblement national des collectifs de citoyens qui s’est tenu le dimanche 28 juin 2015 à Grimaud. Le compte-rendu complet de cette journée très conviviale et riches d’enseignements sera très prochainement publié sur notre site. En attendant, voici le lien pour en consulter les premières photos : http://www.flickr.com/photos/67769677@N06/sets/72157652869197673 ainsi que les articles de Var Matin et Libération publiés à leur suite.

Notes de Lecture :
– Album Complet – http://bit.ly/1g9Us2l

Images et Pdf complémentaires :
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– compte-rendu-pdf.pdf