Enquête Publique, Tout ça pour quoi ?


Début septembre, les habitants des vieux quartiers ont reçu un courrier(*) de la mairie leur demandant en particulier s’ils savaient que depuis 2016, la mairie de Cogolin souhaitait embellir le centre-ville (sic)?

Si embellir la ville consiste  à:

  • Disposer des transformateurs sur l’espace public en supprimant une placette et son arbre ?
  • Construire ou laisser construire des bâtiments disproportionnés au regard des constructions voisines ?
  • Démolir la fontaine dangereuse place aux boules pour faire place nette devant le café des sports et l’Installer dans un jardin d’enfants ?
  • Installer un éclairage public « tout plastique » du plus bel effet ?
  • Laisser arracher à la pelleteuse des pins maritimes qui devaient gêner le promoteur ?
  • Accorder des permis de construire qui suppriment des jardins et bétonnent un peu plus le vieux village ?
  • Supprimer les bancs publics ?
  • Recouvrir les façades de peintures ou marouflages aux dessins parfois hasardeux ?
  • Placer une antenne relais à l’entrée de la ville ?
  • Repeindre l’office du tourisme façon « cabane de plage » ?
  • Autoriser la création d’ un parking à plein soleil pour agrémenter de risques l’aire de jeu des enfants ?
  • Transformer le vieux village en parcours Disneyland par le maquillage des bornes blanches de circulation de la rue nationale et de la placette en cactus fleuris, les rendants du coup invisibles la nuit ?
  • Installer des poteaux didactiques pointant Vatican / présent /passé/futur ou Berlin aux endroits stratégiques ?
  • Implanter en saison des terrasses de restaurants sur les voies publiques ?
  • Sans oublier les feux rouges transformés en  clignotants , les ralentisseurs aux rond- points et les plans de circulations fluctuants ?
  • Ignorer la séparation de l’église et de l’état ( loi du 9 décembre 1905) en installant une statue de St Maur sur un rond point à la sortie de la ville où comme dans tout Cogolin  le drapeau Européen ne flotte pas ?
  • Planter des panneaux publicitaires n’importe où y compris au plus près de la mer ?

La contagion gagne le rivage
On a des soucis à se faire !!

Lire le courrier de la ville

Notre galerie :

Les bravades du pays du Freinet, conférence et interviews


Pour ceux qui n’ont pas pu assister à la conférence « Les bravades du pays du Freinet (XVIe-XXe siècle), diversité d’un phénomène complexe » du 24 avril 2019 animée par Bernard Romagnan (ou pour ceux qui voudraient la revoir),
elle est disponible directement ci dessous :

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=X5qHofvsLPk[/embedyt]

Nous avons également  le plaisir de vous transmettre l’interview donnée à Place Publique, par Bernard Romagnan, Président du Conservatoire du Patrimoine du Freinet.

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=CQLmdqPdBMo[/embedyt]

N’hésitez pas à partager ses vidéos à vos amis et sur les réseaux sociaux

2 petites vidéos bonus en complément de l’interview :

MIGRANTS, CULTURES ET TERRITOIRES


Conférence de M. Gérard Rocchia et M. Xavier Crépin

Lundi 05 Novembre, à 18H00 à la Bastide Pisan, Cogolin

ENTRÉE LIBRE

En retenant le thème, « migrants, cultures et territoires » Place Publique poursuit l’exploration des différentes facettes qui font la richesse et la diversité de Cogolin et de sa région.

La migration est une composante ordinaire de la dynamique de la société. Qui n’a pas en effet dans sa famille ou parmi ses proches des personnes issues de l’immigration, dans sa génération ou dans celle de ses parents ?

Le long de notre côte méditerranéenne, pendant des siècles, les migrants ont afflué et risqué leur vie à la recherche de meilleures opportunités économiques et sociales. Cette dynamique a basculé dans les années 90 avec la généralisation de la mondialisation des échanges, vers la recherche par les nouveaux arrivants de droits humains plus favorables que dans leur pays d’origine.

L’arrivée de migrants, aujourd’hui comme hier, fait l’objet de peurs et de déclarations populistes. Quelle politique équilibrée, entre attractivité économique, accueil et contrôles faut-il développer pour, à la fois, répondre aux besoins de mise en valeur du territoire et assurer son équilibre culturel et social ?

