Marc Etienne Lansade jette la communauté de communes et son personnel à la poubelle

On savait que l’une des compétences transférées à la communauté de communes était celle des ordures ménagères. Mais on n’aurait jamais imaginé qu’un maire, en l’occurrence celui de Cogolin, s’en saisisse pour jeter sans ménagement cet établissement à la poubelle.

Pour ceux qui s’étaient intéressés à sa campagne, cela n’est pas une véritable surprise, puisque Marc Etienne Lansade avait annoncé son opposition à l’intercommunalité. Il l’a clairement confirmé lors du conseil municipal du 30 octobre dernier en déclarant que « si l’on voulait avancer, il valait mieux passer à côté (de la communauté de communes – NDLR) »

Il persiste et signe dans son dernier bulletin municipal en écrivant : « Vous connaissez mon hostilité à la communauté de communes qui ne sert à rien d’autre qu’à coûter de l’argent aux contribuables et de permettre aux élus de ne plus avoir à répondre de leurs dépenses municipales ». Peut-être est-il utile de lui rappeler qu’elle sert au minimum à lui verser une indemnité de vice-président. Pour être cohérent et aller jusqu’au bout de son affirmation, nous l’invitons à renoncer à ses indemnités. Cela permettra à la communauté de communes d’économiser une dépense inutile.

Sans faire le moindre tri, il n’hésite pas à mettre dans le même sac poubelle le personnel de l’établissement intercommunal : « En réalité, la communauté de communes ne préoccupe pas véritablement ces derniers (les élus – ndlr), si ce n’est pour accueillir en son sein les fonctionnaires jugés indésirables par les municipalités » affirme-t-il toujours dans la même revue municipale. Son propos viserait-il son « adjoint à l’inculture », ancien employé municipal transféré à la communauté de communes… au service des ordures ? On n’ose pas le croire !

Marc-Etienne Lansade n’aime pas l’eau

A peine élu représentant de sa commune au Syndicat des Eaux de la Corniche des Maures, le maire de Cogolin a brillé par son absence à l’une des premières réunions du Comité Syndical au cours de laquelle était présenté le rapport d’activités de cet établissement pour l’année 2013. Dommage, cela lui aurait permis de prendre connaissance des données techniques et financières, des investissements réalisés et projetés, de l’évolution du prix de l’eau, de la qualité du service rendu aux usagers… Il aurait pu aussi prendre la mesure des nécessaires solidarités locales, entre les communes, et régionales, celle des Alpes, pour permettre aux habitants et touristes du golfe de disposer d’eau.

On comprend mieux pourquoi il a été incapable de donner la moindre information sur le service de l’eau lors de la présentation de son rapport annuel au dernier conseil municipal. Il s’est défaussé sur son premier adjoint qui, lui non plus, n’a pu avancer la plus petite indication technique ou financière, et pour cause, il était lui aussi absent de la réunion du comité syndical. C’était d’ailleurs une première dans la longue histoire du syndicat des eaux : aucun délégué de la commune de Cogolin n’était présent ce jour-là !