MARC-ETIENNE LANSADE « S’AMUSE » AVEC LA COMMUNE DE COGOLIN

Après ses déclarations remarquées sur sa « cupidité » et « l’art de faire du pognon » avec son conseiller en urbanisme, le maire de Cogolin a une nouvelle fois brillé en ponctuant une réunion publique consacrée à un projet de maison médicale par cette phrase forte : « Avec le Yotel et les Marines j’ai déjà de quoi m’amuser » (sic !).

*** ATTENTION, TERRAIN DE JEU GLISSANT… ET INONDABLE
On sait qu’il dit cela pour affirmer qu’il va gagner beaucoup d’argent sur ces dossiers et justifier les dépenses inconsidérées de personnel, de sécurité, d’animations ainsi que les lourds emprunts qu’il est obligé de contracter pour pouvoir financer les investissements de la commune (voir par ailleurs l’analyse faite par Place Publique du budget communal 2015).
Cette manière d’engager les dépenses de la commune sans avoir la garantie des recettes correspondantes a des noms évocateurs : la « cavalerie » ou encore « la fuite en avant ». On sait en effet que la Délégation de Service Public des Marines n’arrivera à son terme qu’en 2019. Quant au terrain dit du « Yotel », s’il n’est plus marécageux, il reste bel et bien inondable au titre du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) approuvé en 2005. Et l’on est en droit de penser que les projets pharaoniques du maire et de son conseiller Smadja d’y construire 80 000 m2 de surfaces de planchers se noient dans les méandres d’une règlementation très contraignante.

*** JEUX DE SCOOTER
Toujours sur son terrain de jeu favori des Marines, Marc Etienne Lansade a fait la promotion d’un projet de « Scootlib » dans le Golfe permettant la location de scooters électriques sur le modèle des « Vélibs ». Si l’idée parait séduisante, on ne voit pas à quel titre Marc Etienne Lansade fait, à travers le site de la mairie, la publicité de l’activité d’une société privée avec laquelle la commune n’a passé aucun contrat. Un étrange mélange des genres qui s’ajoute à la déjà longue liste de décisions qu’il a prises par le fait du prince : emploi d’un conseiller en urbanisme sans aucun contrat pendant presque un an, contrat d’audit fiscal et financier passé sans le moindre appel d’offres, installation à la hâte de Homair sur le terrain inondable du Yotel après passage d’une convention avec une société écran SEMP créée pour la circonstance, attribution d’un lot de plage en l’absence de réelle mise en concurrence, modification illégale du PLU en contradiction avec le Plan de Prévention des Risques d’Inondation…
Nous, citoyens de Place Publique, ne laisserons pas la commune devenir le terrain de jeux de Marc Etienne Lansade !