Gérard Rocchia nous fait revivre quelques grands moments de l’histoire du peuplement du territoire provençale qui ont forgé l’identité locale de Cogolin et de sa région.

Xavier Crépin apporte ses analyses sur les villes ouvertes sur la mer qui, comme celles du Golfe de Saint-Tropez, participent de la dynamique maritime qui lie migrants et développement.

Gérard Rocchia n’est plus à présenter. Ce chimiste de formation a travaillé à l’ECAN de Saint-Tropez/Gassin comme chargé d’affaires pour assurer le suivi des projets. Historien amateur mais passionné, il a publié un épais roman historique « L’Histoire Oubliée » sur les mouvements ouvriers dans les Maures au XIXe siècle. Depuis, il donne des conférences dans la région, toujours suivies par un public conquis.

Architecte urbaniste, Xavier Crépin développe des activités de formation, de conseil et d’expertise dans les domaines urbains, de l’habitat, de l’aménagement du territoire. Spécialiste de la coopération dans les pays en développement, il a travaillé en étroite collaboration avec diverses ONG de solidarité internationale. Il est attaché à Cogolin à travers l’histoire du château de Trémouriés que ses arrière-grands-parents occupèrent jusqu’à la dernière guerre.

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=Nn3sFXLrWo0[/embedyt]

C’est officiel, Cogolin se fait pirater le 17 Septembre !

HISTOIRES ORDINAIRES ET EXTRAORDINAIRES
DES MARINS DU GOLFE DE SAINT-TROPEZ A TRAVERS LES SIÈCLES


Conférence de M. Laurent Pavlidis
Lundi 17 Septembre, à 18H00 à la Bastide Pisan, Cogolin
ENTREE LIBRE

Saint-Tropez n’a jamais été un charmant petit port de pêche même si cette activité y a été importante. Saint-Tropez fut avant tout un des plus importants ports de commerce de Provence et est aujourd’hui le port de plaisance le plus connu au monde. Au cours de cette présentation, Laurent Pavlidis propose de revenir sur 5 siècles d’histoire maritime de la cité provençale qui a vu naître des milliers de marins. Comme l’a si bien écrit Guy de Maupassant, ils ont vu, en rodant par les océans, les dessus et les dessous du monde, et l’envers de toutes les terres et de toutes les latitudes.

Historien – chercheur, docteur en histoire diplômé de l’Université d’Aix-Marseille, conservateur du musée d’histoire maritime de Saint-Tropez, Laurent Pavlidis travaille depuis plus de 20 ans sur l’histoire des marins de Saint-Tropez et depuis plus de 5 ans sur l’histoire des fortifications bastionnées dans le monde. Chercheur associé à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’homme ainsi que dans de nombreuses associations, il fait paraître régulièrement le résultat de ses recherches dans diverses publications scientifiques.

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=KxE3JQW7Spw[/embedyt]

Rencontre avec Sami Nouri le 23 août 2018

Place Publique est heureuse de vous inviter à venir rencontrer Sami Nouri, créateur de haute couture, originaire d’Afghanistan, qui viendra nous parler de son travail de création et de son parcours hors norme, le 23 août 2018, 18h30, salle des Blaquières à Grimaud.
Cet événement a été organisé par plusieurs associations citoyennes convaincues que l’immigration peut être un facteur d’enrichissement, de créativité, de diversification.
Venez nombreux!

Obligé de fuir son pays, l’Afghanistan, à l’âge de 5 ans, Sami Nouri séjourne
quelques années en Iran où il apprend la couture dans l’atelier créé par son
père. En 2010 il reprend son exode vers l’Europe, traverse la Turquie avant de
rejoindre la France où il est abandonné dans la ville de Tours. Confié à une
famille d’accueil, il apprend le Français, rentre dans un lycée professionnel,
effectue un stage chez John Galliano et obtient un premier contrat
d’apprentissage chez Jean-Paul Gaultier en 2014. Dans un univers de la mode
plutôt clos, il apporte une richesse créative indéniable et fait très vite remarquer son talent. En 2017, Sami Nouri crée son atelier de couture, sa propre griffe de haute couture et de prêt à porter de luxe.

Un exemple de réussite inspirant

Avec la gentillesse et la simplicité qui le caractérisent, Sami Nouri a
accepté de venir à la rencontre du public du Golfe de Saint Tropez pour
partager avec lui sa propre histoire qui est celle de la réussite fulgurante
d’un jeune réfugié afghan.

