Echos d’une rencontre interculturelle passionnante

Le nombreux public venu assister à la conférence-débat de Michel Sauquet (1) était en parfaite adéquation avec le thème de la soirée et représentatif de la diversité de la population de Cogolin et du golfe (2). Quels que soient leurs origines géographiques ou sociales, leurs convictions religieuses ou personnelles, leurs statuts professionnels… les participants se sont serrés pour pouvoir partager ce beau moment d’échanges qui a témoigné que des personnes d’origines culturelles différentes peuvent dialoguer et vivre ensemble sur un même territoire.
A travers un exposé très pédagogique nourri par ses nombreuses expériences, Michel Sauquet a clairement démontré que ce dialogue interculturel était non seulement un facteur d’harmonie de la vie sociale et professionnelle, mais aussi un moyen de produire une plus grande intelligence collective, comme en témoigne l’histoire des civilisations (Califat de Cordoue, Renaissance…).
Pourtant, et les crispations identitaires actuelles en témoignent, les chemins qui conduisent vers cette intelligence interculturelle, vers cette compréhension de l’autre dans sa différence, sont semés d’embûches. Elles ont pour noms l’ignorance et la méconnaissance qui génèrent malentendus, méfiances et peurs. Peur de l’autre différent, peur de perdre nos traditions, notre identité française… Michel Sauquet a utilement rappelé que cette identité française s’est construite et enrichie grâce aux apports d’artistes (Picasso, Aznavour…), de scientifiques (Curie, Charpak…), de sportifs (Zidane…), d’écrivains (Kundera..), de soldats et de travailleurs venus d’ailleurs. Et notre langue française que nous pratiquons aujourd’hui s’est dotée d’un très grand nombre de mots venus de l’étranger.
Dans un monde largement ouvert aux échanges, où les crises politiques, économiques et climatiques accélèrent les déplacements des populations, Michel Sauquet a décliné 7 conditions pour un mieux vivre ensemble : Passer de la peur au dialogue ; passer de la tolérance à la reconnaissance (prise en compte de l’altérité) ; respecter en fixant des limites à la provocation ; réhabiliter la notion de Fraternité ; faire confiance, notamment aux plus jeunes, en refusant le défaitisme ; ne pas perdre de vue l’esprit de la laïcité ; faire preuve de curiosité et d’humilité.
Complété par un grille d’analyse détaillée des représentations et des pratiques socio-culturelles, ses propos ont donné lieu à un débat passionnant avec l’assistance qui a apporté de nombreux témoignages réconfortants des associations locales et des personnes qui œuvrent au quotidien pour permettre le dialogue entre les personnes d’origines, de cultures et de religions différentes.

(1) Rencontre de Place Publique du 21 janvier 2016
(2) Ont notamment participé les responsables de la mosquée de Cogolin, le Curé de Cogolin, le Secours Catholique, l’association Familiale, Samia Arabi, et les représentants d’associations des autres communes du golfe.

LE MAIRE DE COGOLIN EMPRUNTE 5 MILLIONS D’EUROS SANS SAVOIR A QUOI ILS SERVENT

Une fois n’est pas coutume, Place Publique fait la promotion du site officiel de la mairie de Cogolin en invitant tous ses lecteurs à visionner la dernière séance du conseil municipal sur le lien
http://www.cogolin.fr/la-mairie/actualites/video-conseil-municipal-du-21-decembre-2015/, plus particulièrement le premier quart d’heure qui a atteint des sommets de grotesque et d’incompétence. Outre l’image furtive du nouveau conseiller municipal dissident, Anthony Giraud, qui s’était « auto bâillonné » d’un ruban adhésif sur la bouche, on y découvre un maire et un adjoint en total désarroi, incapables l’un comme l’autre de préciser à quels investissements allait servir l’emprunt de 5 millions d’euros qu’ils ont décidé de réaliser à 10 jours de la clôture de l’exercice budgétaire.

