Les monuments des combattants et résistants envahis par la fièvre immobilière

Alors que l’épidémie de la Covid19 n’est pas encore éteinte, Cogolin est de nouveau touchée par la fièvre immobilière que lui ont inoculée les deux experts en béton de Levallois-Perret, le Maire de Cogolin et son ex conseiller en urbanisme, Jean-Marc Smadja, devenu depuis conseiller de la régie du port dans lequel il a trouvé un pied à terre avec vue sur mer.

Durant les six années  qui viennent de s’écouler, ils ont délivré des permis de construire à tour de bras autorisant plus de huit cent nouveaux logements et il n’y a aucune raison qu’ils s’arrêtent au cours du nouveau mandat qui s’ouvre.

Au grand dam des habitants, ce ne sont pas des jardins ni des espaces verts que l’on voit fleurir aux quatre coins de la ville, mais des bulles de vente immobilières annonciatrices du bétonnage des terrains encore disponibles. La toute dernière de ces bulles vient d’être installée au square Jean Moulin, juste à côté des monuments érigés en hommage aux combattants et résistants qui ont libéré la France. Quel manque de respect pour leur mémoire !   Il est vrai que ce maire nous a habitués à déformer cette mémoire en revisitant l’histoire à sa manière.

L’histoire bien réelle qu’il est en train d’écrire est celle d’une frénésie immobilière incontrôlée qui, faute des aménagements adaptés pour les habitants et les transports, conduit inexorablement Cogolin vers l’asphyxie.

 

Un nouvel outil pour dynamiser et réorganiser les centres villes


LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE D’INTÉRÊT COLLECTIF (SCIC)

Un nouvel outil pour dynamiser et réorganiser les centres villes

Vendredi 22 Novembre 19h, Bastide Pisan à Cogolin
Rencontre débat animée par Francis PALOMBI

Président de la Confédération des commerçants de France Indépendants
Développeur de l’outil de cogestion des centres villes sous forme de SCIC

Comme de nombreuses autres villes, Cogolin souffre du déséquilibre entre commerce de périphérie et commerce de centre-ville. Un déséquilibre aggravé par les mutations des modes de vie, l’avènement du format drive et du commerce électronique, les problèmes d’aménagement et de stationnement, le manque d’animation sociale et culturelle…

Pourtant les forces du centre-ville sont certaines : des commerçants et artisans de haute qualité offrant des produits diversifiés, des vitrines attractives, le plaisir du shopping en famille ou entre amis, les lieux de convivialité que peuvent être les places, les bars, restaurants, musées, le patrimoine historique et culturel, le cinéma, les fêtes à caractère commercial…

Les solutions existantes apparaissent aujourd’hui insuffisantes pour résoudre la problématique du centre-ville devenue complexe. Elle nécessite une solution plurielle.

Pour redynamiser ce lieu de vie, la Confédération des Commerçants de France propose un outil innovant, la SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE D’INTÉRÊT COLLECTIF. Inspirée du modèle canadien des Sociétés de Développement Commercial, la SCIC est une société commerciale qui réunit les intelligences et moyens de tous les acteurs concernés par la revitalisation du centre-ville, sa réorganisation fondamentale : artisans, commerçants et leurs unions, offices de tourisme, collectivités locales, département, région, chambres de commerce, des métiers ou de l’agriculture, professions libérales, financeurs, particuliers et salariés…

Nous vous invitons à venir découvrir ce nouvel outil de cogestion des centres villes et à en débattre avec Monsieur Francis PALOMBI, président de la Confédération des Commerçants de France.

Francis Palombi est président de la Confédération des Commerçants de France Indépendants qui rassemble 19 fédérations professionnelles, ce qui représente 450 000 entreprises, essentiellement des TPE et des TTPE du commerce tous secteurs d’activités alimentaires et non alimentaires essentiellement situées en centre-ville.

Il développe depuis 2 ans un nouvel outil de co-gestion des centres villes et des communautés de communes sous forme de Sociétés Coopératives d’intérêts collectifs (SCIC) assujetties à une plateforme numérique.

 

 

 

Notre Dame des Anges: après le massacre des tortues, celui des arbres

Après les tortues d’Hermann qui avaient été exterminées lors d’une première opération de défrichement en novembre 2017, ce sont les arbres qui viennent d’être  systématiquement éradiqués à la tronçonneuse sur le site boisé de Notre Dame des Anges. Et tout cela pour un improbable programme immobilier, sur un terrain en pente parcouru par d’anciennes galeries de mines avec vue imprenable sur un cimetière et une zone d’activités.

Remplacer les arbres par du béton, tel est le pacte écologique selon Marc-Etienne Lansade

Enquête Publique, Tout ça pour quoi ?


Début septembre, les habitants des vieux quartiers ont reçu un courrier(*) de la mairie leur demandant en particulier s’ils savaient que depuis 2016, la mairie de Cogolin souhaitait embellir le centre-ville (sic)?