Riche d’enseignements positifs, son parcours contribuera peut être à faire
évoluer les regards que nous portons sur les migrants, avec le cortège des
peurs et polémiques qui l’accompagnent. Peurs et polémiques qui se
dissipent dès que l’on rencontre celui qui était jusque-là assimilé à une
foule anonyme et inquiétante. On lui met un visage, on apprend à le
connaitre et à l’accepter avec ses différences. Il peut alors entrevoir un
avenir, exprimer ses talents, enrichir de tous ses apports la culture et
l’économie de son pays d’accueil.

L’histoire exceptionnelle de Sami Nouri permet de faire la lumière sur
celle, plus modeste, de la plupart des migrants d’hier et d’aujourd’hui
qui ont fui leurs pays dévastés par les guerres, la misère économique
et/ou le réchauffement climatique. Eux aussi ont mis et continuent à
mettre discrètement leurs compétences au service du pays qui les a
accueillis avec humanité.

C’est une grande chance de croiser le chemin d’hommes et de femmes
qui, comme Sami Nouri, luttent et croient en leur destin. L’écouter nous
parler de son expérience et de ses créations nous aidera peut-être à nous
tourner avec lui vers un avenir meilleur.

CEREMONIES PATRIOTIQUES DU 15 AOUT 2018

Place Publique a déjà dénoncé par le passé (voir son billet au lendemain du 15 août 2014 : « Quand le maire manipule l’histoire et ne respecte pas la mémoire » et « 70ième anniversaire du débarquement en Provence, Mais où est donc passée l’armée d’Afrique ? » ) l’utilisation politique et partisane que le maire fait tous les ans des cérémonies du 15 août. Date destinée d’une part à célébrer le débarquement de nos troupes et de nos alliés en 1944 et d’autre part à honorer tous les soldats venus pour libérer la France et le monde, de l’emprise nazie. Et NON à réécrire l’histoire à sa convenance, à se retirer de fait des commémorations nationales, à nier que c’est l’Armée B de de Lattre de Tassigny (3ème Division d’Infanterie Algérienne, général de Monsabert) qui a débarqué à Cogolin – La Foux, à occulter enfin le rôle déterminant de notre concitoyen Alix Macario et du maquis de la Brigade des Maures dans la libération de notre cité.

Cette année, en dépit de l’importance locale de cet événement qui a eu lieu sur nos côtes et dans notre commune, la municipalité a décidé de modifier le protocole de cette commémoration et le réduire à sa plus simple expression en dépit du désaccord exprimé par les principales organisations patriotiques de Cogolin telles que le Souvenir Français / Rhin et Danube et la FNACA.

Les responsables de ces organisations ont décidé de boycotter le programme voulu par monsieur Lansade et de respecter la suite d’hommages prévus au différents emplacements symboliques du débarquement et de la rencontre avec les réseaux résistants des Maures.

Nous invitons nos adhérents, nos amis et toute la population de Cogolin à se joindre à ce geste patriotique et venir nombreux à soutenir la FNACA, le Souvenir Français / Rhin et Danube dans une commémoration sans récupération politique.

Le programme est le suivant :

–        9 h 45 : Stèle de la 3e DIA, entrée des Marines de Cogolin : communication de J. J. Gentil, Président du Souvenir Français et dépôt de gerbes

–        10 h 45 : Dépôt d’un bouquet devant le premier QG du général de Lattre de Tassigny, Boulevard de Lattre de Tassigny

–        10 h 50 : Dépôt d’un bouquet au premier PC de la 3e DIA, Place de la République

–        11 h : Stèle Jean-Moulin, dépôt d’une gerbe

–        11 h 10 : Monument national de Lattre de Tassigny ; communication de J.-J ; Gentil, allocution de Sereine Mauborgne, Députée du Var; dépôt de gerbes

Maison Sellier : Comment faire échouer le projet dont on ne veut pas ou chronique d’un flop annoncé!

A grand renfort de publicité dans la gazette municipale, monsieur Lansade a annoncé l’organisation d’une consultation « populaire » sur les 4 projets « choisis » par la commission d’évaluation sur les contributions déposées dans les urnes en novembre 2017.

