Les habitants du quartier des Anches ont vu avec étonnement un mur s’ériger en moins d’une journée en travers de la voie publique de la Giscle. Leur surprise a été d’autant plus grande qu’ils n’avaient reçu aucune information préalable et que la décision n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les riverains.
Et ils ont eu beau chercher, ils n’ont trouvé aucun arrêté de voirie affiché aux abords du chantier ni sur les panneaux officiels de la mairie.
On est bien loin des discours du candidat sur l’écoute et la consultation des Cogolinois.
*** « L’URBALKANYSATION (1) » DE COGOLIN EST EN MARCHE
Certes, nous étions fermement opposés au projet du maire précédent de faire passer une voie rapide en plein cœur des habitations du quartier et nous sommes satisfaits qu’il n’ait pas vu le jour.
Mais nous pensons qu’il y avait des aménagements plus doux et mieux réfléchis qu’un mur pour réguler la circulation et améliorer la sécurité des riverains : rétrécissements de voies, chicanes, ralentisseurs, dispositifs de protection des piétons…
A moins, comme cela semble être le cas de la municipalité actuelle, d’avoir comme projet de ville une juxtaposition de quartiers fermés et repliés sur eux-mêmes, ce que l’on appelle une balkanisation.
(1) En référence à la définition donné par le Larousse : « balkanisation : processus qui aboutit à la fragmentation en de nombreux Etats (morceaux) de ce qui constituait avant une entité (unité) territoriale ».
Rien à voir, bien sûr avec le fait que le conseiller en urbanisme de Cogolin est un ancien proche et collaborateur des époux Balkany.
*** NOUVELLE JURISPRUDENCE DU MUR
Ce qui est sûr c’est que cette décision autoritaire a été prise sans aucune réflexion d’ensemble sur un plan général de circulation.
Car il en va de la circulation automobile comme des flux hydrauliques : quand on l’empêche de passer quelque part, elle va se déverser ailleurs, en l’occurrence vers l’avenue des Mûriers et la poste où aucun aménagement nouveau n’a été prévu pour accueillir ce surplus de trafic.
Et si demain les riverains de ces voies et d’autres se sentent à leur tour mis en danger, ils seront en droit de demander au maire de fermer le passage par un mur, car en le faisant pour l’avenue de la Giscle, il a créé un précédent, une véritable jurisprudence !
*** CONCOURS DE L’URBANISME PAYSAGER LE PLUS LAID
Nous nous souvenons aussi que le maire actuel n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer l’aménagement paysager de l’avenue Clémenceau réalisé par son prédécesseur (voir photo n°2 ci-dessus).
Le mur qu’il vient de réaliser dans le quartier des Anches n’a rien à lui envier, d’autant plus qu’à la suite de fuites latérales, il s’est vu dans l’obligation d’y rajouter des bacs d’une esthétique douteuse pour essayer de les colmater (voir photo n° 4).
Aussi nous vous invitons à vous prononcer sur l’aménagement qui est selon vous le plus laid en votant :
1) pour le mur des Anches
2) pour l’ancien alignement de plots en béton de l’avenue Clémenceau


Si vous avez besoin de vous oxygéner, si vous aimez la mer et ses paysages côtiers sauvages, si vous voulez découvrir les secrets des épaves échouées au fond de l’eau, si vous avez envie de vous retrouver avec des gens amoureux de la nature… alors n’hésitez pas, inscrivez vous à la randonnée organisée par Place Publique le vendredi 8 mai auprès de Patrick Maillet par téléphone au 06 03 30 59 70.
On peut le dire, Germain, responsable du village Emmaüs Lescar-Pau, Serge4 son maire actuel et Cécile sa chargée de communication, ont fait rêver et enthousiasmé le nombreux public venu assister à la conférence organisée par Place Publique. Non pas en l’entrainant dans un monde irréel vers une « inaccessible étoile », mais en lui faisant partager la vie quotidienne de leur village dans lequel l’utopie se transforme en réalité.
Alors que le maire de Cogolin et les élus de sa majorité ont totalement boycotté les cérémonies de commémoration du « cessez le feu » en Algérie, nombreux ont été les Cogolinois qui se sont retrouvés autour de la stèle de Marcel Mansui pour rendre hommage à cet enfant du pays et à l’ensemble des combattants, militaires ou civils, morts pour la France. A côté des représentants des autorités civiles et militaires, des associations patriotiques et des élus de la minorité municipale, une importante délégation du collectif de citoyens Place Publique était présente en réponse à l’appel lancé plusieurs jours auparavant et dont le texte est joint au présent billet.
En fondant une communauté Emmaüs en 1982, Germain était loin d’envisager l’envergure qu’il allait lui insuffler. Parti de rien, à force de volonté,de travail et d’accueil, il l’a inscrite dans un schéma d’évolution permanente tout en y associant un programme politique.
C’est devant un public nombreux et captivé que Gérard Degoutte, l’hydraulicien, et Georges Olivari, l’hydrobiologiste, ont présenté leurs conférences passionnantes.