Si embellir la ville consiste  à:

  • Disposer des transformateurs sur l’espace public en supprimant une placette et son arbre ?
  • Construire ou laisser construire des bâtiments disproportionnés au regard des constructions voisines ?
  • Démolir la fontaine dangereuse place aux boules pour faire place nette devant le café des sports et l’Installer dans un jardin d’enfants ?
  • Installer un éclairage public « tout plastique » du plus bel effet ?
  • Laisser arracher à la pelleteuse des pins maritimes qui devaient gêner le promoteur ?
  • Accorder des permis de construire qui suppriment des jardins et bétonnent un peu plus le vieux village ?
  • Supprimer les bancs publics ?
  • Recouvrir les façades de peintures ou marouflages aux dessins parfois hasardeux ?
  • Placer une antenne relais à l’entrée de la ville ?
  • Repeindre l’office du tourisme façon « cabane de plage » ?
  • Autoriser la création d’ un parking à plein soleil pour agrémenter de risques l’aire de jeu des enfants ?
  • Transformer le vieux village en parcours Disneyland par le maquillage des bornes blanches de circulation de la rue nationale et de la placette en cactus fleuris, les rendants du coup invisibles la nuit ?
  • Installer des poteaux didactiques pointant Vatican / présent /passé/futur ou Berlin aux endroits stratégiques ?
  • Implanter en saison des terrasses de restaurants sur les voies publiques ?
  • Sans oublier les feux rouges transformés en  clignotants , les ralentisseurs aux rond- points et les plans de circulations fluctuants ?
  • Ignorer la séparation de l’église et de l’état ( loi du 9 décembre 1905) en installant une statue de St Maur sur un rond point à la sortie de la ville où comme dans tout Cogolin  le drapeau Européen ne flotte pas ?
  • Planter des panneaux publicitaires n’importe où y compris au plus près de la mer ?

La contagion gagne le rivage
On a des soucis à se faire !!

Lire le courrier de la ville

Notre galerie :

Juste une mise au point…


Ce lundi 03 Décembre, Var-Matin consacrait une double page sur les affaires immobilières qui fleurissent dans notre belle cité qu’est Cogolin.
Var-Matin a donné la parole à notre collectif de citoyen via une entrevue téléphonique.
L’article final (reproduit plus bas) a classé de manière simpliste notre association dans la catégorie des “contre” les projets immobiliers, ce qui ne correspond pas à notre véritable position. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé un droit de réponse que Var Matin a accepté de publier et que nous avons le plaisir de partager avec vous.

Article du Lundi 03 Décembre :03-12-2018

Cache Cache, De Banc en Banc


Il a tourné le dos au trompe l’œil de l’équipe municipale,
le banc!!!
« Les honnêtes gens »
Qui ne sont pas dupes
Attendent  le premier édile
Sur d’autres bancs …
 🎼
 BANC 🎶 BANC 🎵 BANC 🎶

 

Cache Cache, Banc public


Rescapé de l’épuration de la place de la mairie, traqué partout en ville
Le maire n’a pas su qu’il était là !
Le banc renié !!!
Oui au retour des bancs publics👍
Les petits vieux qui s’y reposent,
Les amoureux qui s’y bécotent « ont des p’tites gueules bien sympathiques »…

COGOLIN OUBLIÉ ET DÉFIGURÉ

A Cogolin il y a de nombreux quartiers urbanisés et peu d’espaces verts. Plein Soleil, construit au début des années 80, à la chance d’avoir un jardin au cœur des bâtiments et villas et proche de la vieille ville.

Hélas cette aire de jeux, ou toutes les tranches d’âges aimaient venir se rencontrer, parler, jouer faire du sport, est depuis plusieurs années abandonnée de tout entretien et donc délaissée par la population.

Les familles ont maintenant plusieurs voitures et le stationnement est difficile principalement le long des avenues du juge MICHEL et Louis ARAGON, véhicules stationnées dangereusement sur les trottoirs, sur l’îlot central face à la résidence les vignes, sur les passages pétons etc….

Lors de la réunion de quartier du 5 juin dernier, la municipalité a présenté des solutions qui se résument à deux propositions quasiment identiques : remplacer l’espace vert par un parking qui prendra 80% de la surface ou … par un parking qui en occupera 50%, avec entrée et sortie le long de la crèche.

Une nouvelle fois le maire promet une enquête de quartier pour choisir (comme pour la demeure Sellier) : projet 1 contre projet 2 (parking contre parking !!!), sans écouter d’autres solutions plus économiques et plus respectueuses du milieu naturel et convivial qu’a été et que pourrait redevenir l’aire de loisirs de Plein Soleil.

