PETITION DEMEURE SELLIER: PLACE PUBLIQUE DEMANDE UN DROIT DE RÉPONSE AUX PROPOS DU MAIRE

Dans la série « TERRE-MER… ET VENT, BEAUCOUP DE VENT », Place Publique dément avec la plus grande fermeté les propos mensongers tenus par le Maire en page 18 du magazine municipal pour dénigrer la pétition contre sa décision de fermer la demeure-musée Sellier et la transformer en hôtel privé. Place Publique a demandé au Maire de publier un droit de réponse dont voici le texte:

« CE SONT BIEN 530 COGOLINOIS QUI ONT SIGNE LA PETITION CONTRE LA FERMETURE DE LA DEMEURE-MUSEE SELLIER

Dans le dernier numéro du magazine Terre-Mer, le maire a affirmé que « 1000 signataires venant du monde entier » auraient signé la pétition lancée par Place Publique, parmi lesquels « 253 Cogolinois » seulement. Après une vidéo dans laquelle il avait déclaré que des « mineurs » l’auraient également signée, cela fait trois mensonges que Place Publique dément avec la plus grande fermeté.
Un contrôle méticuleux des noms de chacun des signataires confirme que ce sont bien 530 résidents Cogolinois qui ont signé cette pétition sur l’ensemble des 1 029 signatures recueillies. Parmi elles le nom d’aucun mineur n’a été trouvé.
Les autres signataires se répartissent entre 162 habitants des autres communes du golfe, 112 du reste du Var et 191 d’autres départements français. Quant aux soi-disant « signatures venant du monde entier », seulement 34 personnes ont signé la pétition par internet depuis l’étranger ou en terre cogolinoise pour certains de nos amis allemands, ce qui représente 3 % de l’ensemble des signataires.
Les signatures des non-résidents proviennent de parents, amis et vacanciers qui eux sont attachés à la culture et au patrimoine cogolinois !
N’en déplaise à Monsieur Lansade, un musée a un rayonnement plus large que les frontières de sa commune. Un rayonnement qu’il a éteint en fermant brutalement la demeure Sellier.
Loin d’être un échec, c’est le succès de cette pétition qui a fait reculer le premier opérateur hôtelier choisi par le fait du prince. S’il y a échec, c’est bien celui du projet du maire qui après sa décision de fermeture autoritaire a transformé un magnifique lieu historique de culture en bâtiment désespérément vide et abandonné depuis neuf longs mois.
Dans la même interview le maire évoque un « permis en cours » dont on se demande à qui il pourrait être accordé, puisque la société « Maison Sellier » qu’il a autorisée à réaliser des travaux n’a toujours pas d’existence légale à ce jour. C’est pour cette raison que Place Publique a engagé un premier recours gracieux contre cette décision et s’apprête à introduire un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif.
PLACE PUBLIQUE »

TERRE-MER… ET VENT, BEAUCOUP DE VENT

LE MAGAZINE MUNICIPAL PASSE AU SCANNER DE « DESINTOX » DE PLACE PUBLIQUE

En 44 pages de papier glacé et de débauche photographique, la dernière livraison de la revue municipale est à l’image de la politique conduite par Marc Etienne Lansade : beaucoup de vernis, beaucoup de « paraitre », mais qui ont de plus en plus de mal à masquer le vide sidéral de réalisations concrètes au bout de trois années de mandat.
Avec toujours le même aplomb, le maire poursuit son grand numéro d’illusionniste consistant à faire passer ses désirs pour des réalités, ses projets pour des réalisations, en bref les vessies pour des lanternes.
Tout cela prêterait à sourire si ne se profilait pas en arrière-plan un désastre financier annoncé avec une baisse d’impôts et un budget financés par des recettes qui n’existent pas ! (voir notre article sur les finances communales plus loin).
Place Publique a donc décidé de tourner une à une les pages de cette luxueuse revue de propagande pour analyser le contenu de ses articles et rétablir des vérités très souvent malmenées. Non seulement dans le but d’aider les Cogolinois à comprendre la situation réelle de leur commune, mais aussi pour essayer d’empêcher Marc Etienne Lansade de poursuivre les dégâts qu’il a commencé à faire à notre ville, avant qu’il ne soit trop tard.

Nous entamons logiquement notre lecture par la une de couverture.

UNE DE COUVERTURE : UNE EQUIPE DANS LA TOURMENTE

Ah la belle photo d’équipe que voilà ! Souriante, rassurante ! Elle nous ferait presque oublier les turbulences qui ont ébranlé ce groupe municipal avec huit démissions et deux passages dans l’opposition en moins de trois ans.
Mais le véritable scoop de cette une, c’est qu’elle nous dévoile le visage de l’élu fantôme, Gaëtan Muller. Enfin presque, car ce dernier n’a rien trouvé de mieux que de chausser une grosse paire de lunettes noires pour la photo. Est-ce pour continuer à préserver une part d’anonymat et de mystère ? Ultime recours pour remplacer le tout dernier démissionnaire, il a rejoint le conseil municipal en novembre 2016 et a réussi l’exploit de ne jamais y mettre les pieds depuis. Un bel exemple d’engagement pour la ville, comme il ose le déclarer dans l’interview que nous décrypterons plus loin !
Quant au Maire, il a beau prendre la pose devant ce qu’il lui reste d’équipage, il ne parvient pas à se défaire de son image de capitaine d’un bateau ivre. Car depuis qu’il a décidé de se présenter aux élections législatives, en reniant une de ses promesses – ce n’est pas la première fois – et en évinçant son adjointe à l’urbanisme, il a aggravé les dissensions au sein de son équipe. Il parait que le clan familial de la candidate éjectée n’a pas du tout apprécié la méthode « pousses-toi de là que je m’y mette » ! Avec cette question lancinante : est-ce parce qu’il n’a pas pu prendre l’ascenseur présidentiel espéré que Marc Etienne Lansade cherche une issue de secours dans cette candidature aux élections législatives ?
Une chose est sure, en devenant le suppléant d’un autre candidat masculin, il a rompu la règle de la parité homme-femme et va soumettre son parti à l’amende.
Nous l’invitons à ne pas oubli