Monsieur le maire propose (impose) les conditions suivantes :

– période du mardi 2 au mercredi 17 janvier 2018 : pour les familles profitant des vacances scolaires qui se terminent le dimanche 7, ces dates ne leur laisseront que quelques jours.
– un seul lieu de vote : la mairie (Rappelons que, pour les élections officielles, la ville compte 7 bureaux de vote dans des lieux différents).
– durant les horaires habituels d’ouverture de la mairie : du lundi au jeudi : 8h30 – 17h en continu,vendredi :8h30 – 15h30 en continu : si vous travaillez toute la semaine, pas de possibilité de voter ni le soir en sortant de votre travail, ni le samedi, ni le dimanche.
– avec votre carte d’identité et inscrit sur les listes électorales de la ville

 

soit :

 

– interdit aux habitants des communes voisines
– interdit aux Cogolinois de souche qui n’habitent plus la ville
– interdit aux Cogolinois de cœur qui ont une résidence secondaire à Cogolin
– interdit aux Cogolinois résidents mais non enregistrés sur les listes électorales
– interdit aux Cogolinois mineurs de moins de 18 ans
– interdit aux personnes qui ne peuvent se déplacer facilement
– interdit aux Cogolinois temporairement hors de la commune durant la période de vote (pas de vote électronique, pas de procuration)Une seule consultation populaire a eu lieu en trois ans de mandat, celle concernant le transfert de la médiathèque. Proposée par vote sur internet. Pourquoi monsieur le Maire impose-t-il, cette fois, des conditions si draconiennes ?

 

Tout semble fait pour que le projet n’aboutisse pas… au point que l’on peut se demander si un plan « B » municipal n’a pas déjà les préférences du décideur ?

 

Dernières nouvelles : le bureau de vote unique sera ouvert en nocturne le jeudi 11 jusqu’à 20 heures et le vendredi jusqu’à 17h.

 

Vous n’aurez droit ni à la petite enveloppe, ni à l’isoloir mais qui a dit en plus que votre vote serait secret ?

 

Que ceux qui remplissent toutes les conditions, aillent tout de même voter : il en va du devenir de notre Maison Sellier !

 

PETITION DEMEURE SELLIER: PLACE PUBLIQUE DEMANDE UN DROIT DE RÉPONSE AUX PROPOS DU MAIRE

Dans la série « TERRE-MER… ET VENT, BEAUCOUP DE VENT », Place Publique dément avec la plus grande fermeté les propos mensongers tenus par le Maire en page 18 du magazine municipal pour dénigrer la pétition contre sa décision de fermer la demeure-musée Sellier et la transformer en hôtel privé. Place Publique a demandé au Maire de publier un droit de réponse dont voici le texte:

« CE SONT BIEN 530 COGOLINOIS QUI ONT SIGNE LA PETITION CONTRE LA FERMETURE DE LA DEMEURE-MUSEE SELLIER

Dans le dernier numéro du magazine Terre-Mer, le maire a affirmé que « 1000 signataires venant du monde entier » auraient signé la pétition lancée par Place Publique, parmi lesquels « 253 Cogolinois » seulement. Après une vidéo dans laquelle il avait déclaré que des « mineurs » l’auraient également signée, cela fait trois mensonges que Place Publique dément avec la plus grande fermeté.
Un contrôle méticuleux des noms de chacun des signataires confirme que ce sont bien 530 résidents Cogolinois qui ont signé cette pétition sur l’ensemble des 1 029 signatures recueillies. Parmi elles le nom d’aucun mineur n’a été trouvé.
Les autres signataires se répartissent entre 162 habitants des autres communes du golfe, 112 du reste du Var et 191 d’autres départements français. Quant aux soi-disant « signatures venant du monde entier », seulement 34 personnes ont signé la pétition par internet depuis l’étranger ou en terre cogolinoise pour certains de nos amis allemands, ce qui représente 3 % de l’ensemble des signataires.
Les signatures des non-résidents proviennent de parents, amis et vacanciers qui eux sont attachés à la culture et au patrimoine cogolinois !
N’en déplaise à Monsieur Lansade, un musée a un rayonnement plus large que les frontières de sa commune. Un rayonnement qu’il a éteint en fermant brutalement la demeure Sellier.
Loin d’être un échec, c’est le succès de cette pétition qui a fait reculer le premier opérateur hôtelier choisi par le fait du prince. S’il y a échec, c’est bien celui du projet du maire qui après sa décision de fermeture autoritaire a transformé un magnifique lieu historique de culture en bâtiment désespérément vide et abandonné depuis neuf longs mois.
Dans la même interview le maire évoque un « permis en cours » dont on se demande à qui il pourrait être accordé, puisque la société « Maison Sellier » qu’il a autorisée à réaliser des travaux n’a toujours pas d’existence légale à ce jour. C’est pour cette raison que Place Publique a engagé un premier recours gracieux contre cette décision et s’apprête à introduire un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif.
PLACE PUBLIQUE »