En lieu et place de cette absence de concertation, Place Publique est favorable à une véritable enquête auprès des habitants du quartier, effectuée  en toute transparence, avec des précisions techniques et financières, en respectant la volonté des résidents, c’est à dire en présentant toutes les solutions possibles (y compris celles proposées par les riverains au cours de la réunion de quartier) afin de garantir un stationnement suffisant, tout en préservant l’ aire de jeux et le parc  qui devront être replantés, réhabilités et sécurisés.

COGOLIN DÉFIGURÉ (suite)


Après un centre-ville abîmé (voir billet précédent) pour satisfaire les acheteurs parisiens de l’ancienne maison de retraite, un nouveau chantier s’engage tout aussi dévastateur

Sous la couverture d’une réunion de quartier avec des riverains mécontents, la majorité a choisi deux solutions pour réduire les problèmes importants de stationnement et de circulation dans le quartier  » Plein Soleil »

PROPOSITION 1    Détruire 4800m2 d’espace de loisir sur 7200m2 pour créer un parking de 84 places. Sur les 2400m2 épargnés il resterait une piste d’athlétisme, une aire multi loisirs, un espace jeux pour les très jeunes enfants, des allées piétonnes (avec peut-être des bancs…). Ces installations à l’abandon depuis l’élection de l’équipe municipale actuelle ne pourraient qu’être améliorées !

PROPOSITION 2   Une copie en plus petit format de la proposition 1

Au lieu de transformer les 2/3 de l’aire de jeu en espace de stationnement on n’en détruit que 50%, pour le reste rien ne change….

C’est un choix démocratique recette du chef.

Le Maire entend les riverains mais ne retient pas la suggestion intéressante d’un président de conseil syndical qui permettrait d’ouvrir environ 60 places de stationnement en créant un sens unique sur les voies desservant le quartier.

Il promet une enquête auprès des riverains pour choisir entre les proposition 1 ou 2, (bonnet blanc ou blanc bonnet ?)

Une nouvelle fois cette consultation citoyenne ne servira à rien, le programme est déjà annoncé.

Il semblerait que la première proposition surdimensionne le parking mais ce parking sera-t-il destiné aux seuls riverains ??? On peut se poser la question sachant que la transformation de la salle de sports (COSEC)en plateau d’animations et salons divers n’est pas très loin…Certains habitants y voient la volonté incontournable d’une majorité municipale peu soucieuse de détruire leur cadre de vie.

Cela se ferait aussi au mépris des scolaires qui n’auront plus qu’une piste de 100m de long pour pratiquer le sport au milieu des gaz d’échappement qui nuiront aussi à la santé des enfants de la crèche jouxtant la voie d’accès au parc de stationnement.

Liberté Défigurée, Liberté Supprimée

La place de la république a échappé à la défiguration avec l’abandon du projet de parking souterrain qui prévoyait la construction d’un haut mur sur une partie de son périmètre. La place de la liberté, toute proche, n’a malheureusement pas résisté au béton qui la ronge avec la construction d’un local électrique. Comme un malheur n’arrive jamais seul un second est implanté à la sortie de la rue du 11 novembre en contradiction avec les règles de sécurité routière.

Après la fermeture de la demeure musée Sellier, laissée à l’abandon depuis plus de deux ans, le vieux village subit un nouveau coup dur avec l’édification de ces deux nouvelles verrues en béton qui viennent le défigurer.

Transformateur Enedis, coté Mairie
Transformateur Enedis, Place de la liberté
Dommage pour la fresque, Place de la Liberté

A la contestation unanime des riverains, le maire répond que végétation et peintures en trompe l’œil masqueront le béton… Même s’il est un spécialiste de la tromperie, on doute que ce maquillage suffira à faire disparaître l’impact visuel de ces bâtiments hideux sur l’harmonie des vieux quartiers.

Dans un autre lieu, le jardin du quartier « Plein Soleil », les enfants de Cogolin avaient planté en 1989 un « arbre de la Liberté » pour fêter le bicentenaire de la Révolution Française. Celui-ci vient de mourir, faute de soins et d’entretien, laissé à l’abandon comme l’ensemble du quartier.

Arbre de la Liberté, Plein Soleil

Au lieu d’en planter un nouveau, la municipalité l’a fait arracher et a ôté la plaque commémorative, comme pour faire disparaître toute trace de ce symbole vivant de nos valeurs républicaines. Ce geste brutal est irrespectueux de notre histoire locale à laquelle une nouvelle page est enlevée.

Terrain de jeux, Plein Soleil
Piste d’Athlétisme, Plein Soleil

Nous retrouvons le même état d’abandon au square Mansui, lieu de souvenir qui porte le nom d’un enfant de Cogolin mort au combat.

Square Mansui
Square Mansui
Square Mansui
Chemin de Radasse
Chemin de Radasse

On ne peut voir là que mépris de l’histoire locale,de l’environnement et de la population. Nous continuerons à nous battre pour préserver et défendre notre patrimoine COGOLINOIS