L’emprunteur emprunté, le premier adjoint empêtré

Quand le leader de l’opposition a demandé au maire comment il allait dépenser 5 millions d’euros d’investissements en 10 jours, le maire a émis quelques bégaiements incompréhensibles au micro avant de se tourner vers son premier adjoint Eric Masson, espérant trouver auprès de lui la bouée de sauvetage qui l’empêcherait de couler. Mal lui en a pris, puisque celui-ci, pourtant en charge des finances, a répondu avec la même ignorance mais un peu plus d’aplomb :
« Ça a été fixé en 2015, mais c’est pour 2016 ».
Un silence réprobateur plana sur l’assistance, suivi d’un moment de « panique à bord » dans lequel Masson chercha secours auprès de la directrice générale des services. Elle lui glissa quelques mots, inaudibles par le public, obligeant M. Masson à énoncer, toujours avec le même aplomb, l’absolu contraire de ce qu’il venait d’affirmer quelques minutes plus tôt :
– Oui, ce sont des investissements 2015 que nous avons réalisés en 2015
– Lesquels ? a alors demandé M. Dallari ?
– Je vais vous en faire transmettre le détail par la direction générale des services, lui a répondu le maire avant d’ajouter
– Travaux de voiries, acquisitions immobilières (silence), « what else ? » (quoi d’autre ?) demanda-t-il à sa directrice générale des services en se tournant vers elle.
Devant le mutisme pesant de celle-ci et l’insistance de M. Dallari, il finira par faire cet incroyable aveu :
« Vous dire à quoi ont été affectés directement ces emprunts, je suis incapable de vous le dire, parce que ce sont les services qui les gèrent. C’est juste pour remplir les obligations budgétaires 2015 ».

Aussi mauvais acteur que gestionnaire

Il a beau essayer de prendre l’accent anglais d’un célèbre acteur dans une publicité pour une marque de café, Marc Etienne Lansade, n’arrive pas à décoller du personnage de bande dessiné du sapeur Camember qui rebouche les trous avec le produit des nouveaux trous qu’il creuse. Et son long discours sur la recette future du terrain du Yotel, dont il commence à admettre qu’elle est sujette à aléas, et sur les produits financiers liés à la fin de la délégation de service public du Port des Marines, qui ne rentreront pas dans les caisses de la commune avant la fin de son mandat en 2020, ne change rien à l’affaire.
Avec 2,5 millions d’euros en 2014, 5 millions en 2015 et 4 millions annoncés pour 2016, cela ne fera pas moins de 11,5 millions d’euros empruntés en trois ans, soit une moyenne de 3,8 millions d’euros par an. A titre de comparaison, il est utile de rappeler que la précédente municipalité empruntait en moyenne 1 million d’euros par an et qu’elle arrivait tout juste à rembourser les emprunts sans augmenter les impôts.
Comme Place Publique l’avait déjà dénoncé dans son dernier bulletin d’information, ce recours massif à l’emprunt constitue une fuite en avant financière dangereuse pour Cogolin qui pourrait rapidement rejoindre le club des villes surendettées, dont la championne incontestée est la commune de Levallois Perret.
Mais le plus inquiétant dans tout cela, c’est l’ignorance totale que le maire et son adjoint aux finances affichent publiquement quant à l’utilisation de ces sommes énormes pour la commune, qu’il va falloir commencer à rembourser dès maintenant sans la moindre recette supplémentaire.

Notes de Lecture :
– Le site de cogolin : http://www.cogolin.fr/la-mairie/actualites/video-conseil-municipal-du-21-decembre-2015/
– La vidéo Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=ib9AFCqahCs

VIF SUCCES DE LA CONFERENCE SUR L’URBANISME

C’est devant une salle bien remplie que Richard Trapitzine a présenté avec beaucoup de pédagogie les vertus d’une démarche concertée d’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme (Voir la présentation complète en pièce jointe).
La toute première de ces vertus est de permettre aux citoyens de s’impliquer dans l’évolution et le devenir de leurs lieux de vies. Il a décliné avec méthode les six grandes étapes d’une démarche de gouvernance territoriale soucieuse à la fois de la préservation des richesses environnementales, de leur mise en valeur, et du mieux-être pour l’homme et la société.
Le secret de la réussite de cette gouvernance démocratique réside dans l’anticipation par le dialogue, l’échange, la concertation et la participation citoyenne qui doivent éclairer en permanence la décision.