Exposition « Le FN au bout du crayon ». Un vent de liberté a soufflé sur Cogolin

En raison du refus du maire de nous prêter une salle, grâce à l’hospitalité courageuse d’une famille cogolinoise, nous avons installé les tentes et l’exposition sur un terrain privé en plein air avec une grande inquiétude compte tenu du vent violent qui a soufflé toute la journée de samedi sur Cogolin. Eole s’est miraculeusement calmé moins d’une heure avant l’ouverture du vernissage et a permis au vent doux de la liberté de souffler à l’intérieur même des murs d’une ville FN.
Nous avons été agréablement surpris par le grand nombre de participants, démontrant que la résistance et la reconquête sont possibles, malgré les refus de salle et les mauvais traitements d’un maire qui a peur de la liberté. Aux côtés d’Alexandre Faure et des membres du Crayon, des partenaires de l’expo et des journalistes du Ravi, les collectifs voisins du Luc et de Fréjus nous ont fait l’amitié de leur présence, ainsi qu’une association citoyenne de Brignoles. SOS racisme était représenté par Sonny Phung, jeune et sympathique responsable des Alpes Maritimes. Sacha Czertok de l’UEJF s’était excusé.
Cette belle soirée fut une véritable bouffée d’oxygène, un signe fort d’encouragement à poursuivre nos actions citoyennes destinées à faire vivre des espaces de résistance, de rencontres et de liberté sur des terres que le FN cherche à bruler par les peurs, la haine, les menaces et les discriminations.
Ce vernissage a donné le coup d’envoi du tour de France que cette magnifique exposition va effectuer dans les différentes villes FN et d’autres aussi. Elle reviendra dans le golfe du 1ier au 9 avril à Ramatuelle.
Le texte du message d’accueil de Place Publique figure en pièce jointe.

Images et Pdf complémentaires :
– un-vent-de-liberta-a-souffla-sur-cogolin-pdf.20170320.pdf

L’ EXPOSITION « LE FN AU BOUT DU CRAYON » DÉMARRE LE 18 MARS A COGOLIN

Les associations “Le Crayon” et “Place Publique” ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition “LE FN AU BOUT DU CRAYON” qui, malgré le refus de salle du maire de Cogolin, pourra se tenir le samedi 18 mars 2017 à 18 heures sur le terrain privé situé entre les numéros 92 et 94 de l’avenue Clémenceau de Cogolin. Ce vernissage donnera le départ du tour de France que cette exposition va effectuer dans les villes dirigées par le FN et de nombreuses autres. Un premier calendrier de son itinéraire est indiqué dans le dossier de presse joint, sa mise à jour vous sera communiquée au fur et à mesure de la participation de nouvelles villes.
Nous espérons votre participation et comptons sur votre soutien pour promouvoir cette riche exposition de dessins qui doit contribuer à faire connaitre le vrai visage du Front National à quelques semaines des élections présidentielles.
Le secrétariat de Place Publique

Le Front National est aux portes du pouvoir. Dans les villes-laboratoires conquises par l’extrême droite, la liberté d’expression est encore une fois sérieusement menacée : spectacles interdits, bibliothèques expurgées, procès intentés aux dessinateurs et humoristes, budgets d’associations coupés, etc. C’est pourquoi nous présentons l’exposition « Le F.N. au bout du Crayon » en priorité dans ces municipalités.
Alexandre FAURE, président de l’association Le Crayon

« On assiste dans toutes les communes F.N. à une remise en cause inquiétante de la liberté d’expression des associations, des commerçants, des écoles, des collectifs citoyens, des oppositions politiques, de la presse… L’exposition « Le FN au bout du Crayon » est pour nous un moyen de reconquérir un espace de liberté que le F.N. cherche à étouffer dans les communes, comme il le ferait dans le pays s’il y prenait le pouvoir. »
Francis JOSÉ-MARIA, président du collectif citoyen de Cogolin Place Publique.