Le maire de Cogolin pirate le plan Vigipirate

Voulant se faire passer pour celui qui en fait toujours plus en matière de sécurité, Marc-Etienne Lansade a pris un arrêté pour l’application du plan Vigipirate renforcé dès le lendemain du drame qui a endeuillé la nation entière.

Mais à la lecture de son texte, joint en annexe, on reste pantois devant la désinvolture avec laquelle il a été rédigé. Il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes en énonçant des règles de droit commun déjà applicables et en laissant croire qu’il pourra exercer des pouvoirs qu’il n’a pas.

Une nouvelle fois, le grotesque l’emporte au ridicule qui, en la circonstance, ne tue pas. On en rirait presque si cela ne révélait pas une nouvelle fois les intentions d’un maire qui surfe sur les peurs pour justifier ses surenchères sécuritaires. Il nous avait déjà fait le coup lors de la dernière campagne électorale en organisant des fouilles illégales à l’entrée de ses réunions publiques.

Plus récemment il a placé l’effectif de plus en plus nombreux de la police municipale sous l’autorité d’un fonctionnaire révoqué de la police cannoise en raison de ses « déviances comportementales » (sic !). Les véritables dangers pour la sécurité à Cogolin, ce sont bien le maire et son parti le Front National.

Place Publique dénonce avec force cette supercherie en adressant au maire et à l’ensemble de la population cogolinoise la lettre ouverte jointe en annexe.

Images et Pdf complémentaires :
– arra-ta-vigipirate-lettre-ouverte-au-maire-cogolin-pdf.pdf
– arra-ta-vigipirate-pdf.pdf

Mais que fait la police municipale ?

A qui est cette belle voiture ?
Petit indice : à un donneur de leçons qui fait appel au civisme des cogolinois.
Durée du stationnement : deux heures
Alors, vous avez trouvé ?

Et bien cette Porsche décapotable grise appartient au maire de Cogolin qui semble peu habité par le souci de l’exemplarité.
Mais il y a plus grave. A la suite des recrutements effectués par le maire, les policiers municipaux sont de plus en plus nombreux à verbaliser les véhicules qui enfreignent les règles de circulation ou de stationnement. Seule échappe à leur zèle la Porsche grise du maire pourtant passible de la fourrière.

Cette manière d’agir se définit par une phrase : « Fort pour les faibles et faible pour les forts ».