A la suite des riches échanges avec le public, chacun aura bien compris que ce n’était pas sur cette voie que s’était engagée l’actuelle municipalité de Cogolin : absence de cadre compétent à la direction du service, confiscation de tous les dossiers d’urbanisme par un banquier, monsieur Smadja, avec pour mission de faire du pognon, création d’une Société Publique Locale opaque avec la commune FN de Fréjus et placée sous la direction du même monsieur Smadja, révision et modifications simplifiées du PLU sans concertation préalable, mise en œuvre d’une ZAC littorale destinée à bétonner les derniers espaces disponibles…

En conclusion, le président de Place Publique, Francis JOSE-MARIA a lancé un appel aux cogolinois pour qu’ils s’intéressent de près à tous les dossiers d’urbanisme, qu’ils restent vigilants et s’expriment sur les projets d’aménagement qui vont peser lourdement sur l’évolution de leur cadre de vie.

Images et Pdf complémentaires :
– 2015-12-26-reprise-du-pp-intervention-place-publique-cogolin-le-15-da-cembre-2015-pdf.pdf

Après les régionales, nous devons nous rencontrer

Si les électeurs ont majoritairement dit non au FN, il n’empêche que ce dernier continue de progresser, de gagner les esprits. Les responsables et les partis politiques sont directement interpelés et nous verrons s’ils sont capables de faire bouger les lignes pour apporter des réponses aux attentes et à l’anxiété des Français, prioritairement celles des jeunes.

A Cogolin, le véritable danger est de voir le vote de protestation se transformer de manière insidieuse en un vote d’adhésion aux thèses néfastes de repli sur soi, de rejet de l’autre en raison de sa différence d’origine ou de religion. Se nourrissant de la violence barbare des djihadistes, le mimétisme de la rivalité, qui désigne son bouc émissaire à éliminer, est un archaïsme vieux comme le monde que le FN active dangereusement. Le meilleur moyen de le combattre est que toutes celles et tous ceux qui refusent ces idées obscures reprennent la parole, dialoguent, s’expriment sur les projets communaux, participent activement à la vie de la cité…

C’est bien là l’objet de l’espace ouvert créé par le collectif de citoyens Place Publique : permettre aux habitants de se rencontrer, de débattre librement de tous les sujets qui concernent leur vie quotidienne, d’échanger leurs points de vues dans le respect de leurs différences… Nous devons préparer localement une nouvelle manière de faire de la politique qui permette aux citoyens de s’exprimer et d’être entendus, de devenir les acteurs du projet de ville dans laquelle ils ont envie de vivre ensemble.

C’est pourquoi nous vous invitons vivement à participer à la rencontre qui se tiendra ce mardi 15 décembre à 18H00 à la Bastide Pisan sur le thème de l’urbanisme. Vous pourrez y dialoguer avec les deux spécialistes de ces questions, Philippe Langevin et Richard Trapitzine, ainsi qu’avec le public.

Images et Pdf complémentaires :
– annonce-conf-urbanisme-pdf.pdf
– calendrier-animations-pdf.pdf

ELECTIONS REGIONALES PLACE PUBLIQUE APPELLE A VOTER POUR CHRISTIAN ESTROSI

Quand la maison brûle, avant de chercher les responsables de l’incendie, on essaye de réunir les gens disponibles pour tenter de l’éteindre. Car c’est notre maison commune, notre république et ses valeurs, qui sont menacées. Le feu, qui couvait depuis longtemps déjà, a gagné quelques pièces du rez-de-chaussée lors des dernières municipales. Attisé par les attentats de Paris et les divisions, il menace aujourd’hui plusieurs pièces du premier étage régional et risque de se propager demain au dernier étage de l’Etat.
La stratégie du FN est claire : après avoir conquis une dizaine de communes dans lesquelles il s’efforce de faire le moins de vagues possible, il s’en sert aujourd’hui comme une vitrine de compétence et de respectabilité pour gagner les régions. Nous qui le vivons de l’intérieur savons que cela n’est pas vrai : repli identitaire, rejet d’une partie de la population, arrangements entre amis, urbanisme débridé, fuite en avant financière… sont les véritables actes des municipalités FN qui seraient transposées au niveau régional.
Si le FN remportait des régions, il chercherait là aussi à faire le moins d’esclandres possible jusqu’à l’échéance des présidentielles et utiliserait ces nouvelles vitrines pour prétendre qu’après les communes et les régions, il serait tout à fait capable d’assumer la responsabilité présidentielle. Nous sommes dans un mécanisme de leviers successifs qui, si on ne le stoppe pas, peut permettre au FN d’atteindre le dernier étage de la maison républicaine. De nouveaux drames, de nouveaux attentats pourraient les y aider. Car la peur est le meilleur agent de propagande du FN.
Il est de notre devoir de tout faire pour empêcher le Front National de gagner des Régions.
Le collectif de citoyens Place publique appelle clairement à voter pour Christian Estrosi au deuxième tour des élections régionales. Il fait le pari de l’intelligence de toutes les femmes et tous les hommes qui, quels que soient leurs convictions, restent sincèrement et par-dessus tout attachés aux valeurs fondatrices de notre république : la Liberté, l’Egalité et la Fraternité ainsi qu’à son principe constitutionnel la laïcité. Ce sont ces valeurs et ce principe qui sont en danger aujourd’hui.
Dans le respect de nos différences, restons solidement unis pour l’avenir.
Le vote est notre arme la plus puissante pour défendre notre liberté et notre démocratie. Utilisons-la avec force en allant voter et en faisant voter dimanche prochain.

Notes de Lecture :
– 7 jours après, la version numérique du débat! http://www.teleparticipative.org/open-plateau-1-vivre-la-culture-sous-le-fn/

CONFERENCE SUR L’URBANISME LE MARDI 15 DECEMBRE A 18 HEURES

Les choix de la commune en matière d’urbanisme sont déterminants des conditions du vivre ensemble entre ses habitants. Ceux qui sont faits aujourd’hui par la municipalité de Cogolin sont particulièrement inquiétants pour l’avenir :
– Non remplacement de la directrice du service urbanisme
– Mise de tous les projets d’urbanisme sous le contrôle d’un banquier, monsieur Smadja, « pour faire du pognon »
– Création d’un Société Publique Locale avec la ville FN de Fréjus pour se libérer de certaines règles des marchés publics dans la mise en œuvre des projets d’urbanisme. Direction de cette SPL confiée à monsieur Smadja
– Lancement de la révision général du Plan Local d’Urbanisme (PLU) avec un objectif d’augmentation de la population cogolinoise de 50% en 5 ans.
– Modification du PLU destinée à autoriser l’installation de camping et d’habitations légères de loisirs sur un terrain où elles sont interdites en raison du risque d’inondation.
– Création d’une Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) Marine dans laquelle il est prévu de construire 90 000 m2 de surfaces de plancher sur un terrain de 130 000 m2 qui constitue le dernier espace naturel de respiration dans le quartier littoral de Cogolin.
– …
Il importe que les Cogolinois puissent s’exprimer sur tous ces projets qui vont dessiner l’évolution de leur cadre de vie. Pour en comprendre les outils et les enjeux, ils sont vivement conviés à participer à la conférence débat du mardi 15 décembre 2015 à 18 heures à la Bastide Pisan de Cogolin, au cours de laquelle ils pourront dialoguer avec Philippe Langevin et Richard Trapitzine, deux éminents spécialistes des questions d’urbanisme et d’aménagement du territoire.

AFFICHAGE SAUVAGE : MAIS QUE FAIT LA POLICE ?

Depuis l’élection de la municipalité Front National à Cogolin, les murs de la ville se sont transformés en panneaux d’affichage de la propagande du clan Le Pen qui tient lieu de parti politique au Maire.
A l’approche des élections régionales, les colleurs du FN ont redoublé de zèle. Les affiches du couple Le Pen-Lansade s’étalent dans tous les coins et recoins de Cogolin, en dehors des panneaux d’affichage officiels et d’expression libre, ce qui est strictement interdit par le code électoral et le code de l’environnement
Cette manière que Marc Etienne Lansade a de ne pas respecter les lois de la République n’est pas nouvelle. Souvenons-nous du stationnement de sa Porsche sur un emplacement interdit passible de fourrière. La police municipale, dont l’effectif a pourtant été doublé à grands frais, avait fermé les yeux sur cette infraction comme elle les ferme aujourd’hui sur les nouvelles commises en matière d’affichage.
Marc Etienne Lansade qui, à l’unisson des Le Pen, proclame qu’il a « la tête haute et les mains propres » est bel et bien pris les mains dans le pot de colle. Va-t-il pour autant mettre réellement en pratique sa pompeuse déclaration ? Pour cela, le Maire et officier de police qu’il est devrait faire procéder à l’enlèvement des affiches aux frais du candidat aux élections régionales, qu’il est aussi, et lui infliger les amendes correspondantes. Cela serait cocasse, mais cela n’arrivera pas, car Marc Etienne Lansade a autant de mépris pour la loi que pour le respect de la parole.